Bon, je ne vais pas vous redire en détail les principales conclusion des scientifiques de l’ONU sur le réchauffement climatique. Vous trouverez des choses ici ou là. Et, si vous lisez l’anglais, dans le « résumé à l’intention des décideurs politiques ».
Ce qui est sûr c’est que le réchauffement se précise, et que la
responsabilité de l’homme apparaît plus indiscutable que jamais. Et
que, même dans notre beau pays paraît-il si engagé sur la voie de la
sobriété, la consommation d’énergie ne baisse pas. RTE, qui gère la
distribution électrique en France, rappelait que la consommation
d’électricité continue de croître de 2% par an. Un rappel dans un
étrange communiqué en guise de bilan de l’opération «5 minutes de répit pour la planète»
que 3 millions de foyers ont suivi jeudi soir, entre 19h55 et 20h00.
Plutôt que de se féliciter de cette prise de conscience de l’urgence
climatique, RTE a préféré s’envoyer des fleurs en se vantant d’avoir
réussi à bien gérer la chute, puis le retour à la normale de la
consommation électrique. Une chute de puissance consommée évaluée à 800
MW (EDF n’aura pas trop souffert puisque la perte de chiffre d’affaires
ne dépasse pas 6-7000 euros, si mes calculs sont exacts).
Tout ce barnum pour 800MW, toujours aussi marrant les bobos. Toutes ces gesticulations n’apporterons aucune solution au problème de l’empreinte écologique de l’homme. La seule solution est d’augmenter le bien-être (donc l’activité) tout en réduisant la consommation d’énergie.
C’est un projet de société global et positif qu’il faut promouvoir, pas des gadgets ou des prophètes tel Nicolas Hulot qui font de l’écologie une mode, voire une religion, avec tous les dangers, notamment de rejet à terme, que cela comporte.