Fèces humaines fermentées, énergie retrouvée

Il y a quelques jours, je vous ai parlé de la conversion du Vatican aux énergies renouvelables (1). Et je m’étais permis de conseiller au Saint-Siège de récupérer les excréments papaux, et ceux de ses administrés, pour fabriquer du biogaz. C’est justement ce que vient de décider la ville de San Antonio, au Texas, qui va construire une usine de fermentation des 140 000 tonnes de “biosolides” produites par les habitants de la cité. Avec à la clé, la production de 1,5 millions de mètres cubes de méthane, explique l’agence Reuters ce matin.

Jusqu’à présent, le gaz de mauvaise qualité qui sortait de la station de traitement des eaux était brûlé dans une torchère. Avec les nouvelles installations, il sera épuré pour être utilisé commercialement. Petit détail qui en intéressera plus d’un. A San Antonio, la gestion de l’eau appartient à la municipalité. Comme quoi, garder un bien public dans le public produit parfois du bien.

(1) Lire Les voix du Seigneur sont écologiques.

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