Grenelle I: vive le tout-électrique!

Avec des amendements comme cela, ça va discuter dans les chaumières et sur Effets de Terre. Je vous passe les détails sur le texte complet du projet de loi Grenelle I. Faute de temps, j’y reviendrai sans doute plus tard. De toutes façons, l’adoption de mesures est tellement lente que je peux attendre quelques semaines d’être sorti de mon tunnel de boulot.

Mais il y a, comme ça, au hasard, un détail qui me chagrine. C’est l’amendement adopté mardi par les députés de la commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire (on dira machinchose pour faire plus court). Comme prévu la consommation d’énergie primaire dans le bâtiment neuf est fixée à 50 kilowatt-heures par an et par mètre carré (kWh/an/m²) dès 2012. Mais une petite phrase ajoutée par les députés de la commission machinchose sera lourde de conséquences. Le «seuil sera relevé à raison inverse des émissions de gaz à effet de serre générées par l’énergie utilisée». En gros, cela veut-dire que le vrai seuil est de 8kg de gaz carbonique émis par an et par mètre carré de bâtiment. Une fois encore, on aura favorisé la filière électrique et EDF. En donnant un avantage compétitif —à l’achat— au bâtiment « tout électrique ».

Bien sûr, on me dira qu’après tout l’objectif final est de réduire les émissions de gaz à effet de serre, pas la consommation d’énergie. C’est vrai. Mais puisqu’il ne sera pas nécessaire d’isoler autant les maisons électriques, les accédants à la propriété à faible revenu se rueront sur ces maisons. Avant d’engraisser ensuite les électriciens en dépensant beaucoup plus d’énergie pour se chauffer que les veinards qui auront pu s’offrir un logement à la pointe de l’économie d’énergie —surtout que le prix de l’électricité est amené à grimper quand le marché sera vraiment ouvert…

Bien joué, messieurs les députés, EDF, Areva et, accessoirement, les fabricants d’éoliennes vous en sauront gré.

65 commentaires

  1. @DDQ, objection votre honneur, si le seuil est de 8 kg de CO2 par m2, on peut le faire sans utiliser de chauffage électrique! et, puisqu’il s’agit d’environnement, la priorité est bien de diminuer les émissions de GES, à moins que je ne me trompe?
    D’autre part, quand l’on parle de 50 kwh/m2 et par an, peut-être est-il utile de rappeler qu’il s’agit d’énergie primaire et non d’énergie finale, ce que vous ne semblez pas avoir compris.C’est bien là le problème du chauffage électrique, puisque le rendement énergétique de la filière électrique n’est que de l’ordre de 1/3.
    Pour en revenir au chauffage électrique, les maisons ainsi équipées ont jusqu’à présent été bien souvent mieux isolées que les autres, tout simplement parce que ce chauffage coûtait plus cher. Expliquez-moi pourquoi cela devrait maintenant changer!

  2. C’est plutot que le parc de logement électrique est plus récent que les autres donc il y a plus de logement de ce type qui ont été soumis aux normes d’isolation tandis que de l’autre coté les logements les plus vieux plombent la moyenne… Faut arrêter de vouloir faire dire n’importe quoi aux statistiques…

    Le chauffage électrique c’est ce qui est utilisé par les promoteurs pour baisser au maximum le prix de construction du batiment (au détriment du prix d’utilisation) ce qui, évidemment, ne permet pas d’être un gage de qualité, vu que quand on rogne sur le système de chauffage c’est qu’on a aussi bien rogné partout ailleurs…

  3. @Mais malgré tout, comme vous le dites très justement, les normes d’isolation y sont quand même meilleures. Et il me paraît préférable, du point de vue environnemental, de donner à la norme d’émission de CO2 la priorité sur la norme thermique, d’autant qu’une norme CO2 agit directement sur la consommation de combustibles fossiles, qui est la principale préoccupation pour les années qui viennent.

  4. Sauf que si on est capable de donner et de mesurer la consommation d’énergie d’un logement, personne n’est capable de mesurer une émission de CO2.

  5. @ Comment fait-on alors quand on fait le bilan des émissions de CO2 d’un pays?

  6. On calcule les émissions « dans le pays », pas les émissions « du pays », il y a déjà une grosse perte d’information parce que nul pays n’est autonome. Alors quand on passe du pays à ses activités c’est encore pire. Quand on lit qu’une voiture fait 100gCO2 par km, ça n’inclut pas ce qu’il faut dégager pour entretenir la route et la signalisation, ça n’inclut pas les torchères, quand on parle de cout de CO2 d’un bâtiment il n’est nul part question d’énergie grise, etc. Et en plus quand on parle d’investissement sur 50 ans qui nécessite d’extraire une ressource, ça veut dire qu’on doit être capable de prédire le cout environnemental lié à l’exploitation sur 50 ans de cette ressource : pas crédible.

    La mesure d’un taux de CO2 c’est un mécanisme qui permet de voir les activités qui sont les plus nuisibles à un instant donné, mais il a trop d’effet pervers pour être utiliser pour optimiser un process ou pour se décider sur un investissement. Il permet de se décidé sur les mesures d’économies (on enlève) mais pas sur les mesures d’efficacité (on améliore).

    Pour ce genre de problème on doit plutôt utiliser une démarche holistique (qui prend en compte à la fois les éléments unitaires mais aussi leurs interactions) et se baser sur la notion de design Cradle to Cradle (du berceau au berceau : avec une moquette usagée on fait une moquette neuve, avec un panneau solaire usagée on fait un panneau solaire neuf, etc.).

    En plus ça évite de se retrouver lutter contre l’effet de serre pour vivre dans un bidonville à coté d’une forêt défrichée…

  7. Le Grenelle n’est qu’une arnaque capitaliste pour se faire encore du pognon sur le dos de l’écologie. Dommage que tant de gogos et bobos écolos soient tombés dedans. Il n’y a que la simplicité volontaire, la décroissance collective, la réduction des inégalités et le biocentrisme qui nous éviterons le pire. Le reste n’est que blabla qui empéche la masse de « bas du front » de voir la réalité en face.

  8. Pourriez-vous, SVP, expliquer à la masse de « bas du front » ce qu’est le biocentrisme?

  9. Bonjour,

    J’apprécie beaucoup la capacité de l’auteur de ce site à remettre en cause les antiennes passées des années 70. Il m’ennuie donc de retrouver ce thème du « non au tout électrique » derrière ce post.

    Je pense qu’au cours du développement des sociétés humaines, le développement du vecteur électricité est parallèle avec celui du progrès économique, social et humain. Qu’il se combine à une plus grande interdépendance, à une plus grande complexité du fonctionnement social ne me parait aucunement un danger. On ne peut revenir à une société atomisée et moyen-âgeuse, et ce mécanisme fournit la base d’un monde plus solidaire. Je ne crois donc pas au modèle néo-fourriériste de la petite éolienne qui alimente une communauté.

    Mais trève d’idéologie, venons-en au problème des normes de construction. On a proposé au Grenelle de mettre en place une norme d’isolation de 50KWh/an/m2. Excellent. Mais j’apprends récemment en discutant avec un collègue du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) qu’il s’agit en fait d’énergie PRIMAIRE!

    Que veut dire: cela va exclure l’électricité, à cause du rendement de l’ordre de 33% des centrales nucléaires. Car en ce cas, des convecteurs électriques ne pourront délivrer que 17KWh/m2/an, ce qui est impossible, sauf grosse augementation de l’isolation. On peut évidemment envisager de développer pour cela des pompes à chaleur. Mais cela augmente beaucoup le coût de construction, et je n’imagine pas des projets HLM basés là dessus. Je vous arppelle que promoteur ou pas, le prix de la construction est unparamètre lourd pour le logement de nos compatriotes! Le résulat de cette mesure sera alors de continuer à mettre en place des chauffages au gaz ou au fuel.

    J’ai dans le passé vécu en HLM avec une bonne isolation et un chaffage électrique, et cela est très efficace, surtout si on sait gérer ses présences. Les associations de consommateurs, soumises à l’influence du militantisme anti-nucléaire, et surtout à cause du prix de l’énergie électrique (à l’époque du contre-choc pétrolier) ont plutôt fait campagne contre ce type de chauffage. Je les entends moins, et je pense que le marché de l’énergie explique cela. Je n’ai vu qu’un problème avec mes voisins en HLM: une maîtrise passe par une éducation, et celle-ci est difficile, quelque soit la source d’énergie d’ailleurs.

    Belle écologie: au nom de la lutte contre l’effet de serre, on va investir dans des moyens de chauffage qui émettent du CO2, contre des moyens qui en émettent peu. C’est cela que j’imagine combattent nos élus, je n’ai pas bien compris comment, et ça n’est pas important.

    Je suis donc en désaccord avec votre opinion, et cela m’ennuie parce que j’avais trouvé tout à fait raisonnable votre remarque dans un autre post sur les calculs biaisés des thuriféraires du gaz concerant le contenu carbone du chauffage électrique.

    Par ailleurs, je pense qu’un autre très important créneau va se développer pour l’électricité: c’est l’automobile, car la Voiture électrique va permettre à la fois d’économiser l’énergie, ce qui ne me parait pas l’objectif principal, et de diminuer les GES, ce qui est urgent.

    Donc….Vive l’électricité!!!

    amicalement

  10. Bonjour à toutes et à tous,

    Le soucis est peut-être aussi que, électrique ou pas, l’énergie doit rapidement être considérée comme précieuse si on ne veut pas foncer dans le mur au niveau de notre développement. L’énergie ne se décrète pas, elle se fabrique à grand renfort d’euros et, dans plus de 80% des cas, elle est aujourd’hui non renouvelable, donc soutiré d’un puit dont on voit maintenant le fond. Il faut donc lutter contre la surproduction de GES ET contre la surconsommation d’énergie.
    Donc être prêts à changer nos modes de consommation ET être prêt à grignoter sur des services de confort voire (plus on tarde) sur des services essentiels.

  11. @Karva : de nombreuses discussions ont eu lieu sur le forum de Futura Sciences pour abattre le chauffage électrique, car, aux dires de certains, les centrales nucléaires font notre régime de base (= été) et ce sont des centrales à combustibles fossiles qui sont utilisées pour la période de chauffe. Et comme le rendement est faible, le bilan serait nettement moins bon que de se chauffer directement au gaz. J’avoue ne pas avoir les arguments et chiffres en mains, peut être pourriez vous nous donner votre point de vue là dessus. Merci.

    Sinon 17 Kwh/m2/an, c’est presque du passif ça (15), à moins que les normes du passif soient aussi de l’énergie primaire.

  12. Et c’est pas tout, c’est encore pire que ça !

    Voici l’amendement Ollier

    « « ; pour les énergies qui présentent un bilan avantageux en termes d’émissions de gaz à effet de serre, ce seuil sera relevé à raison inverse des émissions de gaz à effet de serre générées par l’énergie utilisée, conformément aux dispositions du premier alinéa ; ce seuil pourra également être modulé en fonction de la localisation, des caractéristiques et de l’usage des bâtiments ; chaque filière énergétique devra, en tout état de cause, réduire au moins de moitié, en moyenne, les consommations maximales d’énergie auxquelles elle est assujettie à la date d’entrée en vigueur de la présente loi. » »

    – Ah oui mais mon bâtiment est dans le Nord je ne peux pas faire autrement que de moduler
    – Mon architecte a prévu de construire un bloc de verrre et donc j’ai besoin de clim en été et de chauffage en hiver : pas de problème monsieur nous comprenons bien qu’il faut moduler dans votre cas !
    -Mon bâtiment est utilisé pour une activité commerciale, si je ne peux pas moduler je délocalise en Biélorussie !
    -Mon batiment est utilisé en hiver : modulons, modulons !

  13. Pour ceux qui veulent s’amuser :

    http://recherche.assemblee-nationale.fr/amendements/resultats2.asp?NUM_INIT=955&LEGISLATURE=13&ResultStart=1

    Amendement Michel Bouvard (UMP) :

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/0955/095500442.asp

    « « cette obligation étant modulée en fonction de leurs contraintes propres dans les sites classés; les secteurs sauvegardés, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager, les périmètres des monuments historiques ».  »

    Un beau scud celui-là puisque dès que vous êtes en zone urbaine en France vous êtes TOUJOURS dans le périmètre d’un monument historique (même un chateau d’eau du début du XXe siècle est susceptible d’être classé). Le maillage est d’ailleurs fait exprès…

    Bref ça veut dire : plus d’objectifs.

  14. A Rizotto
    Ben les « bas du front » ce sont tous ces humains qui nous entourent et qui ne conprennent rien à la marche du monde soit par ignorance, soit par renoncement ou un mélange des deux. Ils ont pourtant le droit de vote.Ce sont par exemple tous ces gens qui ont placé leur épargne dans des actions et qui ne s’aperçoivent pas qu’ils qu’ils s’autoexploitent, s’autolicencient et s’autoruinent
    Le biocentrisme est une notion développée notamment par la Convention Vie et Nature qui explique que au dela de l’Humanité ou de l’humain, c’est la vie en générale que nous devons préserver. Cela implique de sortir de notre prédation pour aller vers une coopération avec la biosphére, d’autant plus que notre connaissance et notre technologie nous le permettent.

  15. @JC

    Hé c’est super intéressant ça, quoique ça me semble compliqué par endroit. Pourriez-vous développer ce que serait une « cooperation avec la biosphère »?

    Autre chose: je dois vous avouer que j’ai des actions. Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais pas réalisé que ça faisait de moi un prédateur s’autoexploitant, s’autolicenciant et s’autoruinant (en fait je pensais me faire une retraite). Ne souhaitant pas demeurer dans les « bas du front », j’aimerais bien savoir ce que vous me conseilleriez. Faut-il vendre et convertir en or?

  16. Quand les « actionnaires », chers à la rhétorique LCRienne, gagnent de l’argent, c’est des exploiteurs. Quand ils en perdent, c’est des « bas du front ».

    Décidément, à part nous pondre des formules creuses dans le style « coopération avec la biosphère », les khmers verts ne savent plus quoi inventer pour essayer de refourguer leur camelote.

    Ca doit être terrible de vouloir être le charognard du Kapital depuis des décennies et de devoir se contenter des restes l’un après l’autre de ses compères, les communistes, les millénaristes, les altermondialistes et autres prophètes de malheur en attendant de voir un jour, si jamais, le Grand Soir.
    Se gourrer lourdement ainsi toute sa vie durant, il y a de quoi être aigri.

  17. Pas de probleme minitax
    On vient de se prendre en pleine face le summum de la réussite de votre idéologie. Se faire rémunérer énormément sans rien foutre sur le dos de ceux qui bossent beaucoup et ne touchent rien. C’est le travail qui créé les richesses. La seule force de l’actionnaire est d’étre propriètaire des moyens de subsistance du travailleur l’obligeant à trimer sans relache en le dépouillant en permanence du fruit de son travail. La force des capitalos est d’avoir permis, par le libéralisme, la création d’une classe moyenne qui est elle méme un peu capitalo et qui du coup ne veut pas changer le système. Cette classe moyenne sert de rempart et cela ne va peut etre pas durer. L’Histoire n’étant pas finie, je ne déspère pas de voir un jour les dégueulasses qui accablent l’humanité et la biosphère, payer.

  18. @16: vous avez bien raison, mais les idéologues n’admettent jamais leur erreur. Par exemple il y en a qui nieront le réchauffement climatique toute leur vie. Faut pas se moquer d’eux, c’est méchant.

    @17: c’est marrant vous êtes plus rapide pour répondre aux inepties d’un miniTAX que pour éclaircir les votre. Toujours pas de définition pour “cooperation avec la biosphère”?

  19. @DDQ: « le monde » doit vous lire, ils ont pondu un article sur le sujet. Ils sous-entendent que cet avantage à l’électrique est du aux pressions du lobby pro-nucléaire. Ils disent aussi que l’électricité sera d’origine thermique plutôt que nucléaire. Oui oui dans le même article 🙂

  20. Author

    Ah, je ne sais pas si le grand quotidien du soir m’a lu. Vous savez, les idées jaillissent souvent en de multiples endroits, et moi je n’ai pas de rédac’chef, enfin à part moi-même, donc les délais de publication sont courts. Mais le lot de consolation d’un petit site comme celui-ci, c’est d’être considéré comme « influent ». Pour quelle raison, je me le demande encore. Sans doute parce que les débats volent souvent haut (miniTAX mis à part, of course). Mais je vous réserve quelques surprises pour l’automne, dès que mes activités alimentaires du moment m’auront donné un peu de répit. La dure loi du freelance, sans doute.

  21. Author

    C’est vrai que les nouveaux entrants du marché de l’électricité sont condamnés à faire du thermique pour longtemps. Mais ne vous inquiétez pas, notre lider maximo verde a de solides amitiés, et certains copains électriciens en profiteront rapidement pour gagner leur diplôme de nucléocrate.

  22. Je continue dans mon exploration des amendements…

    AMENDEMENT N° 1097 M. Alain Gest (UMP, encore, décidément ils sont bien en forme…)

    « Afin de préserver les paysages et le patrimoine naturel de la France, l’implantation des
    éoliennes de grande taille sera concentrée dans les zones industrielles »

    Et puis on fera pareil avec toutes les centrales électriques qui défigurent les berges de nos fleuves, et puis on fera aussi pareil avec les panneaux publicitaires dont l’implantation est illégal pour une grande partie d’entre eux, et puis aussi avec tous les nouveaux projets d’autoroutes pour amener les tomates d’Espagne en Hollande et les tomate hollandaises en Espagne… Hein quoi ? Il va jamais faire ça parce qu’en fait il en a strictement rien à foutre du paysage et que c’est juste une fausse excuse ? Oh ben mince moi qui avait déjà sorti ma clé à molette je suis déçu, déçu, déçu…

    Bon évidemment Ollier a fait la même chose mais en un peu plus subtil :
    AMENDEMENT N° 40
    ARTICLE PREMIER
    (La présente loi fixe les objectifs et, à ce titre, définit le cadre d’action et énonce les instruments de la politique mise en œuvre pour lutter contre le changement climatique et s’y adapter, préserver la biodiversité ainsi que les services qui y sont associés et contribuer à un environnement respectueux de la santé.)

    « Après le mot : « associés », rédiger ainsi la fin de la première phrase de l’alinéa 1 :
    « , contribuer à un environnement respectueux de la santé, préserver et mettre en valeur les
    paysages ». »

    Bon c’est clair que l’atteinte au paysage c’est un truc qui est capable de rayer l’humanité de la surface du globe, hein ? La preuve, heureusement qu’on a interdit à Gustave Eiffel de construire sa tour pour l’exposition universelle de Paris comme le demandait les défenseurs du paysage de l’époque parce que sinon on serait tous morts… euh ?!

    Surtout que la justification de l’amendement est quand même un grand moment d’abnégation envers les générations futures :

    « Si la France est l’une des principales destinations touristiques au monde, c’est à ses paysages qu’elle le doit. »

    Bon quand est-ce qu’on passe au Nuremberg de l’environnement, je sens qu’il y en a qui vont finir avec la tête rasée…

    Après amendement Fasquelle (UMP)

    Après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant :
    « Dans le cadre de ce bilan, le Gouvernement remettra un rapport d’évaluation sur les
    avantages et les inconvénients de l’éolien pour le développement durable et les territoires et fera des propositions pour faire évoluer le dispositif de soutien et d’encadrement de l’éolien en France. ».

    Justification là aussi :

    « Les élus des zones touristiques sont aussi de plus en plus sensibles à l’impact visuel des éoliennes sur les paysages.  »

    Bon évidemment on demande pas leur avis aux touristes vu que l’élu sait mieux qu’eux ce qu’ils aiment… Par contre je rajouterai que j’avais du louper là aussi que la défense du tourisme était une grande cause pouvant décidé de l’avenir de l’humanité, on en apprend tous les jours…

    Célien (qui connaissait bien son sujet) écrivait « les nazis voulaient transformer la France en énorme Luna-park », 60 ans après l’UMP a repris le flambeau…

  23. « vous avez bien raison, mais les idéologues n’admettent jamais leur erreur. Par exemple il y en a qui nieront le réchauffement climatique toute leur vie. Faut pas se moquer d’eux, c’est méchant. »
    ————————–
    @18, Si si, on peut s’en moquer. Le climat n’a que deux choix, soit se réchauffer, soit se refroidir, il faut donc être vraiment idiot pour nier un réchauffement climatique. C’est presque aussi idiot de croire que l’Homme peut et doit faire quelque chose pour « sauver le climat », lui qui laisse >1 millions de mort/an de paludisme depuis des décennies.

    Ceci dit, depuis 7 ans, le climat se refroidit, alors qu’on crache toujours plus de CO2. C’est bête pour les réchauffards hein.

  24. Un rafraichissement qui fait augmenter la température du globe c’est quand même pas mal…
    http://data.giss.nasa.gov/gistemp/graphs/Fig.A2.lrg.gif

    http://www.realclimate.org/index.php/archives/2008/01/uncertainty-noise-and-the-art-of-model-data-comparison/

    C’est bête pour les demeurés hein…

    « C’est presque aussi idiot de croire que l’Homme peut et doit faire quelque chose pour “sauver le climat”, lui qui laisse >1 millions de mort/an de paludisme depuis des décennies. »

    Marrant à une époque j’étais sur place et quand on faisait quelque chose contre le paludisme il y avait tous les miniTax de France qui nous disait « on ne va pas croire qu’on peut sauver le tiers monde alors qu’on laisse 100,000 personnes sans abris dans notre pays », et quand on leur a proposé de s’occuper des sans abris en France les miniTax nous ont regardé en nous disant « on ne va pas commencé à s’occuper des problèmes du pays alors qu’on ne sait pas s’occuper des problèmes de ma ville » et quand on leur a proposé de s’investir dans leur ville ils ont fermé la porte en nous répondant « je paie mes impôts, il y a des fonctionnaires pour faire ça ».

    Alors pitité puisque vous en avez strictement rien à faire des victimes du paludisme, vous pourriez au moins avoir la décence de ne pas nous infliger cette pornographie réthorique…

  25. Je veux répéter mes objections à cette loi, en particulier aux articles 4 et 5:

    Le préambule contient un glissement sémantique qui me parait contre productif (P. 9 du texte), je cite:

    « [le bâtiment est]..émetteur important de gaz à effet de serre comme le rappelle l’article 3 : il consomme en effet 42,5 % de l’énergie finale et prouit 123 millions de tonnes de dioxyde de carbone, soit 23 % des émissions nationales. Ses émissions ont augmenté d’environ
    15 % depuis 1990… »…

    aux énergies PRIMAIRES, donc incluant la contribution électro-nucléaire:

    « … La consommation moyenne du parc de résidences principales est de 240 kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an. L’article 4 retient des objectifs ambitieux de normes de construction pour les bâtiments neufs… »

    Pourquoi: parce que la référence ce ne sont plus les émissions de CO2, mais la consommation d’énergie primaire, et une part de ces 240KWh/m2 est de l’énergie primaire nucléaire (donc n’émettant pas de CO2).

    Ensuite: article 4:
     » Article 4
    L’État se fixe comme objectifs que :
    a) Toutes les constructions neuves faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter de la fin 2012 et, par anticipation à compter de fin 2010, s’il s’agit de bâtiments publics et de bâtiments affectés au secteur tertiaire, présentent une consommation d’énergie primaire inférieure à un seuil de 50 kilowattheures par mètre carré et par an en moyenne, ce seuil étant modulé en fonction de la localisation, des caractéristiques, de l’usage et des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments .. »

    Je pense que d’abord il s’agit ici d’énergie PRIMAIRE: comme l’énergie nucléaire a un rendement de 35%, cela veut dire que si vous voules installer des convecteurs, il faudra qu’ils chauffent avec moins de 20KWh/M2, ce qui est impossible, sauf augmentation forte du prix de construction.

    En fait cela aboutira à ne mettre en place que du chauffage au fuel et au gaz! C’est sans doute l’origine de l’amendement Ollier! En effet, si le chauffage par convecteurs, ou par résistance dans le sol est le moins cher en investissement, cela le rend très attractif pour les parcs HLM.

    Et justement, je trouve le pompon dans l’article 5:

    «  » II. – L’État se fixe comme objectif la rénovation de l’ensemble du parc de logements sociaux. Pour commencer, dès avant 2020, les travaux sur les 800 000 logements sociaux dont la consommation annuelle d’énergie est supérieure à 230 kilo-wattheures d’énergie primaire par mètre carré ramèneront leur consommation annuelle d’énergie à des valeurs inférieures à 150 kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré. »

    Comme vous le savez, on a construit pas mal de HLM avec convecteurs, et les associations de consommateurs, parce que c’était cher (ce n’est plus guère le cas) et parce qu’elles étaient nouyautées par des antinucléaires, ont protesté (j’ai été locataire HLM de tels logements, ça marchait très bien car nous n’étions jamais là le jour, et on pouvait limiter la conso…).
    Or il va être loisible aux bailleurs de HLM de passer de l’électrique au fuel et d’annoncer qu’ils ont réduit l’appel d’énergie primaire d’un facteur presque TROIS!

    Bel écologisme!

    Je me permets donc de répéter mes objections: cette loi a été concoctée pour combattre l’utlisation de l’électricité (nucléaire, évidemment) et pas pour combattre les émissions de CO2. Elle est le produit de l’infiltration d’opposants dogmatiques à cette énergie dans l’appareil d’état.

    Je rappelle que la production française d ‘électricité émet 30g CO2/KWh. Si on utilise du gazoil du fuel dans une chaudière, on émet 300g ! Que l’on soit obligé de démarrer des centrales thermiques lors des périodes de pointe peut ne signifier qu’il est urgent de construire d’autres centrales (pour faire prtaiquement disparaitre toute contribution fossile, 2-3 EPR suffiraient en réservant les vieilles centrales à le production de pointe)!

    Je sais bien que je m’adresse sur ce site à beucoup de gens qui ont une culture antinucléaire, mais je les crois néanmoins capables de réfléchir et de lire un texte de loi (on me dit quemême les députés ne lisent pas beaucoup les lois qu’ils votent…).

    Karva

    Ai-je tort?

  26. A Romu,

    Je vais revenir sur le régime de base et sur les pointes. J’ai regardé de telles courbes, mais je cite de mémoire. Les besoins varient suivant l’heure et la saison. Ici, les pointes sont les matins en hiver (80 Gw???) et on fait à ce moment appel à le puissance nucléaire maximale (50, 60GW), à la puissance mobilisable de l’hydroélectrique (barrages, en particulier les « STEPS » pour près de 15GW) , aux fossiles (10 GW?) et aux imporations, mais de manière encore assez marginale. Espérez déjà que demain, avec le réchauffement, le pic ne soit pas en été, comme en Espagne!

    Il est erroné de s’imaginer que les fossiles ne contribuent qu’aux heures de pointe, ils contribuent aussi pas mal aux autres heures, et le chauffage électrique se fait beaucoup de nuit, quand l’activité économique pompe bien moins…Reste qu’on sait assez bien moduler le nucléaire, et qu’il serait utile de construire 2-3 nouvelles centrales et de garder des anciennes plutôt en renfort. Je ne comprends pas du tout la levée de bouclier qui a suivi l’annonce du deuxième EPR.

    Je pense que l’opposition à l’énergie nucléaire aveugle la communauté écologiste, et cela est très néfaste à le lutte contre les GES. En particulier, il me sembke très important de transférer les consommations de gaz, fuel et charbon sur l’électricité, nucléaire évidemment vus les besoins et les problèmes de prix. Or il y a deux domaines où nous pouvons faire un effort: les chauffages et les voitures. Ce sont justement ces domaines combattus par les écologistes.

    Donc je lance un appel à la raison, et je demande que cette loi n’aboutisse pas au résutat opposé à son objectif!

    Karva

  27. @24
    Mon cher Tilleul, le demeuré ici, c’est vous.
    Puisque vous souffrez de dissonance cognitive grave, je vais vous aider :
    http://www.woodfortrees.org/plot/gistemp/from:1998/plot/gistemp/from:2001/trend/plot/hadcrut3vgl/from:1998/plot/hadcrut3vgl/from:2001/trend/plot/rss/from:1998/plot/rss/from:2001/trend

    Attention, si vous ne voyez toujours pas un refroidissement depuis 7 ans, le pronostic vital est engagé, comme dirait mon vétérinaire. Dans ces cas là, on pique la bête.

  28. Hum…

    Historique des pointes de consommations en France

    1_ 17/12/07 : 88 960 MW
    2_ 27/01/06 : 86 280 MW
    3_ 28/02/05 : 86 024 MW
    4_ 26/01/05 : 84 706 MW
    5_ 08/01/03 : 83 080 MW
    6_ 07/01/03 : 81 700 MW
    7_ 17/12/01 : 79 590 MW
    8_ 13/12/01 : 78 660 MW
    9_ 12/12/01 : 77 440 MW
    10_ 11/12/01 : 77 030 MW
    11_ 15/11/01 : 74 900 MW

    Vous voyez pas un pattern non ? (en fait deux : on excède de très loin les capacités nucléaires en hiver et ce pic est de plus en plus élevé tous les ans)

    Vous me la refaites le coup du « le chauffage électrique se fait quand on pompe le moins » ?

    De plus si vous regardez les consommations en France en hiver et en été :

    http://www.rte-france.com/htm/fr/vie/vie_stats_conso_inst.jsp

    Vous verrez qu’il y a une pointe saisonnière (on passe de 40 MW en été à 60 MW en hiver)… et moi je ne serais franchement pas rassuré de voir des centrales nucléaires être arrété 9 mois et utilisé 3 mois par an… Ca voudrait dire que le personnel est au chomage technique 9 mois sur 12, au niveau des contraintes physiques qui péserait sur la centrale ça risque de pas être triste non plus, quand au cout économique de payer les couts gigantesque de construction d’un réacteur nucléaire pour ne pas l’utiliser le plus de temps possible il serait ridiculement élevé. De plus la construction d’une centrale nucléaire oblige à avoir une dette en CO2, si vous la faites marcher par intermittence vous rembourserez moins vite cette dette ce qui donnera un bilan CO2 beaucoup moins intéressant.

    En plus je le répète : personne est incapable de donner quel est (et surtout quel sera!) le cout en CO2 du nucléaire…

    http://www.nature.com/climate/2008/0810/full/climate.2008.99.html

    Parce que des deux cotés de la barricade les deux partis en présence ont trop la trouille de connaitre la vérité à ce sujet et que ça dépend de trop de paramètres sur lequel on a aucune prise (est-ce que la part de nucléaire dans le monde va encore diminuer comme ces dernières années, va-t-elle augmenter ? à quel rythme ? quels seront les sources de minerai d’uranium utilisés ? Est-ce que ça va continuer à être des coproduits d’une autre activité : dans ce cas le cout en CO2 est reporté sur l’activité en question ou est-ce qu’on va commencer excéder la demande du coproduit ce qui voudra dire qu’on impute le cout en CO2 du minage à l’uranium, etc, etc).

    Deuxième point l’électricité en France n’est pas de 30g CO2/kWh et d’ailleurs on utilise jamais de valeurs moyennes…

    Il y a deux façon : la méthode des contenus saisonalisés par usages qui est utilisé actuellement et qui a été introduite par EDF qui impute à chaque utilisation d’appareil les rejets de CO2 des centrales suivant la plage d’utilisation (en faisant la moyenne sur plusieurs années).

    Ce qui donne ça :

    Chauffage 180 gCO2/kWh Eclairage 100 gCO2/kWh Usages ‘intermittents’ 60 gCO2/kWh Usages ‘en base’ 40 gCO2/kWh

    En gros on considère que si on ajoute un chauffage électrique son impact sera égal à la moyenne des émissions du à tous les radiateurs électriques. (pour comparaison : chaudière gaz à condensation 180 gCO2/kWh, chaudière fuel 300 g/kWh, chaudière bois 3-5 g/kWh, architecture passive : près de 0 gCO2/kWh)

    Cette méthodologie a été introduite à la place de la méthode dite du « dernier kWh produit », qui considère que si on ajoute un kWh de charge au réseau électrique, le cout en CO2 lié à cette consommation est le cout en CO2 des moyens mis en place pour répondre à cette consommation.

    http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=2F43E80DCE0CD543BDA32CC6BB8652A11150120271034.pdf

    En 99 le cout du dernier kWh produit au plus fort de l’hiver était à 82% fossile soit 741 g/kWh

    RTE proposé 500 à 600 g/kWh pour le chauffage électrique.

    Donc pour être clair d’un coté le 180 g/kWh est une mesure statistique (on fait la moyenne de ce qui se passe partout en France) de l’autre le 500 g/kWh est une mesure physique (on prend l’électron qui vient nous chauffer et on va jusqu’à sa source).

    Les deux statistiques sont liés : si j’ajoute un radiateur électrique au réseau, on ajoute 500gCO2eq/kWh dans l’atmosphère qui feront augmenter le contenu statistique de 180 gCO2 d’un pouillième de gCO2eq/kWh… Et ceci jusqu’à ce que l’ajout de nouvelles capacités électriques oblige à changer les capacités de production associés au réseau (par exemple en rajoutant beaucoup d’éolien parce que les périodes de pointes en chaleur correspondent au moment ou le vent souffle sur les espaces à chauffer 😉 ) ce qui oblige à tout recalculer…

    C’est la même chose pour le remplacement des chauffages électriques : plus je remplace les chauffages électriques par des chaudières à bois et plus je diminue l’impact global du chauffage électrique sur l’atmosphère jusqu’à ce que la conséquence soit un changement du mode de fonctionnement du réseau et là on recalcule tout…

    Dans les deux cas (remplacement ou augmentation du parc) on peut d’ailleurs arriver à un résultat inférieur ou supérieur à la situation précédente…

    En plus suivant que l’on prend la moyenne sur 20 ans, sur 10 ans ou sur 5 ans on obtient pas la même chose pour les 180g… Par exemple : vous avez EDF qui fait son calcul en considérant des projections sur le mix énergétique en 2020 et qui dit : vu que le mix énergétique sera celui là on aura 130 g/kWh en moyenne entre 2006 et 2020 donc il faut mettre 130g/kWh et GDF qui en prenant le même calcul et les mêmes données indique que pour 2001 à 2006 le chauffage électrique aura dégagé 280 g/kWh et qu’il faut donc se baser sur cette valeur… Faites vos jeux messieurs dames rien ne va plus…

    Il est donc totalement ridicule de prendre le taux de CO2 comme valeur pour une norme parce que ça bouge tout le temps (ce qui est quand même dommage pour une norme qui s’applique à des batiments dont la durée de vie se compte en dizaine d’années), d’autant plus que le contenu en CO2 dépend aussi bien de l’état du réseau français que de l’état du réseau européen (ben oui l’équilibrage de charge se fait au niveau européen)…

    Tout ce qu’on sait c’est que chaque tonnes d’uranium (ou de gaz, ou de charbon, ou de pétrole…) utilisés c’est une tonne de carburant bon marché en moins pour les générations futures et autant d’emmerdes pour les générations présentes qui se rendent compte que leurs ainés ont un peu préjugés de leurs « ingéniosité » qui était censée répondre à la dette écologique et économique qui leur a permis de se la couler douce. Donc qu’est ce qu’on fait de cette tonne on la gaspille ou on l’utilise au mieux ?

    Pour passer à 50kWh_primaire avec l’électrique, il y a énormément de solutions de toutes façons : faire des logements qui ne consomme que 20kWh/m², réaliste en immeuble dès qu’on a un architecte qui sait jouer avec les orientations et les fenêtres et qui donne un cout du batiment moins cher (je rappelle que le cout du batiment doit se compter en tant que cout d’usage = cout de construction + cout d’utilisation sur un certain nombres d’années)

    Utilisation de la domotique qui permet d’arriver à une meilleure régulation (division des consommations par deux dans un batiment bien isolée) et évite de chauffer au delà de la température de confort en tenant mieux en compte les gains gratuits.

    Amélioration de l’efficacité des centrales ! On a un rendement de m. dans les centrales nucléaires parce qu’on surproduit et qu’on est incapable de trouver un partenaire industriel capable d’utiliser 1,5GW de vapeur qui ferme 4 semaines par an pour réparation et rechargement du combustible mais si au lieu de prendre les paquebots d’Areva on allait passer commande des futurs réacteurs chinois ou sud africain de 200MW il serait possible de faire de la cogénération plus facilement ce qui mettrait l’efficacité de l’électrique à un niveau comparable à l’efficacité du thermique. Une autre solution ce serait d’introduire une activité fortement consommatrice de chaleur du style thermolyse de l’eau pour produire de l’hydrogène (mais bon au niveau sécurité…euh…ouais…) pour rentabiliser tous ces gaspillages.

    PS: ça m’étonnerait qu’on remplace les chauffages électriques dans les HLM par des chaudières au bois ou à gaz pour la simple et bonne raison que bien souvent la construction d’un immeuble chauffé à l’électrique rend totalement irreversible le choix du système de chauffage du fait de l’absence de cheminée et de local technique…

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