A cette période de l’année, les navires venus d’Extrême-orient se pressent dans les îles Falklands (malouines) en quête d’un permis de pêche. Cette région de l’Atlantique sud, sous pavillon britannique, est particulièrement riche en petits calamars qui font la fortune des grossistes de Taïwan et de Corée du sud.
Mais à Port-Stanley, les garde-côtes ont repêché une toute autre cargaison la semaine dernière: pas moins de dix marins du Jih Da Gan, un navire taïwanais, ont sauté dans les eaux glaciales de l’océan. Deux sont portés disparus. Les survivants, chinois et indonésiens, n’ont pas eu grand mal à expliquer la cause de cette «désertion»: ils portaient de traces de coups et semblaient terrorisés à l’idée d’être réembarqués sur leur bateau, raconte le Penguin News, l’hebdomadaire d’information des îles Falklands. Après plusieurs jours d’enquête à terre, compliquée par les barrières linguistiques, la police de sa majesté a investi le Jih Da Gan samedi et arrêté un membre de l’équipage.
La presse sud-africaine n’a pas fait état d’une telle désertion quand le Jih Da Gan a fait escale à Cape Town il y a quelques semaines. Si c’est bien le même navire, le Jih Da Gan aurait quitté les côtes africaines le 17 janvier dernier, après une escale de 24 heures. (C’est fou ce qu’on trouve sur le net de nos jours…)
Le Penguin News raconte que la plupart des marins qui travaillent dans cette flotte de pêche venue d’Asie, sont payés au lance-pierre et ne mettent pratiquement jamais le pied à terre. Ceux qui ont voulu fouler le sol de la colonie britannique n’ont pas eu de chance. Non seulement la pêche surexploite bien des stocks d’animaux, elle viole aussi les droits de l’homme les plus élémentaires.
c très interessant je trouve puisque je fait une recherche sur les clamars pour faire un savais-tu?
je vous envoyerai un copis de mon livre a la prochaine…