L’Agence américaine de l’environnement (EPA) ne sait plus quoi penser. Un signe qu’il est temps que l’administration de Dobelyou cesse d’interférer dans les grands dossiers politiques américains. Il y a quelques jours, l’EPA avait refusé de fixer des normes sur les émissions de gaz carbonique, relayant l’entêtement de la Maison-Blanche. Mais hier, un responsable de l’Agence a reconnu, lors d’un briefing de presse, que le réchauffement climatique pose un risque pour la santé des américains, citant les vagues de chaleur, les incendies de forêts, l’accroissement de l’impact des cyclones et indiquant que ce sont surtout les pauvres et les personnes âgées qui en souffriront. «Il y a un risque accru de décès liés aux vagues de chaleur», a déclaré Joel Scheraga, ajoutant que «[Les Etats-Unis] ont l’opportunité d’anticiper ces risques accrus». George Bush a du apprécier, lui qui s’apprête à ouvrir les vannes des permis d’exploration pétrolière en Alaska… Pendant ce temps Al nobel-qui-aime-les-jets-privés Gore a eu beau jeu de déclarer hier que les Etats-Unis doivent avoir décarboné leur électricité en 2018. Il n’a pas donné de détails sur le comment… Si ce n’est un «il faut taxer ce qu’on brûle, pas ce qu’on mange» qui restera dans les annales.
2008-07-18