Taire le rare

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La préservation des espèces est une activité difficile. Aux amateurs anglophones, et prêts à décrypter une publication scientifique, je ne peux que recommander la lecture du papier publié par une équipe sous l’égide du CNRS dans l’excellente revue scientifique (et gratuite) PLoS Biology. Les chercheurs y montrent qu’il vaudrait peut-être mieux taire la rareté des espèces… sous peine d’accélérer leur extinction. Ils pointent en particulier le goût immodéré de nos congénères fortunés pour se procurer à n’importe quel prix tel ou tel specimen : ils pointent les collectionneurs, les chasseurs de trophées et les amateurs de luxe: certains n’hésitent pas à débourser 250 dollars pour une paire de lèvres de Napoléon, un poisson tropical particulièrement recherché. Avec un effet pervers, par exemple pour le caviar: plus l’esturgeon se raréfie, plus son prix flambe, attisant l’appétit des braconniers. Alors qu’on se le dise, le Napoléon ne vaut pas un clou, le rhinocéros blanc prolifère, l’esturgeon se porte à merveille, et d’ailleurs au rythme de la surpêche industrielle, c’est l’œuf de cabillaud qui devient rare. OK, je sais, le poisson c’est un peu une obsession chez moi…

23 commentaires

  1. Et les pigments chimiques?

    Que pensez-vous de cette profession de foie, de froid, pardon, de fois d’un ami écossais à moi?

    «S.C.Turner, F.D.S.
    Artiste-peintre anglo-ecossais
    Né le 29 novembre …

    » St. Turner débute sa carrière à Londres dans les années soixante-dix dans les pubs et les bars à vins où il réalise des croquis au stylo plume rehaussés de lavis de café, de Guinness ou de vin rouge. Parmi ses clients: Margaret Thatcher, Dustin Hoffman, Dante, Faust, Goete & d’autres… En 1980 il s’installe à Paris. Premier vernissage en 1982 sur une péniche. Trois ans plus tard une aquarelle au Salon d’Automne. Membre de la Royal British Legion à Paris depuis 1986, il monte deux expositions de ses aquarelles en 1987, en 1988 et, une autre avec trois autres artistes, en 1992.

    » Férocement iconoclastes, ses visions sont devenues plus en plus pédagogiques, car une exlication de la situation environnementale et politique actuelle du monde est nécessaire. Il refuse les compromis car il considère que le public a le droit de savoir la réalité derrière l’occultation médiatique de la mondialisation. Il déclare : « Les Chinois disent qu’un tableau vaut mille mots; donc, mes tableaux se doivent d’être de véritables romans de l’actualité. Si j’était fusillé à cause de mes images, tant pis; je n’arrêterais pas. Je m’inscris dans la tradition de Daumier, de mon ancêtre Turner, de Goya, parmi d’autres. Je ne fais rien d’autre que de maintenir une tradition. »

    » En 2004, il travaille comme illustrateur pour les Gueules Cassées ainsi que pour les Médailles Militaires. La même année il expose une vingtaine de ses croquis à la résidence de l’Ambassadeur de G.-B.; en 2005 trois de ses huiles causent une grande controverse lors d’une exposition commémorative de la guerre de 39-45 organisé au Millenium Suite de l’Ambassade Britannique.

    » Techniquement, son travail d’aquarelliste se décline sur trois modes: à côté d’œuvres d’un style « Victorien » très perfectionniste & d’autres « un peu plus floues », impressionistes, il réalise des croquis d’exécution rapide, captant le moment. St. Turner est un des rares portraitistes en aquarelle. Ses couleurs sont des tons naturels et non synthétiques, il n’utilise que le papier d’aquarelle de haute qualité.

    » Ses huiles reflètent son expression du moment et le choix du sujet demande, dit-il, un travail spécifique pour chaque toile. « S’encombrer d’un style particulier ne donne pas assez de latitude d’expression. Le maniérisme est atrophisme. »

    »Les acryliques pour lui n’ont pas le même éclat, car depourvues de la brillance des pigments naturels et conçues par les chimistes et non par les artistes, elles demandent une lumière halogène et des pigments synthètiques pour leur donner vie. Elles ne sont pas pour lui. Steven Turner se sent très à l’aise avec les matières nobles, les pigments, les glacis de thérébentine, le vernis damar et l’huile de lin. »

    Commentaire de Morganisons-nous: oui… c’est bien beau tout cela mais l’huile de lin jaunit.

    Et pour moi, il n’y a rien d’incompatible à être chimiste ET artistes. Et les artistes… N’est-ce pas Zurdo? Un autre jour je vous donnerais une citation de Primo Lévi sur le carbone, faites-moi y penser.

    – – – – –

    Et à propos tous ces produits antiques que vous vantez, ne sont-ils pas eux-mêmes un tantinet toxiques?
    L’humanité n’a pas attendu l’industrie moderne pour s’empoisonner. Les romains au plomb, les égyptiens à je ne sais plus quoi, et les Belges?

    -Bon, vous me direz, il y a pollution personnelle et globale. De l’«entourage immédiat» (hum hum hum…) au chinois qui cultive son champ sans se soucier de rien, pour l’humanité physique et notre santé mentale, cela nuît grave… Certes, certes, l’écologie c’est compliquée, mais c’est comme la peinture à l’huile: il faut partir sur des bases saines, s’mettre et chercher à comprendre.
    S’y mettre surtout. En écologie, déjà tâcher de réfléchir en gardant en pensée les notions d’échelles,

    – de la molécule, la chlorophylle pour ne pas la nommer, qui fait tourner toute la machine en transformant l’énergie du soleil en énergie biochimique,

    – à l’atmosphère, le grand intégrateur PHYSIQUE (avec l’océan, ne l’oublions-pas, le couple que forme l’atmosphère & océan; le cycle de l’eau; le climat global etc. ), grand intégrateur d’où tout vient et tout repart.

    … Et n’oublions pas la Terre & la MINCE COUCHE qui l’entoure avec sa pellicule de vie, de végétation, ses population à la dynamique parfois galopante, et tout ce notre démographie, notre énergie, notre industrie y ont rajouter, dans ce système si stable et si dynamique, si plastique, mais si fragile…

  2. Donnez-leur un poisson, qu’ils disent, ils mangeront un jour, apprenez-leur à pêcher, qu’ils disent, ils mangeront tous les jours; apprenez leur l’écologie, ils arrêteront de se prendre la tête et de s’empêtrer dans les culpabilités multiples, les convictions hypocrites ou absurdes, les multiples petites lâchetés qui empêtrent l’action, prétexte à tout absence de choix et sauveront peut-être la planète. Sait-on jamais?

    Et nous et même les générations futures pourrons continuer à manger du poisson:

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-842551,0.html

    Le savoir nous sauve des hésitations parkinsonniennes, des «réflexions parkinsoniennes culpabilisantes et de découragement face à ceux qui ne « jouent pas le jeu »», encore qu’ils seront de moins en moins nombreux, et les dilemmes paralisants… Peut-être.

    La peur guette, la panique n’est pas loin: je consomme bien? mais quoi, et où, les sardines, c’est une espèce en voie de disparition ou quoi, et la betterave, c’est capitaliste? j’ai le droit? les moyens? et pour recycler, on fait comment? mais il faut bien bosser pour vivre, et ma voiture? et mon bâteau? et mes électeurs? mieux vaut rouler à l’huile de friture que manger des huître sur mon yaych, ou alors pédaler du vélo et du ciboulot… l’intelligence & l’huile de coude…

    pfff!

  3. ça va les amoureux?

    Et à part cela personne n’a de remarque à faire sur la lacune essentiell des notes, commentaires faciles, pseudo-gloses et diatribes de circonstances (de hurler avec les loups) sur les conneries (en barre) d’Allègre. Où-est-il le temps où Ramade, à Orsay, donnait à critiquer à ses élèves les articles de… de… enfin à l’époque, de l’enfoiré de service du «Fig. Mag.», du «Fig. Mag.» de l’époque, l’époque Alain de Benoist, le Nouvelle Droite, Pauweils & toute la clique…

    Malheur à l’étudiant qui aurait sorti la même bourde face à cet ectoplasme de Barbault (avec de telles pointures, on est bien servi en France! reptilien…), à Anxolabère? en fin aurait sortie la même bourde à même un QCM de l’éducation de masse qur l’écolgie, la plus große de l’article fatal (pour lui) de l’animal (sa connerie désormais sans voile, fini la feuille de vigne, dirait Rosalie), non encore dénoncée que notre sinsitre national a émise, celui-là donc, zéro à l’exercice, en écologie scientifique. Recalé.

    Je crois encore (comme Adrien?) à l’objectivité de la science, mais aussi à ses incomplétudes, incompétences ou tout ce que vous voudrez, compromissions & incompréhension, on peut même convoquer Gödel, Hegel même si vous le voulez, Feyerabend au chiotte et tous les autres, mais on garde la trace. ok. Tu comprends ce que je dis Salade?

  4. Cela fait bien longtemps que je ne mange plus aucun
    poisson,car j’ai appris que souvent ils contenaient
    des métaux lourds,tel le mercure chez le thon.Tous
    les océans et mers sont pollués par des tas de matiè-
    res toxiques,en suspension,et avec l’urbanisation
    galopante des côtes françaises ou monégasques,entre
    autres,cela ne fait qu’empirer.Car,même si on les
    dotait de stations d’épuration très efficaces,la
    pression urbaine estivale augmente,sans cesse,sans
    aucune limite,la pression immobilière,aussi,d’ailleurs.

  5. Je me souviens que quand on a demandé à hubert reeves s’il était raisonnable de continuer les recherches spatiales alors que cet argent on pourrait le réinjecter dans la médecine ou l’environnement, il a répondu que ça l’était car ça génère de l’emploi. Tautologie?. Souvent, on le justifie en disant que ce budget n’est pas si grand comparé au budget militaire.
    Je me demande si je ne vais pas arrêter de grapiller des économies énergétiques. les miennes ne sont pas si grandes comparées aux riches et aux américains.

  6. LETTRE OUVERTE D’UN E.T. BIENVEILLANT

    Habitants de la planète bleue
    Que ceux qui ont des yeux pour comprendre lisent bien ce qui suit :
    l’heure est venue de réaliser que votre expansion illimitée dans tous les domaines mettent sérieusement en péril l’harmonieux équilibre de votre sphère d’accueil. En conséquence, votre survie et celle de vos enfants sont maintenant menacées car les nouvelles données écologiques que vous fabriquez sont artificielles, donc très préjudiciables à votre écosystème.

    Avant même de circuler ou de s’exprimer librement, vos tous premiers droits d’humains doivent être ceux de respirer de l’air non vicié, boire de l’eau non polluée et manger de la nourriture non toxique, toutes conditions indispensables à votre existence biologique.
    Plusieurs fléaux de dimension planétaire se précisant désormais, synonymes de coupes sombres et douloureuses dans vos rangs, une nouvelle révolution, pacifique et écologique cette fois, s’avère autant urgente que nécessaire.

    Pour éloigner le spectre de votre extinction, il suffirait pourtant de vous souvenir, du plus humble au plus puissant, que les Droits de l’Homme passent obligatoirement.par les Droits de la planète qui vous porte et vous nourrit. Respectez et appréciez la naturelle harmonie de la Nature, fruit de centaines de millions d’années de préparation et d’évolution.

    En conséquence, il importe à chacun d’entre vous de vous mobiliser afin d’effectuer les corrections nécessaires à la préservation de votre destinée, tant individuelle que collective.
    Comprenez que plus vous attendrez pour concrétiser cette révolution, plus dramatique sera votre destin, car les forces naturelles gérant votre planète sont plus fortes que vous et sauront trouver l’autre équilibre que vous pensez lui imposer, souvent à votre détriment.

    Pour vous aider à vous souvenir ou réaliser enfin que votre planète bleue, dont vous êtes encore les plus précieux fruits, est vraiment vivante, écoutez sa musique !
    Peut-être alors comprendrez-vous mieux qu’il faut la préserver de la destruction, car c’est votre intérêt évident.
    Sa voix est en outre nécessaire dans la partition de la symphonie des Sphères, hymne universel primordial pour l’établissement et le développement de la Vie.
    Alors protégez-la et partagez-la.
    Merci pour elle

    Eridan Melchizedek, code d’accès 888

  7. quotas de CO2 pour les avions: on vous ment. Dans dix ans, le même scandale que pour l’industrie sortira: ils se sont attribués des quotas trop grands!!
    Normal que le secteur ne rale pas trop!!
    Combien de quotas je me donne pour ne pas éteindre mes guirlandes de noel?

  8. mon quota, inaliénable, sera celui de l’émotion de noel.

  9. séquence émotion, donc…

    mais qu’est-ce donc qui détermine un but?

  10. Lequel? Pour qui? Pour quoi? Pour tous?

    On est trop nombreux déjà.

    Sur ce blog pour commencer.

  11. Voilá Laure!C’est un brésilien que vous écrit.. »avant tard que jamais ».Heureusement il a éveillée un petit sentiment de préservation de la nature dans les gens!Chacun il a une excuse pour détruire ce que nous avons reçu de main baissé.Le Pêcheur,l’Interprise,l’Usine Nucleaire et autres,ils ont une excuse,mais ils oublient que la nature,n’écout pas seulement donne un avis! Nous voyons le chaudement en France,l’Alpes qui ont la neige se fondu et cause probléme à Chambery (station de sky en géneral).Ici au Brésil,40 tonneau de poison son morts à São Paulo par une l’Interprise de Chemie.Enfin nous attendrons que avec ses Avis la conscience des hommens,éveillent avant d’être tard.

  12. Tant que Pujadas passera du réchauffement climatique au Dakar sans état d’âme …

  13. À Dakar,s’il fit la premiére victime! mais ils aiment le sports,qu’est-ce que nous pouvons faire,goût est goût,même par le péril!!

    Tony du Brésil

  14. C’est pas les morts qui émeuvent les foules, c’est l’originalité de leur décès.

    Mort du Dakar = déjà vu.

    Un deuxième tsunami aura déjà beaucoup moins de succès.

  15. Palestine: Israel a arrêté de construire le mur sous prétexte écologique.

    Je le dis tout net: quand l’écologie a plus de pouvoir que les droits de l’homme, il y a aussi un fameux problème.

  16. Manque plus que Le Pen pour signer le pacte écologique de N Hulot…

  17. Pourquoi sommes-nous privé(e)s depuis si longtemps de votre blog ?

  18. Bonjour à tous,

    Cela n’a peut-être rien à voir avec le sujet, quoique.
    Je vous signale l’ouverture d’un blog pour le 1er février. Ce serait chouette si on se comptait…

    http://www.b-i-b.be

    Bien à vous et passez une soirée aux chandelles le 1er.

    Jean-Phi

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