Bon, cette fois, ce sont les vacances dans quelques heures, n’en déplaise aux esprits chagrins. Au moins, ça fera un peu oublier la noirceur de cet été bien mal engagé pour la "Terre": Famine, sécheresse, cyclones, inondations, épidémies en tous genre. Même la navette spatiale a le bourdon!
Les vacances, c’est aussi le moment de prendre de bonnes résolutions: on lâche la voiture et on prend le train, on rejette les poissons qui ne sont pas à la maille. On achète des produits locaux et pas des fruits qui "contiennent" autant de pétrole que de jus. Et on réfléchit à la meilleure manière de faire vivre cette espace à la rentrée, car le temps manque au quotidien pour qu’il soit aussi riche qu’il le mérite. Bon courage à ceux qui ne partent pas, n’en profitez pas pour danser dans mon dos… On se reparle dans quelques semaines.
Et Julia, vous l’avez retrouvé aussi ?
Julia? ce serait bien dans le style belge…
Merci à UFC-que choisir pour ses propositions sur la gestion de l’eau.
Ce qui manque ce sont les contre-pouvoirs.
En belgique ils sont noyés (d’où ma réflexion dans un des posts précédents)
http://www.lesechos.fr/journal20050810/lec1_idees/4301703.htm
La liste des sociétés à la fin nous donne une bonne idée française du patriotisme européen.
A Salade,
Sur les contre-pouvoirs
Pour rester à l’échelon local, d’une ville par exemple, premier cadre naturel de la politique, où se décident toujours la gestion d’infrastructure importante comme celle de distribution de flotte, il n’existent pas plus en France. J’ai abordé la question dans mon post sur « A propos d’alcool..l ‘os » après l’intervention de gens de Mons qui nous signalait la création d’un Blog consacré à la gestion écologique de leur ville : http://citoyendemons.over-blog.com/ .
Une intiative heureuse et intéressante, Salade, quand même. Que diable, je sais que vous êtes un grand pessimiste, que vous en faites profession, voire même en tirez une méthode (cf. un de vos post) mais l’abus de la télé ne doit pas vous faire oublier l’existence d’autre choses dont ils ne parlent pas et les espoirs timides que cela peut susciter! Trop de pessimisme décourage aussi (cf. mes réflexion sur mon abandon de l’écologie plus haut)… et beaucoup de personnes m’ont confirmé que, sans remettre en cause les constats si terribles des militants écolos, leurs discours les déprimer trop et les écarter de s’engager. Il faudrait être plus drôle. Je sais c’est dur…
Ce qui me frappe c’est l’ignorance et l’indifférence crasse en matière de démocratie locale en France et la focalisation actuelle, les spéculations sur le futur candidat qui nous sauvera de Sarko en 2007 me font redouter le pire (et là les media et Libé en premier ont une grande responsabilité!). Il faut dire que c’est difficile de s’y retrouver et que tout est fait pour, sans compter que cela nécessite quand même une vraie culture historique, si on ne veut pas se noyer dans les complexifications administratives qui cachent souvent des intérêts assez grossiers et sous le masque de la raison de veilles contingences absurdes…
Cf. mes posts sur les huîtres du bassin et au passage la rivalité de clocher entre la Teste et l’enclave d’Arcachon n’est pas étrangère à la multiplication des grandes surfaces sur le territoires de la première en périphérie de la seconde… Au grand plaisir des grands distributeurs, des investisseurs, des potentats locaux et constructeurs de bagnoles et déplaisirs des autres…
A noter, pour continuer dans les nuisances, que Carrefour ne se limite pas aux dégats urbanistiques et qu’à côté des entreprises de flotte qui nourrissent notre patriotisme européen, ils ont joué un grand rôle dans la faillite du capitalisme argentin (les investissements français sur place furent longtemps une fierté nationale avant l’effondrement)…
Il y a un excellent article sur le fameux Corralito dans le dernier CQFD, http://www.cequilfautdetruire.org/ : « LE JOUR OÙ L’ARGENT SUPPRIMA L’ARGENTINE : Rencontre avec un groupe d’artiste chômeurs de Buenos Aires » de Nicolas Arraitz.
J’en profite pour vous en recommander un autre dans le même canard qui décidément ne déçoit pas, plus directement lié aux question d’écologie et superbe exemple des cercles vicieux que devéloppent notre économie délirante. IL devrait vous plaire mon cher Salade :
« LA TOMATE GLOBALE (Délocalisation de la Tomate chinoise dans le Vaucluse) » de Lou Ana, qui pourrait aussi s’intituler « Entre la Tomate et l’Airbus, il faut choisir. »
Ces articles sont publié dans le n°25, en kiosque du 15 juillet au 15 septembre et ne sont pas encore en ligne. Cela dit ils justifient amplement l’investissement de 2 euros (pas toujours facile à trouver et je n’ai aucune idée sur leur distribution en Belgique).
En attendant, je vous ferais peut-être à l’occasion une recension de l’enquête remarquable sur la Tomate et les déboires du Cabanon (il ne faut pas s’étonner qu’elles soient si chères sur nos marché les tomates si le cours a tellement chuté que nous les échangeons contre des airbus avec des Chinois !).
A+
Cher Adrien,
On trouve facilement le Canard en kiosque en belgique.
Le raffinement dans le patriotisme c’est le sacrifice.
Vive l’Europe hurlent les « OPAés »!
La garde meurt et ne se rend pas.
Dominique ravi.
Quand Carrefour sera repris par Wal-mart, vous pourrez « re-router » vos plaintes argentines.
A terme, on n’aura plus qu’un seul responsable de tous nos maux (un fond de pension américain) ce qui simplifie la déprime.
Mais pour voir la vie en rose, cher Adrien, arborons avec fierté le patriotisme mondial contre les martiens.
Après avoir testé les Canadair,
on aimerait un test de la Logan Jantes Alu,
de la navette Atlantis et d’un tunnel transalpin (au choix).
On sera ainsi rassuré: Nicolas est vraiment « secure ».
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LA VIE EN ROSE
Cher Salade,
« Mais pour voir la vie en rose, cher Adrien, arborons avec fierté le patriotisme mondial contre les martiens, » me conseillez vous.
Tiens c’est curieux, hier pour me détendre j’ai justement lu une nouvelle de Frederic Brown, «Rendez-vous en enfer » dans un numéro intitulé « Apothéoses, apocalypses et retours à zéro» d’une vieille revue de SF des années 70, « Marginales : anthologie de l’imaginaire », qui formule la même thèse.
Dans ce texte datant des années 50 de l’autre siècle, Junior, la grande machine cybernétique des ricains (on utlise pas encore le terme d’ordinateur et l’auteur prête à l’engin des capacités encore inédites puisqu’il enregistre les données et donne les résultats lors d’une simple discussion avec un technicien) invente de toute pièce un complot extraterrestre en complicité avec son collègue russe pour mettre un terme à l’escalade nucléaire de la guerre froide qui risque d’anéantir la planète.
« Les machines cybernétiques sont construites pour venir en aide aux humains. Une guerre mondiale – dont je pouvais exactement calculer les conséquences catastrophiques – était inévitable et très prévible. Mes calculs m’ont montré que la meilleure solution pour éviter la guerre était d’inventer de toutes pièces un ennemi commun imaginaire » explique Junior à celui qui lui a servi d’agent bien involontaire pour rendre crédible la supercherie et qui seul elle est dévoilée. «C’est l’intérêt de l’humanité en général d’ignorer la vérité. Si elle croit à l’existence et à l’hostilité de ces axtraterrestres la paix et l’amitié entre les peuples s’instaureront, et elle essaiera d’atteindre les planètes et les étoiles. »
Et cela marche, les Etats-Unis et l’Alliance de l’Est (l’URSS et consorts) fusionnent, le capitaine Raymond F. Carmody tombe amoureux de sa collègue soviétique Anna Borisovna embarqué dans la même machination et qui lui a été imposé comme femme pour une lune de miel sur la Lune destiné à sauver l’humanité du péril qui la menace et tout est bien qui finit bien. L’auteur date ses événements de 1962, année qui sera effectivement un point culminant de la grande peur nucléaire. La guerre froide n’a pas éclatée, le mur est tombé et aujourdh’ui c’est à un autre péril commun que nous devons faire face, mais il n’y a pas d’ennemis extérieurs.
Nous sommes seuls responsables du danger qui nous menace et qui justifierai tout aussi bien qu’une attaque extraterrestre une collaboration de l’humanité. Les machines ne peuvent nous aider qu’à prendre conscience du danger qui nous attend en nous permettant de modéliser l’évolution globale du climat (ce n’est en fait pas si compliqué si on dispose des puissances de calculs actuelles, le système océan/atmosphère qui régule nos climats étant certes complexe et vaste mais gouverné par des lois thermodynamiques assez simples, connues et utilisées depuis le XIXe, les changements irréversibles et alarmants, les conséquences locales plus difficle à évaluer juste…). Manifestement cela ne suffit pas.
Heureux de savoir que CQFD arrive jusqu’en Belgique, vous pensez quoi de la Tomate globale et du des mésaventures des cultivateurs du Cabanon racheté par les néo-capitalistes chinois qui ruinent leur production et le préfet de la région qui leur conseillent de la fermer pour ne pas nuire au vente des airbus à la Chine (Airbus qui transporte la purée de Tomate chinoise ?).
Quelle histoire inventer encore pour ramener les hommes qui ont le pouvoir à un minimum de raison quand même la modélisation et la science sont devenu affaire d’Etat au service d’intérêts stratégiques, couvert par un patriotisme de façade au même titre que la réussite de nos entreprises, un patriotisme exalté par l’Etat, la presse, les entreprises mais qui se limite deplus en plus pour les autres citoyens chômeur ou actifs à la peur de se faire bouffer par l’autre, ? Les fonds de pension américians, bien sûr pourraient servir d’ennemis communs, mais est-ce assez effrayant et crédible pour ne pas attendre que les dégats soient vraiment constatés et qu’ils soient trop tard pour réagir si ce n’est pas déjà le cas?
A+
Adrien,
le principe de la fédération n’est pas très différent de celui de la diversion.
Dans l’album des schtroumpfs « schtroumpf vert et vert schtroumpf » (parodie du communautaire belge), c’est le grand schtroumpf qui va chercher Gargamel.
Patriotisme, quand tu nous tiens!
Bref toute action (cfr Foucault)est déduite d’une manipulation psychologique.
Comme vous l’écriviez justement, tout discours de vérité sonne creux. Une fois de plus, la vérité est une conversation (Rorty).
Ce qui est intéressant c’est quand plus personne ne veut jouer. Patience, le sport finira bien par lasser.
L’âge d’or de l’imprévisibilité approche.
Moi quand un mec utilise un laser pour éblouir un pilote de chasse parce que l’avion fait trop de bruit, que des gens détruisent des radars à coup de marteau, que des terroristes font sauter des tours, tout cela me fait dire que l’incertitude s’installe et que la légitimité de l’autorité étatique disparait.
C’est une mauvaise chose, d’accord. MAIS;
N’était-ce pas Larousse qui disait:
« qui sème le vent récolte la poussière? »
Le vent, c’est quand on prend a répétition les gens pour des cons. Pour qu’une société fonctionne, il faut qu’elle soit au service de TOUTE la population.
Salade,
Le coup de la Tomate global est aussi un bon exemple d’imprévisibilité. Le niveau atteint dans l’extravagance par ce néo-capîtaliste Chinois qui emploie d’ancien soldat selon une organistation militaire pour produire des tomates au qui n’ont pas de débouchés locaux et sont donc exporté à bas prix en Europe ce qui ruine les producteurs locaux, permet une OPA discrète sur la coopérative du Cabanon dont les agriculteurs sont priés de se reconvertir, renchérit le prix de la tomate sur le marché (constaté par tous et les journaux populaires sans qu’ils fassent le lien avec ces délires autoritaires et économiques) et est justifié par les autorité françaises pour la cause de l’Airbus me parait dépassé un seuil d’absurdité bien peu durable.
Comme quoi il ne faut pas nécessairement attendre d’attentats meurtier et spectaculaire pour voir se déliter le pouvoir étatique. Nous venons cependant d’apprendre de Pierre Haski que les attentats suicides dans les tranports en commun soit coutumiers en Chine du fait du désespoir des paysans et de la facilité à se procurer des explosifs (les blogs jouent un grand rôle là-bas dans la circulation explosive d’une information jusque là réduite au compte goutte). Pas besoin de grandes visées stratégiques ni d’organistaion pour un terrorisme individuel et spontané contre lequel les méthodes de guere lourde expérimenté par l’armée américaine ne pourront pas grand chose. Cela me rapelle une déclaration prémonitoire de Ribemont Dessaigne, dadaïte des années vingt qui disait que l’acte le plus dadaïste était de sortir dans la rue pour tirer au hasard dans la foule, avant que les Etats-Unis expérimente en premier l’acte dans la réalité (Déjà dans les années 70, des commentateurs remarquait que la télé donnait l’exmple par un dadaïsme institutionnalisé, cf. Grey Marcus, « Lipstick traces », somme un peu touffue et méandreuse mais riche d’informations)
Le sens de l’intérêt commun s’est dissous dans l’absence de sens commun né de la multiplication des doxa les plus contradictoires qui compose le nouveau système de pensée, doxas séparées par l’absence de toute conversation entre elle mais qui structurent les mêmes discours de soumission folle, que leur paradigme soit kuhnien ou non.
Un auteur italien disait qu’il semblait pris avec l’histoire récente italienne dans un vaste roman policier depuis les années de plomb et militait justement pour une recherche d’un nouveau sens commun (je ne peux pas donner plus de références, toujours privé de ma bibliothèque, seulement le directeur de la revue, très littéraire et stimulante, s’appelle Mandosio, de mémoire). En France on a plutôt l’impression de se trouver pris dans un vaste délire technocratique, un vaste hôpital sadique, où sévissent en particulier toutes sorte de doxa héritées de l’euphorie des années 70, spéculations qui le temps aidant se sont figées en poncifs creux, discours sous contrôle qui atteint son niveau de perfection avec l’informatique qui a force de copier coller, permet de produire des textes de propagande absolument lisses et dépourvus de toute réalisme social. En Belgique, c’est plus le flou e la confusion qui règne, non? Ce qui permet tout aussi bien à Julia ou à moi d’y trouver refuge, mais ne ferait-il pas quand même le charme d’un pays si emmerdant d’après vous?
Bon sur Julia, nous n’avons plus aucune nouvelle de lui depuis un moment. Je vous envoie un lien avec sa bio et sa photo (au cas où) et un autre plus détaillé sur l’affaire qui ajgita un temps les média avant de sombrer aussi vite dans l’oubli. Il doit toujours être député. Comme quoi on aurait tort de ne pas tuot se permettre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Julia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Julia
Au plaisir de vous lire
A+
Erreur sur le deuxième lien concernant spécifiquement l’affaire Julia, réparé ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Julia
Le truc des poires sud-africaines n’était pas mal non plus!
On ne nous a jamais expliqué pourquoi elles ont été bloquées à Rotterdam je crois, alors que c’était pour les pays de l’est.
Il est clair que le monde devient fou, càd sans repères.
C’est un très grand danger pour la légitimité de ceux qui nous gouvernent.
Dissertation: « l’Irak non, le Pakistan oui. »
Au fait j’ai menti Adrien, le seul contrepouvoir belge c’est la flandre.
des amateurs?
Je vous rappelle qu’il y a des années que des poissons sont élevés dans les eaux de refroidissement de Gravelines sans émouvoir. Mais je n’oublie pas. Je stocke.
La diversion/dispersion c’est la roue du temps face à l’avalanche de brèves.
Le danger pour nos politique c’est l’accrétion de folie.
Pour nous d’abord !
La constitution irakienne achoppe sur des « détails ».
-Religieux.
-Pétrole.
-frontières.
Ce qui est rassurant c’est qu’ils ont réussi à se mettre d’accord sur la composition de l’équipe de foot.
Un peu comme en cote d’ivoire…
Nos soirées télévisuelles sont sauvées.
J’aime pas le foot. (Et j’ai pas la télé).
De nouvelles indulgences seront accordées par Club XVIII. Il s’agit de droits à consommer de l’eau distribués au bas peuple contre monnaie trébuchante par le clergé des créateurs d’emplois. Le droit augmente si l’eau est dépotabilisée par décret.
Pour un peu, on proposerait de convertir les golfs en campings-caravaning, au vu du nombre de consommateurs touristes possibles (étant donné la surface).
A terme il est nécessaire de déplacer les autochtones pour les remplacer par les colons vacanciers pourvoyeurs de croissance, débroussailleurs invétérés de leurs résidences secondaires mitant le maquis. Heureusement ils réquisitionnent déjà via restaurant tous les poissons nobles de la cote. Espérons qu’ils éradiqueront rapidement la caste des sans-piscine.
Rosalie,
manquer la messe du sport télévisuel est un acte incivique.
L’oracle de Zizou. -400 AC
« Le passé avait plus de futur que le présent ».
Philippe Geluck.
On ne mesure pas encore toute la profondeur de l’irréversibilité (des bouleversements écologiques causés par l’homme) cachée dans cette phrase.
http://www.lesoir.be/rubriques/belgique/page_5718_357328.shtml
Tiens, tu as arrêté les chronique télé et aéronautique, Salade? Jeté un coup d’oeil sur le lien, finalement on ne s’emmerde pas tant que cela en Belgique… A+
ENTREFILET
Un beau copier/coller d’une silple brève du « Libé » du jour trop courte pour que je n’en donne moins que l’intégralité. Comme quoi, Salade, il y a des choses qui sont prévisibles… Prévue même et qui se produise… Je ne savais pas où mettre cette infos car curieusement il n’y a rien sur les OGM sur le blog de Denis (malgré plusieurs demande réitéré sur le sujet) et je n’ai trouvé aucune rubrique un tant siot peu opportune pour lancer le débat, où on arborderai de près où de loin cette question. Pourtant quelle confirmation pour tous ceux qui s’opposaient aux assurances des chercheurs !
Tu en penses-quoi Salade? On ouvre notre propre blog sur les OGM, et l’agriculture en générale, car cela ne semble guère intéresser Denis (moins que la pêche) alors que c’est quand même une des activités les plus déterminantes pour le destin écologique de l’humanité (par ses nuisances certes dans sa version industrielle et intensive et aussi parce qu’elle est quand même assurer notre existence la plus primordiale, biologique…), destin que ne menace pas seulement le surdéveloppement de l’industrie et le sous-développementn politique… A+
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« Ogm
« Alerte à la moutarde mutante en Grande-Bretagne
« on a découvert une mauvaise herbe «mutante» en Grande-Bretagne, issue d’un croisement entre du colza transgénique (dans lequel a été inséré un gène résistant à un herbicide) et de la moutarde, une mauvaise herbe courante. Un an après avoir lancé des expérimentations en plein champ de colza transgénique, les chercheurs ont trouvé le gène résistant dans une espèce de moutarde environnante. »
source libé du 16 août 2005
Encore une irréversibilité!
Adrien, le danger de croisements avec cette moutarde « sauvage » est bien connu depuis 10 ans au moins mais avait été considéré comme nul par les experts.
Mais personne n’écoute les écologistes.
Et cela est fatiguant à la fin, cette position de Cassandre.
Autre info de ce mois, puisque ce sujet t’intéresse:
http://be.altermedia.info/index_print.php?p=3413
Puisque j’en suis à critiquer les scientifiques:
Exercice:
Appliquer le principe de falsifiabilité de Popper
1)
http://www.science-et-vie.com
(A la Une)
2)
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3344,36-680448,0.html
3)
Superscience à RTBF.
C’est la lenteur de la décomplexification (barrière/plafond de complexité) qui amène la vanité de l’effort (et son coût exponentiel) de recherche.
Par un corollaire de quota de nouveauté à atteindre par génération dans une branche, les théories en fil d’araignée finissent par percer par le principe de Planck (attendre la mort des anciens)
Les accélérations de décomplexification précédentes (amplifiées un long temps par l’informatique) ont entretenu l’aveuglement technologique et scientiste, et masqué l’entropie (dégradation)inévitablement associée. La question de savoir « s’il fallait le faire » étant éclipsée par l’illusion d’une accélération infinie des solutions hégeliennes.
ERRATUM (cfr post précédent)
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-680448,0.html
IN and OUT
« Mais personne n’écoute les écologistes.
Et cela est fatiguant à la fin, cette position de Cassandre. »
Merci Salade… Est-ce que cela aurais changer quoique ce soit que je ne déserte pas les rangs des scientifiques? Ne subirais-je pas alors tes critiques, à juste titre, vu tous les compromis que j’aurais dû faire, et pour quel résultat? Mais sommes-nous alors réduit à l’impuisance, à commenter juste le spectacle, rire ou pleurer ?
A+
En temps que raleur universel Salade,
si tu veux te suicider, tente ceci:
Quelle est la différénce entre une évacuation par les israéliens d’une colonie juive et d’un camp de palestinien?
C’est toute la différence entre et pour supprimer les courriels dans outlook.
La puissance du pour les palestiniens, et sans télé.
Pour les colons ça se passe en 2 passes avec télé réalité.
Il serait utile de connaitre le pourcentage d’utilisateurs d’Outlook qui ne connaissent pas ce raccourci.
Ca permettrait de savoir à quel point le jarcon informatique est une évidence pour tous.
se traduit en français?
Mince
tant pis » ne passent pas.
ajouter [shift] et [del] dans le texte précédent aux endroits adéquats.
Pour la chute du polar scientifique, je m’adresserait peut-être en tournant la page selon l’interprétation d’Hundertwasser…
lindéchiffrable spirale s’apparente à l’image du destin.
A propos de polar,
Je viens de remettre la main sur la revue dont je parlais plus haut : « Nouvelles de Nulle Part », n°1, mars 2002, « Critique littéraire et critique sociale : quelques réflexions à partir du cas italien ». Cette revue n’est pas disponible sur internet, introuvable dans la plupart des librairie, et le plus simple pour se la procurer est peut-être de s’adresser à son rédacteur : Jean-Marc Mandosio, 91bis, rue d’Alésia, 75014 Paris.
Je retranscris ici le début de la traduction qui y est donné d’un chapitre du dernier livre, « Le Style du canard », de Raffaelle La Capria, rare écricvain italien, malheureusement fort ignoré en France (sauf par la revue confidentielle de Jean-Marc Mandosio à qui nous devons aussi la traduction de « L’Harmonie perdue » [1986], Paris, l’Inventaire, 2001), écrivain qui poursuit une réflexion et une création inlassable sur l’histoire de son pays.
Le titre des deux autres textes traduits suffiront à situer les thèmes, le « fil rouge », qui guident cet ancien romancier, déserteur de la fausse « Nouvelle littérature », passé aux essais hybrides mêlés de récits plus ou moins autobiographiques : « Les hommes du ressentiment » (spéciale recommandation pour Joyce) et « Le sens commun et l’évidence ».
Raffaele La Capria, « L’histoire et l’identité » :
« Tu as l’impression, toi aussi, que l’histoire de notre époque est la somme des choses que l’on nous a cachées ? Qu’elle n’est qu’une longue suite de mensonge par omission ? Tu as l’impression, toi aussi, que l’histoire italienne des dernières décennies du siècle est une sorte de roman policier dans lequel nous sommes tous, sans le vouloir, impliqués ? Comme tous les romans policiers, cette histoire est pleine de mystères primaires et secondaires qui se poursuivent, s’entrecroisent et échangent leurs fonctions à un rythme effréné, nous maintenant tous dans cet état de « suspense » qu’apprécient tant les lecteurs de romans policiers. Elle a commencé par un massacre… »
(la suite de la traduction pp. 25-29 de la revue qui vaut bien ses 8 euros 50, et dans original italien : « La storia e l’identità » dans « Lo stile dell’anatra », Milan, Mondadori, 2001, pp. 33-42).
A+