Les amateurs de refroidissement terrestre par aérosols interposés devraient peut-être y réfléchir à deux fois. New Scientist évoque aujourd’hui les calculs de Daniel Murphy, un chercheur de l’Administration américaine de l’océan et de l’atmosphère (NOAA).
Pour chaque réduction de 1% du flux solaire nous arrivant du soleil, ce serait cinq fois plus de perdu dans les centrales et capteurs solaires à concentration. Parce que les aérosols (des poussières soufrées) que certains envisagent d’injecter en guise de parasol dans la haute atmosphère modifient les propriétés de la lumière: si 25% est renvoyée vers l’espace, une grande partie des 75% restants n’est pas diffusée dans la direction de départ. Or les concentrateurs ne peuvent focaliser que l’énergie qui arrive dans la direction de l’astre sur lequel ils pointent… Solaire ou pollution volontaire, il faudra choisir.