Un long silence

Bonjour à tous, et désolé de ce silence, éloigné que j’étais de mon clavier, pour des raisons familiales. Me voilà de retour et, le temps de me replonger dans la machine Libé, je vais m’attacher à lire rapidement votre prose, avant de remettre mon grain de sel. A très vite!

17 commentaires

  1. Et au moins avec un tel sujet, personne ne pourra les rappeler à l’ordre sous prétexte qu’elles s’écartent du sujet lancé par Monsieur Denis! Merci Denis et bon retour.

    Et à bientôt j’espère : ne nous refaite pas le coup de disparaître comme cela sans prévenir, s’il vous plait, après on s’inquiète, certains prétendaient même que vous aviez été viré !

    Et si je peux me permettre, ne prenez pas la peine de vous infliger toute notre prose (nous-même…) pour y mettre votre grain de sel.

    Nous ne souhaitons pas encore devoir nous passer de vous trop longtemps (et nous inquiéter de votre silence, supporter des rumeurs absurdes etc. etc.) !

    A tard plus.

  2. Les Explorascenceurs du Nautilus #4

    Nous même n’avons pas le temps de tout lire de la rubrique Terre de Libé ! Aussi Monsieur Denis, surtout ne vous sentez pas obligé de tout lire ! Regardez Salade, il arrive toujours à en placer une, tac, comme ça, histoire de montrer qu’il est là quand il ne se prend pas de bec avec Hobbes qu’il semble en effet avoir définitvement désabusé… :

    http://terre.blogs.liberation.fr/terre/2005/04/co2_mon_amour.html

    Matinal aujourd’hui, il se trouve que j’ai (Adrien) acheté Libération en version papier. C’est bien aussi la version papier. Peut-être moins écolo et nous n’allons quand même pas décroître jusqu’à nous passer de la presse. Le plus souvent je feuillete de toute façon, Salade, Libé au coin d’un bar, mais faut savoir aussi se faire un petit plaisir de temps en temps… (vers Daloa, un autochtone surpris de me voir acheter un exemplaire de JEUNE AFRIQUE: « le prix d’un pantalon, dé! »

    Et aujourd’hui en avons nous pour notre argent ? Nous apprenons déjà dans les pages Terre, que l’ELEVAGE INTENSIF REPREND DU TERRAIN. « En préparation depuis plusieurs mois, ils n’ont été rendus publics qu’après le référendum et juste avant la démission de Raffarin. […] » Quand on vous disez que ce n’était pas la peine de dire oui, tout étant prévu d’avance de toute façon (enfin cela ne tient qu’à nous d’insister un peu s’il n’ont pas bien entendu encore… (Courage au parti « gwer » d’abord !)

    http://www.liberation.fr/page.php?Article=303223

    En prime une superbe photo et plein d’autres choses bien, comme la déclaration du Panzerpapa qui décidément ne nous déchoit pas non plus. C’est qu’ils s’accrochent, diable ! Tenaces, les bougres à l’Elysée comme au Vatican, avec ou sans troupes et sans capote… En revanche chapeau au fabricants de cravates japonais…

    Breizh Glaz!

    A+
    —-
    par Ad & Rosa, et Ethik du Bourbakwa – merci et salut à Penn

  3. A Rosalie. Effectivement, j’ai du partir précipitamment. J’étais absent en principe pour deux jours, mais j’ai du m’éloigner de ma souris pendant près de quatre semaines… En tous cas, je suis bien de retour, aux manettes de mes deux rubriques, et ne devrait pas m’absenter avant un bon moment.

  4. … à la plage

    On voit ça, à peine le temps de prendre un bain et déjà deux nouvelles rubriques!

    Ici pas trop d’infos sur les huîtres mais nous savons déjà que les ostréiculteurs en colère auraient éperonné lors de la crise une vedette de pandore maritime et mis le feu au kioskes des bâteliers du bassin… (!)

    Bon A+, on vous tient au courant puor les huîtres et bon retour, Denis.

    L’équipage

  5. BON, BEN POUR LES HUÎTRES D’ABORD, nous n’avons pas attendu la grande distribution dont « Libé » a fait état cette semaine et nous avions déjà depuis longtemps testé et dégusté pour vous. Nous pouvons vous affirmer que sur les cinq personnes adultes de 30 à 80 ans qui ont tenté l’expérience nul n’a ressenti de quelconques troubles après l’ingestion de copieux repas de ce délicieux mollusque. – A la suite d’une défaillance de notre service de presse, nous venons tout juste de prendre connaissance d’un article de Michaël HAJDENBERG publié dans le « Libé » du 3 juin, antérieur donc à notre départ, qui annonçait « Le retour des huître d’Arcachon sur le plateau », après cinq semaines de prohibition préfectorale. Cet article, composé pour l’essentiel de témoignages donnait aussi quelques précisions sur l’affaire. Il est toujours consultable en ligne:

    http://www.liberation.fr/page.php?Article=301292

    M. HAJDENBERG faisait surtout état des doutes exprimés par les divers professionnels interrogés sur la fiabilité des analyses de l’Ifremer et de l’incapacité du préfet à se prononcer sur la question, même s’il avait bien dû finir par prendre une décision avant que les choses ne tournent au vinaigre. – Qu’avons-nous appris de plus?

    • D’abord qu’après cinq semaines d’embargo, cela ne menaçait plus de tourner au vinaigre mais que les choses s’était quand même déjà quelque peu corsées, ce dont l’article de M. HAJDENBERG ne faisait nullement mention (personne n’avait dû oser lui en parler alors): les embarcadères pour les vedettes à touristes avaient bien été brûlés, la vedette de la gendarmerie harponnée. – Un patron de bistrot nous a même invité à aller constater les dégats par nous-même, au port où elle est toujours en exposition avec un bien beau trou dans la coque. – Nous vous aurions bien ramené une photo mais on ne peut pas en publier ici… et nous ne sommes pas retourné au port, en ayant fait le tour la veille.

    • Nous avions d’abord longé la criée barriquadée comme une BNP depuis quelques années (comme cela c’est plus pratique, il suffit d’aller dans les supermarchés qui se sont multipliés en périphérie pour acheter du poisson frais ou surgelé). – Quelques types pêchaient dans un coin de ces eaux troubles et nous ont proposé des crabes que nous avons poliment refusés. – Le bâtiment moderne qui abrite les labos de l’Ifremer faisait face toujours face à la criée, bien pimpant avec ces baies vitrées, son grand parking, sa petite pelouse et ces plantes vertes en pot. – Puis après avoir admiré les derniers chalutiers (le port se meurt: une douzaine de bateaux … et un camion pour aller chercher le poisson à Bayonne ou Hendaye), nous avons fait le tour du mouillage de plaisance qui occupe la majeur part de la grande anse artificielle qui constitue le port, un mouillage surencombré d’engins de toute taille et de toute sorte dont la plupart ne prend jamais la mer (cela vaut peut-être mieux pour tout le monde mais cela prend de la place…). – Tout était calme, la solitude seulement troublée par la ronde de quelques voitures de vigiles, police municipale ou privée…

    • Sur le conflit qui a opposé les ostréiculteurs et les autorités locales et nationales et ses conséquences actuelles, nous n’avons donc que très peu d’infos. Le patron du bistrot nous avait bien proposé de nous présenter à quelques représentant de syndicat mais la chaleur a vite eu raison de nos vélléités d’enquête, et puis c’était la saison qui allait commencer, et il ne fallait pas fâcher, et déjà tout le monde n’en parlait plus qu’à mots couverts. Cela nous auraient demandé beaucoup trop de temps et d’efforts.

    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Une petite synthèse quand même.

    Très peu de chose ont filtré dans la presse locale et n’ayant pas consulté les autorités nous n’avons aucune source « autorisée », l’ostréiculteur même qui nous a vendu les huître était un breton (si, si il y en a qui ont fait souche dans le bassin!) sympatique certes mais assez peu locace. Aussi nous ne pouvons vous rapporter que ce que nous avons pu entendre de la rumeur publique et locale:

    – un laboratoire de l’Ifremer spécialisé sur la toxicité du phytoplancton aurait fait un peu de zèle en lançant cette alerte préventive (aucune personne malade n’a été recensé à notre connaissance);

    – l’embargo se prolongeant sur plusieurs semaines (cinq) les ostréiculteurs se seraient un peu fâchés (cf. les embarcadère et la vedette);

    – des résultats commandés à d’autres laboratoires privés auraient innocenté les huîtres mais l’Ifremer, c’est quand même la science d’Etat et on ne contredit pas l’Etat comme ça;

    – le préfet a bien dû finir par trancher avant que les commentaires de la presse (peu empressée cela dit) ne deviennent trop gênant, et on peut donc manger les huîtres, mais on ne sait toujours pas pourquoi les souris de l’Ifremer sont mortes (ils avaient bien pensé à leur donner à manger et à boire à part les huîtres?) et le préfet s’est refusé à toute déclaration sur la question s’en remettant aux scientifiques qui se sont tus.

    Pour conclure, il y aurait beaucoup de chose à dire sur la difficulté qu’éprouvent les multiples autorités locales pour gérer loin de toute participation démocratique et de toute information crédible, le destin d’un territoire (quid par exemple des négociations en cours pour réparer sur les fonds publics le préjudice causé?). En l’occurence ici, les mêmes vieilles question se posent inlassablement et détermine l’avenir de ce superbe lieu:

    – la cohabitation entre l’exploitation de ressources naturelles abondament renouvelable et une activité de tourisme de masse encore agressive (qui en est aussi un débouché);

    – la permanence et l’importance des rivalités de clochers – la gueguerre historique entre La Teste et Arcachon, une portion dont la première commune a été dépossédé par Napoléon III quand il décida d’y créer une cité balnéaire, causant encore plus de ravages qu’un esprit non avisé serait amené à le croire;

    – la complication rajouté à cet orgueil conformiste des masses et des notables et à la cupidité des uns et des autres par les multiples échelons corporatistes et l’inertie provoqué par l’embrouillage des compétences et des prérogatives.

    Sans parler de la fumisterie de certains qui prétendent aborder ses questions avec un regard scientfique (pour ne pas se prononcer car comme chacun sait depuis Bacon la vraie science c’est le doute…) – Faut pas s’étonner après que ça harponne parfois.

  6. Des nouvelles des uns et des autres,

    ex CH2O France qui bosse sur son nouveau Blog (que nous prépare-t-il cette fois ? Son dernier avait un côté pratique, genre annuaire, mais en autoproduit, avec des photos et tout, qui permettaient de correspondre presque en face avec les keums, de jouer aussi). Il nous fait un coucou en passant (gaffe quand même cette fois), Salade et Olivier de Planète Bleue en vancances (cf. resp. « Journal de Chine » et le site de P.B.), et Denis ? Denis ? Nous allons finir par nous sentir bien seuls ? L’ennuie guette… Plus même le moindre lobbyiste mercenaire égaré et opiniâtres à se mettre sous la dent. Ohé ! Les Grands Désabusés ! Locke, asphyxié par le nouveau pic d’ozone ? Hobbes et les autres, Skeptik et ses machines exotiques ? Où donc êtes vous ? On ne veut plus jouer déjà ! – Heu ? Y’a quelqu’un encore ? Il n’y a personne pour en poster une petite pour relancer le débat sur un sujet ou un autre ? On s’essoufle un peu… C’est quoi l’actualité du moment en Ecologie déjà ? – Chère Mitsuto, tu n’en as pas une, juste une petite question à poser, comme cela en passant ? – Jibiji ? Hérisson sauvage ? Ohé ! Du bâteau, nous-entendez-vous ? Mon capitaine ? Denis, Denis ? (Encore parti à la pêche aux crevettes, c’lui-là ?) Florence ! Hussein ! Ohé ! Vous qui nous entendez. Ohé !

    L’équipage du Nautilus 20

  7. Dans la rubrique tout le monde s’en fout,

    pêché dans les dernières dépêches de Libé vers minuit
    heure officielle, au soleil ?

    Comme c’est bizarre l’info est passé par l’Allemagne (?). Peut-être parce qu’ils sont nombreux par là-bas à se rotir en cette saison et que chaque année amène dans les campings car son lot de victimes des traitres baïnes (faut pas s’éloigner du poste de secours si on sait pas…). Manquerait plus qu’ils meurent empoisonnés en plus ! Bon peu de risque de voir la troupe des vacanciers qui déferle chaque année sur les plages d’être décimé, nous confirmons: à Arcachon on mange des huîtres, surtout, et pas des moules, mais bon… ce son toujours les souris de l’Ifremer qui dégustent ?

    A+

    Ad.

    « Les moules d’Arcachon toujours impropres à la consommation

    vendredi 15 juillet 2005 (Reuters – 23:03)

    BORDEAUX – L’interdiction du ramassage et la de commercialisation des moules du Bassin d’Arcachon a été maintenue vendredi par la préfecture de la Gironde à la suite de nouvelles analyses révélant la persistance d’un niveau de contamination par des algues toxiques supérieur aux normes en vigueur, a déclaré la préfecture dans un communiqué.

    Les analyses favorables de la semaine dernière, qui laissaient espérer une levée de l’interdiction prononcée le 29 avril, n’ont pas été confirmées cette semaine.

    Cette mesure avait été prise après la découverte d’algues toxiques qui avait également entraîné l’interdiction de la pêche, du ramassage, du transport, du stockage, de l’expédition et de la vente des huîtres, interdiction levée le 2 juin après une grave crise de la profession ostréicole.

    Sur le Bassin d’Arcachon cependant, la commercialisation des moules est beaucoup plus modeste que celle des huîtres. »

  8. Hélas, la pêche aux crevettes ce sera pour plus tard. Juste que je suis sous l’eau (au figuré, hélas) depuis une petite quinzaine. Bon, je l’avoue, j’ai fait une (trop) courte incartade pour aller vérifier que les arcachonnaises (les huîtres) sont toujours aussi fameuses, avant de retrouver mon bureau ce matin. A très vite. Denis

  9. Welcome back, Denis! A la vôtre et bon retour. Nous commencions à nous essoufler. L’été, le vide du mois d’août qui se profile… En toute franchise, content de vous savoir revenu à bord, car ces derniers temps nous faisons surtout des escapades vers Chine… A+

  10. INAUGURATION
    pour la réouverture
    de la bibliothèque
    du Nautilus 20

    vendredi 19 août 2005
    17 h – 21 h

    Bibliothèque du Nautilus 20,
    Résidence Annam
    12, rue d’Annam, 75020 PARIS
    métro Gambetta
    _____
    Bonjour,

    Par ce message nous avons le plaisir de vous convier à participer et à nous apporter votre concours pour la réouverture de la bibliothèque du Nautilus au foyer Sonacotra Annam (Paris XXe), en vous conviant à son inauguration, aujourd’hui vendredi 19 août, à partir de 17 h, en l’honneur de sa réouverture, plus de six mois après la fermeture abusive suite au changement de serrure du quatre janvier dernier. Depuis sept mois, l’administration de la Sonacotra nous a refusé l’accès à nos livres et autres matériels de travail, tout en reconnaissant qu’ils étaient notre propriété, biens menacés d’un grand péril du fait de l’abandon et de la dégradation de cet équipement, jusqu’à ce que nous décidions de réinvestir les lieux suite à une première effraction constatée et nous vous prions d’excuser de vous prévenir aussi tard, mais des raisons de confidentialité et l’intensité des derniers préparatifs dans le vide du mois d’août n’ont guère laissé le loisir à notre petite équipe de faire autrement.

    A la suite de l’expulsion sans ménagement de locaux mis à notre disposition pendant deux ans, nous avons pu continuer à enseigner français et mathématiques à un public de jeunes et moins jeunes déscolarisés dans d’autres lieux mis à notre disposition par une association dépendant de la Mairie de Paris. Mais ce litige que l’agence de la Sonacotra dont dépend le foyers traite avec un acharnement inlassable à nous nuire (lettres de dénonciation diffamatoires à nos autres partenaires, sabotage des négociations proposées par leur propre service contentieux suite à l’annonce du lancement d’une procédure et à leur découverture de la situation, depuis interrompues unilatéralement sans sommation ni motif, d’où silence officiel total depuis la mi-avril malgré nos demande réitérées, mais pressions personnelles à l’encontre des membres de l’association et des résidents du foyers sympathisants etc.), cette situation nous a mis dans une situation très délicate qui entrave nos activités pédagogiques et nous met dans l’incapacité de mener à bien nos projets personnels ou collectifs d’études, d’écriture, d’édition et de publications, raisons d’être de l’association.

    Cette fermeture cause aussi un grand préjudice aux résidents, souvent en proie à de grandes difficultés sociales et personnelles du fait de leur situation d’exilés ou de la précarité que subit une grande partie de la population qui n’a d’autre recours pour se loger à Paris que de se confier à une société d’Etat connue pour son mépris et ces méthodes brutale envers ses « clients ». Un préjudice d’autant plus important, que cet acte s’inscrit
    dans une politique systématique de répression des échanges culturels et sociaux entre les résidents par l’administration qui va jusqu’à prétendre interdire à certains de se fréquenter et de s’entraider mutuellement.

    Cette situation a décidé des résidents à fonder le Collectif Annam, ouvert aussi au concours de chacun, qui soutient l’opération et a déjà recueilli cinquante signatures de résidents du foyers pour une pétition demandant :

    – la réouverture de la bibliothèque du foyer (plus de 2500 ouvrages appartenant pour l’essentiel à l’association Harissa Sauce Blanche ou à ses membres et sympathisants, ou issus de dons des résidents) ;

    – la réouverture de l’atelier informatique (5 ordinateurs récents dont 2 pentium 4, connexion ADSL 512 Kb/s, écrans 17 », scanner, imprimantes interdits d’accès par la Sonacotra depuis le printemps 2004, à la suite du renvoi du responsable, et malgré la signature ultérieure d’une convention avec une fondation disposée à prendre le relais) ;

    et généralement la liberté de réunion et d’accès aux lieux et activités collectifs du foyer Annam.

    Le Collectif Annam a appelé la Sonacotra a prendre en compte ces propositions et à ne pas les laisser sans réponse, comme tous, nous y sommes trop accoutumés. En vain.

    Que cette ancienne administration de contrôle de l’immigration par l’accès au logment se reconvertisse dans le contrôle de nos citoyens facilitera peut-être une prise de conscience nécessaire. Si l’attention que suscite notre cas peut y aider, nous ne pourrons que nous en féliciter.

    Vous comprendrez après un survol rapide des différents textes que le collectif ou Adrien Laborde ont publiés, en quoi votre simple présence peut nous être précieuse, à l’association tout comme aux résidents, qui subissent du fait de leur situation des conditions quasi carcérales pour un prix aussi élevé que n’importe quel autre loyer à Paris. Nous sommes par ailleurs en train de constituer une liste de soutien et de diffusion à laquelle nous vous invitons à joindre votre signature.

    Simple témoignage de sympathie et de solidarité qui nous serait précieux dans ces moments difficiles pour beaucoup. Si vous acceptiez de le faire, il nous serait juste nécessaire que vous nous indiquiez, par mail (notre site Internet étant dépourvu pour l’instant de toute intéractivité par manque de temps, de moyens etc.), sous quelle forme vous souhaiteriez qu’apparaisse votre signature, avec une présentation et des précisions éventuelles sur votre profession/métier, le lieu d’où vous adresser votre soutien etc. (avec possibilité de liens).

    Ces informations sont rendues publiques sur un site Internet à l’adresse http://perso.wanadoo.fr/pannam/lenautilus20.html . Ce site devrait dans un avenir proche aborder de manière plus large le rôle des foyers et ce que nous ont appris ces deux ans d’immersion dans ces territoires méconnus de la déraison d’Etat.

    Nous restons à votre disposition pour toute informations complémentaires par mail ou téléphone.

    Au plaisir de vous recevoir ou de vous lire.

    Avec toute notre considération.

    Salutations nautiliennes

    Le Nautilus 20
    Association Harissa Sauce Blanche
    7, rue Henri Chevreau
    75020 PARIS

    contacts :
    Adrien Laborde/Jean-Marc Dignac
    lenautilus20@wanadoo.fr
    01 43 49 77 02
    ___________

  11. BÈ N’ZI FAMA FAMA N’ZI BÈ

    « La main gauche lave la droite,
    la main droite la gauche. »
    (G. Effimbra, « Manuel de Baoulé »,
    Fernand Nathan, 1959, p. 289)

    Bonjour à toutes et à tous,

    L’inauguration a bien eut lieu, sans anicroches, avec une affluence somme toute fort correcte dans le désert du mois d’août parisien, des visiteurs extérieurs, des résidents du foyer, pour certains surpris et tous, contents de la nouvelle… ne manquait que la Sonacotra pourtant dûment prévenue… – En toute simplicité, sans façon, comme on dit ici, sans tambours ni trompettes comme on dit là-bas, ce qui convenait le mieux à une bibliothèque, d’abord lieu de calme et de recueillement, dédié à la lecture et à l’étude.

    Après plus de six mois de fermeture abusive, la Bibliothèque du Nautilus est donc à nouveau ouverte au public du lundi au vendredi de 17 h. à 21 h. – Nous remercions tous ceux qui nous ont fait le plaisir de répondre à notre invitation, par leur présence, leur témoignage de soutien, leurs pensées exprimées ou tues et nous nous excusons auprès de ceux que nous n’avons pu prévenir à temps.

    Consultation libre. Conditions de prêt: se renseigner sur place.

    Au plaisir de vous recevoir.

    ___________

    Nos remerciements tout particuliers à Papa Oumar FALL et tous nos encouragements à SEMEtt ou l’intécelle noire*** >http://semet.blogspot.com/ , à Denis pour sa patience à supporter nos commentaires, salades et compléments, et autres blagues sur son blog > http://effetsdeterre.fr/ , spéciales dédicaces à tous les marins, à ex cho2france, aux lapins, sangliers, phacochères, aux hérissons aussi et aux autres…

    ___________

    Cette réouverture faisant suite à plus de six mois de séquestration abusive de nos livres par l’agence Sonacotra Est sans que les négociations entreprises avec l’administration nationale de la Sonacotra n’aient permis de résoudre le conflit, une simple manifestation de soutien pour cette entreprise nous serait précieuse, si vous acceptiez de joindre votre signature à la liste de soutien donnée sur notre site.

    Salutations nautiliennes.

    L’équipage

  12. Bon, la bibliothèque est à nouveau fermée et inaccessible à personne en ce moment [c’est déjà ça, je vais pouvoir prendre quelques vacances, j’en ai besoin (Ad.)]. Ce qui est bien avec l’image que l’on a choisie pour notre page d’accueil, c’est qu’on a pas besoin de la changer au gré des circonstances [« En surface et en profondeur », telle est notre devise qui vaut bien le « Fluctuat nec mergitur », « balloté mais jamais enfoncé », de l’Hôtel de Ville. Comment cela se dit en Latin, si qq’un le sait… ça ferait encore mieux (ou en Wolof)].

    Le rapport avec l’écologie, allez savoir? Le silence?

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