Je ne sais pas qui a le premier trouvé ce terme. Moi, je l’ai trouvé dans The Register. Mais il désigne à merveille le premier vol d’un 747, sous les couleurs du Virgin Airways de Richard Branson, qui était alimenté en partie par un agrocarburant.Dans le concert de protestations qui a suivi ce vol pas si vert, on n’avait entendu que des voix écologistes. Mais en Grande-Bretagne, le patron de la Royal Society of Chemistry a joint sa propre voix en dégommant l’initiative. John Pike a expliqué pourquoi l’agrocarburant est un moyen extraordinairement peu efficace de convertir de l’énergie solaire en carburant. Pour lui, si on remplaçait les champs par des panneaux solaires pour produire de l’électricité et électrolyser de l’eau, on récupérerait vingt fois plus d’énergie à l’hectare qu’en cultivant des agrocarburants.
Au passage, Pike s’est offert le luxe de dézinguer le concept de compensation de carbone si couru pour se donner bonne conscience quand on veut faire semblant de se préoccuper de l’effet de serre sans changer une once de ses habitudes. Le seul problème, c’est que Pike est un ancien de l’industrie pétrolière. Alors sa sortie est-elle guidée par le bon sens ou par la volonté de préserver le business de ses anciens camarades de jeu?
Richard Branson est conscient des effets pervers des agrocarburants. C’est pourquoi il envisage de d’aller plus loin dans la fabrication de biocarburant à base d’algues, plus efficace et moins dangereux pour l’environnement alimentaire.
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