Quand les sceptiques piétinent l’éthique

Il y en a qui ne manquent pas d’air pour défendre leur conviction niant le rôle humain dans le réchauffement de la planète. Desmogblog raconte comment le Heartland Institute, réputé pour l’énergie qu’il dépense à combattre l’idée de réchauffement climatique, n’hésite pas à tricher avec les règles les plus élémentaires de la déontologie scientifique.

Imaginez la tête du climatologue français Jean Jouzel quand il a du se découvrir comme « co-auteur » d’un texte de l’activiste Dennis Avery, connu pour mener une foule de croisades, à commencer par celle pour le « réchauffement naturel » ou contre la nourriture bio.

Ce texte d’Avery, qui remonte à septembre dernier, affirme détailler les travaux de cinq cent chercheurs qui démontrent que le réchauffement provient d’un cycle naturel du climat, que le niveau des océans ne monte pas rapidement, que la biodiversité augmente, que le réchauffement (naturel, of course) réduira le nombre de décès sur la planète, ou encore que le nombre ou l’intensité des tempêtes ira en diminuant…

Depuis la parution du texte, la polémique ne s’est jamais arrêtée. Des dizaines de chercheurs ont réclamé publiquement le retrait de leur nom sur cette liste. Ce que les responsables du Heartland se refusent à faire. On y explique que les auteurs sont des références bibliographiques, et que rien ne permet de refuser d’être référencé dans une bibliographie. Ce qui est parfaitement exact.

Mais là où le Heartland est parfaitement faux cul, c’est que les scientifiques cités sont qualifiés de « co-auteurs ». Ne figurent que leur nom, celui de leur laboratoire et leur pays. Nulle mention n’est faite de leurs travaux. Cette liste honteuse n’est pas une bibliographie. Desmogblog a contacté quelque 150 de 500 personnes citées: aucun n’a été contactée avant la publication du texte du Heartland ou donné un quelconque accord pour l’utilisation de son patronyme.

En début de semaine, le patron du Heartland a répondu aux attaques lancées par Desmogblog. Il reconnaît avoir changé le titre du communiqué accompagnant le texte. Excusez du peu: la version originale parlait de « 500 chercheurs qui ont des doutes documentés sur le réchauffement climatique d’origine humaine ». Il indique désormais « 500 chercheurs dont les travaux contredisent la thèse d’un réchauffement provoqué par l’homme ». Jean Jouzel appréciera cette subtile différence…

Image © D.Dq 2007

23 commentaires

  1. S’il y a des dizaines de chercheurs qui réclament le retrait de leurs noms, ça veut dire qu’il y a au moins 400 qui consentent de rester sur la liste alors? Si c’est pas un consensus… 😉
    C’est vrai quoi, vous ne vous offusquez pas que moins de 50 chercheurs écrivent le Résumé pour Décideurs du GIEC, seul document qui sera lu par politiciens et médias, et se réclament parler au nom de « 2500 experts du climats » qui eux même se réclament de parler au nom du « consensus scientifique », si ?

    Mais boutade à part, je ne vois pas quelle reproche vous faites à Avery pour avoir inclus Jean Jouzel dans sa liste de « chercheurs dont les travaux contredisent la thèse d’un réchauffement provoqué par l’homme” ?

    Jouzel et al ont justement publié des analyses de forages glaciaires qui montrent que les fluctuations de CO2 se produisent 500 à 2000 ans APRES les changements climatiques sur ces 500.000 dernières années. A moins de croire que c’est la queue qui remue le chien, ses résultats montrent donc que c’est la température qui a fait varier le CO2 (cf loi de Henry) et non l’inverse. Mais ça, Jouzel est trop habitué au mensonge par omission pour le crier sur les toits. Celui qui piétine l’éthique dans l’histoire, c’est bien Jouzel pour avoir dit publiquement que la présentation d’Al Gore est « tout à fait exacte » alors qu’il sait très bien, de part sa spécialité de glaciologue, que le lien fait par Al Gore entre CO2 et température, en particulier dans le slide sur les cycles de Milankovitch, est mensonger. L’hôpital qui se fout de la charité quoi.

  2. @ Minitax. Vous ne pouvez pas nier que l’augmentation du taux de Co2 dans l’atmosphère est largement du à l’homme. Vous n’allez pas nier non plus le fait que l’acidification de l’océan est causée par l’augmentation du taux de Co2. Que dire de l’acidification de l’océan, est-ce une bonne chose? Je resterai convaincu jusqu’au bout de l’effet non négligeable de l’homme sur son environnement. Il n’y a qu’à aller sur Google Earth pour noter l’action significative de l’homme sur la terre. Hélas, les sceptiques ont déjà gagné … Je crains que le jour où il n’y aura plus de sceptiques, la situation sera vraiment grave. De plus en plus de climatologue (comme James Hansen) sont convaincus que nous sommes déjà allés beaucoup trop loin.

  3. @miniTAX, vous êtes vraiment impayable! Evidemment que l’augmentation de CO2 lors des interglaciaires est due à l’augmentation de température provoquée par les cycles de Milankovitch et qu’il y a un décalage de quelques centaines d’années car le processus prend du temps .Est-ce dû à un dégazage( loi de Henry) ou à un déstockage des sols?Et cette augmentation a provoqué une augmentation supplémentaire de température. Si donc il existait actuellement une augmentation du CO2 due à une augmentation de température due à des phénomènes solaires ou astronomiques ( ou autres, lesquels?), nous serions alors d’autant plus c… d’en rajouter comme nous le faisons, et de provoquer ainsi une augmentation supplémentaire de température!

    Auriez-vous encore moins de subtilité qu’Al Gore?Et quant à dire que Jouzel pratique le mensonge par omission, vous ne manquez pas d’air!

  4. @2 Je ne comprends pas ce que vous entendez par « augmentation du CO2 largement due à l’homme ». Ca veut dire quoi « largement » ? Citez nous une source, une SEULE qui donne un pourcentage même avec +-100% d’incertitude.

    Quant à l’acidification, comment savez vous que les océans se sont acidifiés ? Et par rapport à quoi ?
    Avez-vous une mesure qui confirme ce que vous dites ? Non évidemment, c’est juste le résultat de « modèles ». Quel dommage.

  5. @miniTAX. Etes-vous prêt à nier que l’utilisation de moteurs à combustion dégage du CO2? La combustion d’énergie fossile rejette-t-elle du CO2 dans l’atmosphère? Où va ce CO2? Dans l’espace?

    Etes-vous prêt à nier que le taux de CO2 a fluctué entre 180ppm et 280ppm durant ces derniers 500.000 ans et que le taux actuel est de 380pmm? Le taux de CO2 présent dans l’atmosphère est-il en augmentation? Etes-vous prêt à nier que le CO2 est un gaz à effet de serre et que le terre se rechauffe présentement?

    Comment peut-il se faire que les stocks d’énergies fossilles (aussi immenses soient-ils) sont nettement à la baisse? Comptez les moteurs et vous comprendrez … Comment se fait-il qu’aussi minuscules que nous soyons, nous puissions avoir une quelconque incidence sur les napes pétrolifères et aquifères? Mathématiques élémentaires !

    Etes-vous prêt à nier que l’océan est un puit de carbone et que si le taux de CO2 atmosphérique augmente, le PH des océans baisse? Chimie élémentaire !

  6. @miniTAX, décidemment, vous êtes de plus en plus impayable ! L’homme envoie maintenant dans l’atmosphère CHAQUE ANNEE , en brûlant les combustibles fossiles et les forêts, des quantités de CO2 représentant plus de 1% de ce que contient actuellement cette atmosphère en CO2 et çà va être 2% dans 20 ans! Pas besoin de chercher une référence pour trouver çà, il suffit de quelques règles de 3 qui sont parfaitement à votre portée!

  7. @5 Je ne peux pas nier quelque chose que personne ne connaît !
    Quand vous affirmez comme si vous connaissez, la moindre des choses, c’est de citer des sources crédibles et de quantifier et non de faire diversion avec des figures rhétoriques d’un banal à pleurer. Alors répondez à ma question: citez moi une étude qui quantifie la part de CO2 d’origine humaine dans la hausse récente de CO2. Une seule.

    Quant à dire que le « CO2 a fluctué entre 180ppm et 280ppm durant ces derniers 500.000 ans », non mais lol quoi.
    – D’un, comparer des mesures de forages glaciaires avec les mesures directes modernes de CO2, c’est comme comparer pompe et poire.
    – De deux, savez vous combien d’années séparent 2 points de mesure de CO2 pour il y a 100.000 ans? Mille ans voire plus. Donc s’il y avait une hausse comme celle mesurée depuis 50 ans par les instruments modernes, on ne la verrait pas. Comparer comme si on connaissait le CO2 d’il y a 100.000 ans avec la précision actuelle, c’est pure ignorance. Autant prétendre qu’on connaît bien la manière de se laver de l’homme de Cro-Magnon.

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    Etes-vous prêt à nier que l’océan est un puit de carbone et que si le taux de CO2 atmosphérique augmente, le PH des océans baisse? Chimie élémentaire !
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    Oui mais votre argument simpliste ne tient pas debout. C’est comme dire « manger fait grandir. Biologie élémentaire ».
    Au cas où ça vous a échappé, l’océan, ce n’est pas que de la chimie, ça grouille de vie. Et que connaissez-vous des mécanismes biologique d’absorption de CO2 de l’océan ? Rien visiblement.
    En quoi croyez vous que les falaises de craies ou les réserves de gaz ou de pétrole au fond des mers sont faites? Bingo, de CO2.

    Ma question est pourtant simple. Vous affirmez que les océans s’acidifient. Alors montrez à nous tous une série de MESURES représentative qui montrent que le pH des océans a diminué. Si vous ne pouvez pas, alors désolé d’être aussi direct mais soit vous êtes d’une crédulité sans borne, soit vous ne connaissez pas le fonctionnement du raisonnement scientifique. Mais puisque vous semblez si sûr de votre affaire, je ne doute pas que vous n’aurez aucun mal à nous trouver des mesures irréfutables.

    P.S. Aucun stock d’énergie fossile n’est en baisse, n’affirmez pas des choses aussi fausses ! Les réserves prouvées de pétrole augmentent CHAQUE année, malgré qu’on en consomme 87 Mbarils/jour !

  8. @6 BMD, les émissions de CO2 de l’homme (7 Gt/an) représentent 3% des échanges NATURELS entre l’atmosphère et la biosphère (100 Gt/an continent, 100 Gt/an océans), échanges naturels dont on connaît le bilan à 10% près (et encore, vu les chiffres différents d’une source à l’autre, l’incertitude serait même plutôt de 20%). Donc les émissions humaines restent de l’ordre du bruit. D’ailleurs, ça représente un ajout de 1%/an mais la hausse n’est que de 0,5%/an, l’autre moitié étant supposé absorbé par la biosphère. Je dis bien supposé parce que le devenir de 1/3 du CO2 est totalement inconnu au point que les réchauffistes sont obligés d’introduire la notion de « missing sink » (cf Google) pour en tenir compte.
    Bref, il suffit de creuser un peu la question pour se rendre compte que les climatologues ne savent pas grand chose du bilan de CO2. Mais ça, vu la prétention de savoir dont vous vous parez, je doute que vous l’ayiez fait.

  9. « nous serions alors d’autant plus c… d’en rajouter comme nous le faisons, et de provoquer ainsi une augmentation supplémentaire de température! »

    Votre argument relève de la pure croyance. Supposons que la hausse de CO2 entraîne une hausse de température de l’ampleur prétendue par le GIEC (qui soit dit en passant ne sait toujours pas si un doublement de CO2 provoque un réchauffement de 1.5°C ou 4.5°C), la température de la Terre étant de 15°C (ou de 14°C selon d’autres sources mais hey, c’est la « science » climatique), ce serait c.. de faire croire que les être vivants ne profitent pas de 3°C de plus alors que la température optimale pour l’homme (qui est apparu sous les tropiques, rappelons le), c’est 26°C. La température moyenne en France, c’est 12°C, en Floride, c’est 20°C. Si le climat en France était plus agréable que celui en Floride, ça se saurait. Singapour ou Bangkok, c’est 26°C. La température n’a jamais empêché les gens qui y vivent de prospérer.

    Bref, la religion du catastrophisme réchauffiste s’appuie sur des prémisses tellement extravagantes qu’elle ne peut que se crasher un jour avec perte et fracas.

    Ceux qui s’inquiètent sincèrement pour l’environnement et qui espèrent surfer sur cette vaste arnaque feraient plutôt mieux de s’en éloigner en courant et de se concentrer sur les vraies causes (et Dieu sait s’il y en a) . Le plus tôt sera le mieux pour ce qui leur reste de crédibilité.

  10. Vous êtes un sceptique du changement climatique d’origine atrophique et vous semblez également être un sceptique du Peak Oil. Vous êtes optimiste, tant mieux pour vous… Comme je l’ai dit au début, le jour où il n’y aura plus de sceptiques, la situation sera vraiment grave, donc, d’un certain point de vue je suis assez content que vous dites ce que vous dites (car, depuis toujours, il y des choses que les humains s’interdisent de dire). Merci à vous, et prions la terre pour que vous ayez raison. Je n’en reste pas moins convaincu de l’état critique de la situation.

    – Pour tous ceux qui, comme moi, sont tristes que nous ne relevions pas le défi du dérèglement climatique, je vous propose de visiter le site de Bill McKibben (www.350.org). Inspiré par James Hansen, il propose de revenir à un niveau de 350ppm (niveau atteint en 1990). Cela semble irréalisable mais si ça nous permet d’aller dans le bons sens…

    – Pour tous les sceptiques qui veulent mettre à l’épreuve leur argumentation, je vous propose de regarder la vidéo sur Youtube : « The American Denial of Global Warming »
    (Naomi Oreskes).

    – Réflexion sur la science : Comme rien ne peut être définitivement prouvé (exigence scientifique de base : ceci est vrai jusqu’à preuve du contraire) le doute persiste indéfiniment. Ce qui est fou avec la science, c’est que plus elle avance, plus elle découvre que son ignorance est grande. Donc plus on cherche, plus on remarque qu’on ne connaît rien. Heureusement, les scientifiques arrivent à des formes de consensus (jamais à 100%) qui permettent à la science de continuer à avancer.

  11. @miniTAX. Le Changement Climatique, ce n’est pas juste une augmentation moyenne de la température, c’est surtout une augmentation de la variabilité climatique. Alors que civilisation humaine a pu se développer grâce une variabilité modérée du climat, une forme de stabilité climatique, nous allons entrer dans une ère d’instabilité climatique durable où l’on ne pourra plus dire quel sera le climat ici et demain. Les prévisions prévoient que l’on ne pourra plus prévoir (cultiver quoi et où). C’est comme cela que je le vois, et de nouveau, j’espère sincèrement avoir tort.

  12. @10, oui donc bref, pour balancer de vagues généralités apocalyptiques, ça vous savez bien faire mais dès qu’il s’agit de répondre à 2 questions simples et précises (réf. des MESURES de pH des océans et part anthropique dans la hausse du CO2 atmosphérique), il n’y a plus personne.
    Alors continuez à faire illusion en brassant du « hot air » mais ne vous réclamez pas parler au nom de la science. La science, c’est tout sauf des affirmations en l’air et la fuite du débat rationnel.

    Quant à citer Hansen comme si c’était une référence, c’est franchement pathétique. Hansen est celui qui a déclaré dans Natural Science 2003 :
    « Insister sur les scénarios extrêmes peut avoir été justifié à un moment où le public et les décideurs étaient relativement inconscient du problème du réchauffement global. Maintenant cependant, il est nécessaire d’avoir des scénarios climatiques démontrablement objectifs conformes à la réalité du moment. »

    En clair, il trouvait normal d’exagérer pour faire passer sa croyance auprès des politiciens et le grand public. Et maintenant on l’entend se plaindre que le GIEC serait trop timide dans les prédictions de catastrophes climatiques. Qui vous dit alors que cette fois-ci, il n’a pas continué à exagérer ?

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    Donc plus on cherche, plus on remarque qu’on ne connaît rien. Heureusement, les scientifiques arrivent à des formes de consensus (jamais à 100%) qui permettent à la science de continuer à avancer.
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    C’est PAS le consensus qui permet à la science d’avancer. Si c’était le cas, on en serait encore à croire que le soleil tourne autour de la Terre (Bruno a été exécuté pour croire au contraire et son contemporain Galilée n’a eu la vie sauve qu’en se reniant), que les continents ne dérivent pas ou que l’ulcère de l’estomac est causé par le stress et non par l’helicobacter pylori. Les scientifiques ne sont jamais d’accord sur rien, même pas sur la relativité générale et comme par miracle, il y aurait consensus sur la théorie de l’effet de serre anthropique où l’on ne connaît même pas la part de CO2 d’origine humaine dans la hausse atmosphérique de ces dernières décennies ?

    En science, il n’y a pas de consensus. Point barre. Il y a des consensus en économie, en politique ou sur la meilleure manière de décortiquer les crevettes mais certainement pas en science. Et justement, si les tenants du réchauffement anthropique sont si prompts à se réclamer du consensus, c’est pour pouvoir se réfugier derrière un argument d’autorité (nous, la majorité avons forcément raison) parce scientifiquement, leur théorie ne vaut pas un clou.

  13. L’année 2007 est la seconde plus chaude jamais mesurée alors qu’on est à la fois dans une période marquée par un cycle naturel de refroidissement et une année ou l’activité solaire est à son minimum… ( http://www.columbia.edu/~jeh1/mailings/20080114_GISTEMP.pdf ).

    Sinon sur le fait qu’une hausse de température serait agréable pour l’être humain, je suis pas certain que ce sera un avis partagé quand on pourra attraper le paludisme dans le sud de la France…

    Et j’ai toujours pas compris ce qu’on risque à combattre les émissions de gaz à effets de serre anthropomorphiques ? Faire des économies et respirer un air plus pur ? Mon dieu, c’est vrai qu’il faut empêcher ça, ce serait vraiment trop grave si ça arrivait…

  14. @miniTAX. « En science, il n’y a pas de consensus. Point barre. Il y a des consensus en économie, en politique ou sur la meilleure manière de décortiquer les crevettes mais certainement pas en science » – Celle là je m’en souviendrai encore longtemps.

    Vous semblez croire aux vertus de l’économie. Croyez-vous que 100% des économistes sont d’accord pour dire que le néo-libéralisme mène à plus de liberté, voire plus de bien être, voire moins de concentration du capital … Non bien sûr. Le consensus économique et politique est très loin d’être atteint. Il n’y a qu’à voir les partis politiques se déchirer sur la mondialisation. Croyez-vous que 100% des scientifiques ne sont pas d’accord pour dire qu’un être vivant meurt un jour. Tout ce qui est né meurt un jour. Celui qui dit autre chose est un charlatan. Contrediriez-vous la thèse selon laquelle l’eau est indispensable à la vie. Il y a certains consensus scientifiques, bien moins de consensus politiques et économiques… Poussé à l’extrême, il n’y a aucun consensus de quelque sorte que se soit.

    Vous vous discréditez vous même en disant que les scientifiques ne sont jamais d’accord car il y a toujours eu et il y aura toujours des provocateurs qui jouissent en disant le contraire de ce que tout le monde dit, cela leur donne le sentiment d’être seul contre tous, des vrais héros (cfr. Claude Alègre). C’est gens sont peu mais font beaucoup de bruits. Ils sont irresponsables mais il faut protéger leur liberté d’expression… même si la survie de l’humanité est en jeu ? Là je ne sais pas…

    On est tous d’accord qu’il ne faut pas écouter les provocateurs qui disent le contraire des autres juste pour montrer qu’ils existent.

  15. @13 Non, l’année 2007 n’est certainement pas la seconde année la plus chaude (cf sources ici par exemple : http://skyfal.free.fr/?p=199 ) . Vérifiez vos données avant d’avancer de telles énormités.

    Et pour le paludisme, s’il apparaissait dans le Sud de la France, ce ne serait pas à cause d’une hausse de température, même de 5°C. Pour la simple et bonne raison qu’il a existé depuis des siècles en Europe, même en Scandinavie et jusqu’à l’île d’Archange et que la plus grosse épidémie de paludisme avait eu lieu en Sibérie au début du 20e siècle.

    Quant à prétendre qu’on ne risque rien à combattre les émissions de gaz à effet de serre, c’est carrément somptueux. Le fiasco des biocarburants dans la crise alimentaire mondiale qui se passe juste vos yeux, ça ne vous dit rien ? Et pour combattre quoi ? Rien puisque les émissions de GES n’ont cessé d’augmenter, même au sein de l’UE, chantre de la « protection du climat ».

    On n’est même pas fichu de sauver nos vieux et nos SDF ou de dépolluer nos rivières ou nos fossés, l’ONU n’a même pas les moyens pour donner de l’eau propre et des soins élémentaires ou pour combattre des maladies facilement évitables comme le paludisme, la bilharziose (seconde endémie mondiale après le paludisme), la tuberculose… qui font plusieurs millions de morts PAR AN et on voudrait sauver le climat ? Non mais il faut arrêter de nous raconter des blagues.

    Ils sont où maintenant les idiots de l’ONU qui détournent les moyens et l’attention pour combattre le risque hypothétique du RC au lieu de s’occuper des vrais dangers avérés présents dont on connaît bien l’impact et les solutions. Ils sont où les initiateurs des subventions massives pour encourager la production de biocarburants ? On en fait quoi, de la chair à pâté pour nourrir les émeutiers de la faim ?

  16. @ Lesneclaes

    « Etes-vous prêt à nier que l’utilisation de moteurs à combustion dégage du CO2? La combustion d’énergie fossile rejette-t-elle du CO2 dans l’atmosphère?»

    Le CO2 est un gentil gaz mais je propose quelques solutions pour l’éradiquer :

    D’abord supprimer le champagne et tous les vins mousseux… qui en sont pleins.

    Bien entendu on pourrait envisager des solutions plus… radicales…

    Si ce n’est pas suffisant éradiquer l’espèce humaine qui ne fait rien qu’à balancer du CO2 partout sur cette terre simplement en expirant…

    Comment…??? Un peu radical…???

    Mais non c’est une boutade…!!!!!!!!!

  17. @ Lesneclaes

    «Alors que civilisation humaine a pu se développer grâce une variabilité modérée du climat, une forme de stabilité climatique, nous allons entrer dans une ère d’instabilité climatique durable où l’on ne pourra plus dire quel sera le climat ici et demain.»

    Désolé, je n’avais pas lu ta diatribe sur la « survie de l’humanité »… rien que ça… et tout ça à cause du CO2…

    Question : Tu crois vraiment à ces balivernes ???

    Comment ??? Tu travailles pour le GIEC… Ah bon je comprends tout…!!!!!!

  18. @ miniTAX

    «Ils sont où maintenant les idiots de l’ONU qui détournent les moyens et l’attention pour combattre le risque hypothétique du RC au lieu de s’occuper des vrais dangers avérés présents dont on connaît bien l’impact et les solutions. Ils sont où les initiateurs des subventions massives pour encourager la production de biocarburants ? On en fait quoi, de la chair à pâté pour nourrir les émeutiers de la faim ?»

    MERCI ! Ça fait du bien de lire des phrases sensées…!!!

  19. Supposons que des météorologues prévoient l’évolution d’une tempête en cyclone de catégorie 5. Imaginons que ces mêmes scientifiques prédisent grossièrement l’endroit où pourrait frapper le cyclone et qu’ils alertent les autorités afin qu’elles prennent de mesures de protection pour les populations civiles.

    Imaginons qu’au même moment d’autres scientifiques prédisent que cette même tempête ne devraient pas évoluer en cyclone et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter et qu’il s’agirait plutôt de s’occuper des problèmes d’aujourd’hui plutôt que d’un hypothétique catastrophe demain (cfr. les astrologues birmans qui se considèrent presque supérieurs aux scientifiques).

    Allez-vous risquer de mettre à mal l’économie du pays en paralysant le pays pendant un ou deux jours? Est-ce une bonne option que de dire au gens de se barricader chez eux, voire de fuire un région à cause d’un hypothétique cyclone?

    Avant Katrina par exemple, de nombreux rapports avaient prédis (depuis plus d’une vingtaine d’années) le scénario qui s’est réalisé. Fallait-il prendre au sérieux ces hypothétiques prédictions ?

    Principe de précaution ou pas?

    Même si je ne doute pas de la bonne foi des catastrophistes en matière de dérèglement climatique, je suis pour se préparer au pire en général, cela laisse une marge de manœuvre quoi qu’il se passe. Je ne me permettrait pas de parier.

  20. @miniTAX, et un raton laveur! Vous n’avez pas votre pareil pour détourner l’attention en mélangeant tous les sujets. Si le sujet est le climat, parlons du climat! Est-ce parce que vous ne vous vous sentez pas convaincant là-dessus que vous éprouvez le besoin de parler d’autre chose?

  21. « Le fiasco des biocarburants dans la crise alimentaire mondiale qui se passe juste vos yeux, ça ne vous dit rien ? »

    Déjà aucune analyse sérieuse ne relie la crise alimentaire mondiale (qui est plutot une crise du pouvoir d’achat fortement lié à la hausse des couts de l’énergie mais passons…) aux programmes de biocarburant, deuxièmement vous vous rendez compte que votre seul exemple est un programme qui n’a strictement rien à voir avec la lutte contre le réchauffement climatique vu qu’il vient de l’administration Bush qui nie le sujet jusqu’à en censurer ses propres services scientifiques sur le sujet ?

  22. « Déjà aucune analyse sérieuse ne relie la crise alimentaire mondiale (qui est plutot une crise du pouvoir d’achat fortement lié à la hausse des couts de l’énergie mais passons…) aux programmes de biocarburant »
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    @21
    Toutes les agences internationales ont déclaré à un moment ou à une autre que les biocarburants ont grandement contribué à cette hausse récente des prix des produits agricoles (googler biofuels FAO, biofuels worldbank, biofuels IMF, biofuels UE, biofuels OECD …).
    Le président de la World Bank Robert Zoellick a dit « Demand for ethanol and other biofuels is a significant contributor to soaring food prices around the world ». Jean Ziegler, rapport spécial de l’ONU a dit que « les biocarburants sont un crime contre l’humanité ».
    Mais vous, vous niez que les biocarburants ont eu un grande rôle dans ce fiasco alimentaire ? Vous êtes un négationniste alors.

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    « programme qui n’a strictement rien à voir avec la lutte contre le réchauffement climatique vu qu’il vient de l’administration Bush qui nie le sujet »
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    Non, l’administration Bush ne nie pas le réchauffement climatique. Elle a financé le bioéthanol à hauteur de plusieurs milliards $ de subvention justement dans le cadre de la « lutte » contre le réchauffement climatique. Renseignez-vous un minimum avant de sortir des énormités.

  23. Ces innombrables débats sont stériles.

    Je constate :

    1/ que les scientifiques publient des articles aux conclusions diamétralement opposées les un des autres (il y a quelques mois, la calotte au pôle sud fondait à un rythme alarmant, et aujourd’hui, sur ce même blog, on apprend que finalement tout n’est pas si grave).

    2/ que leurs méthodes sont tout sauf fiables (cf. les relevés de températures au sol aux US via leurs stations météo, jadis en pleine cambrousse et aujourd’hui dans des banlieues bitumées, expansion urbaine oblige).

    3/ que le grand public, qui n’y connaît strictement rien, saute sur la première émission à scandale ou billet à sensation et fait sienne les opinions les plus diverses (je fais partie de cette dernière catégorie).

    4/ que la question du climat est devenue une question politique, coupant court à tout débat contradictoire, les tenants d’opinions contraires au courant dominant passant pour des hérétiques (cf. la « discussion » ci-dessus)

    5/ et enfin, et c’est peut-être là le plus important, parmi ceux qui tiennent pour acquis le réchauffement d’origine humaine de la planète, très très rares sont ceux prêts à remettre en cause de manière radicale leur mode de vie, pour mettre enfin leurs actes à la hauteur de leur indignation et de leur promptitude à lapider leur voisin.

    Bref, dans l’histoire, on en sait pas grand chose, pas même les « scientifiques », mais il est de bon ton de hurler avec la meute, et de crier haro sur un baudet quelconque, en entendant par là même de se donner bonne conscience (je trie mes déchets, moi, môssieur).

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