Envoyer 'Emissions françaises de gaz à effet de serre: le poids lourd des importations' à un ami

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10 commentaires



  1. Oui, mais quel sens cela a-t-il de compter les importations et pas les exportations? toute cette discussion me paraît biaisée dans ces conditions.

    1. Author

      BMD, si on compte les importations et les exportations, on va se retrouver avec un drôle de bilan au niveau mondial, ou même européen…

      1. Remarque : l’essentiel des exportations des pays de l’UE ont lieu à l’intérieur de la zone UE…

        Maintenant ça n’aurait aucun sens de retrancher les exportations puisque le but s’est d’avoir une double comptabilité : d’un coté les émissions sur le territoire national et de l’autre les émissions de la demande intérieure.

        Les émissions sur le territoire national sont controllés de façon relativement fiable puisqu’elles font partie des inventaires de Kyoto, par contre les émissions d’une consommation sont pour le moment impossible à évaluer (et ne me faites par rire avec le bilan carbone).

        Ici les émissions des exportations sont compter dans les données des émissions de production nationale et pas dans la consommation et les émissions des importations sont à compter dans la consommation mais dans la production… Ca permet d’identifier immédiatement les nations qui trichent en exportant leur pollution puisque dans ce cas une seule de ces deux valeurs ira à la baisse.

        A priori ça parait être une façon plus élégante et plus efficace de procéder que le bilan carbone… Sachant qu’on a un outil de controle puisqu’au niveau de la planête on doit avoir la somme des consommation qui doit être égal à la somme des production qui doit être égal à ce qu’on retrouve en trop dans l’atmosphère…

      2. Mais Tilleul, précisément les exportations ne font pas partie de la demande intérieure. Il faut donc les déduire des importations pour avoir les émissions dues à la consommation du pays considéré. Si l’on fait cet exercice pour la France, en utilisant le document indiqué par DDq, on trouve 200 Mt CO2 eq. à ajouter à la production nationale, et une production par habitant de 10 t.

      3. Ca ca montre qu’il manque deux minutes de réflexion sur l’intérêt qu’il y a à utiliser deux valeurs…

      4. C’est en ne comptant que les importations que le bilan va être faussé. Il faut déduire les exportations des importations si vous voulez que çà boucle, car à ma connaissance les importations ne viennent pas de la lune mais de pays qui exportent!

  2. @DDq, je vous signale le rapport d’Août 2010 du Commissariat général au dévelopement durable sur les émissions de CO2 ( il ne traite pas des autres GES) de la France de 1990 à 2007. Il fait, lui, le bilan importations-exportations, et fait remarquer, comme l’a dit très justement Tilleul, que l’essentiel des mouvements est en Europe, et que la Chine, bouc émissaire habituel de ce type de discussion, n’y est pas pour grand chose. Par conséquent, si nos voisins européens et en particulier l’Allemagne, abandonnaient le charbon et le lignite au profit du nucléaire, la situation française serait notablement améliorée. Les exportations françaises sont bien moins riches en CO2 que ses importations. Or l’essentiel de notre commerce se fait avec l’Allemagne, notre petite Chine européenne, que nous dédouanons gentiment pendant qu’elle nous enfonce.
    Ah, j’oubliais, au final, la production 2007 de CO2 par habitant était de 9 t, compte-tenu du bilan importations- exportations.


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