Finalement, les copains de Dobelyou ont tranché en faveur de l’ours polaire. Il figurera bien sur la liste des espèces menacées sur le territoire américain. Mais ce qui est la principale cause de disparition de l’animal, la disparition de la glace de mer sous l’effet du réchauffement climatique, n’a pas été retenu. Kempthorne, le secrétaire d’Etat à l’Intérieur a bien précisé mercredi que le nécessaire serait fait pour éviter que ce classement de l’ours ne soit utiliser pour forcer l’adoption d’une politique contre le réchauffement climatique.
Il faut dire que la ficelle était un peu grosse. En plaçant le climat dans les causes de disparition de l’ours blanc, les organisations de protection de l’environnement avaient une idée en tête. Puis que l’US Endangered Species Act stipule que toute politique doit lutter contre les causes reconnues de disparition d’une espèce, elles espéraient ensuite forcer l’administration américaine à lutter contre le réchauffement. Mais ils sont malins les sbires de Dobelyou. Ils ont vidé la décision de sa substance, la prospection pétrolière pourra se poursuivre en Alaska et l’économie américaine sera libre de cracher du gaz carbonique.
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