Envoyer 'Poussière de volcans et avions font-ils bon ménage?' à un ami

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9 commentaires

  1. Je me demande quel va être le bilan pour beaucoup d’entreprises qui ont été plus ou moins paralysées pendant une semaine et auront besoin d’un peu plus de temps pour s’en remettre.
    Et peut être que cela aidera des personnes à réfléchir à un futur meilleur (plus de visioconférence, plus d’unité et moins de militaires dans le ciel européen, ..)

    1. Soyons optimiste : je me demande quel est le gain pour les prestataires locaux qui ont été appelé en urgence pour éviter que des entreprises dépendantes de l’extérieur ne soient paralysées… Pour les compagnies aériennes, sachant que leur principale dépense c’est le carburant et que les vols ne sont pas toujours pleins, convoyer des marchandises et des hommes une semaine avant ou une semaine après ça ne doit pas être de nature à les mettre sur la paille… Ou alors c’est qu’elles le méritaient…

  2. Je prends toujours avec prudence ces comparaisons de chiffres faites dans l’urgence. D’ailleurs le site « Informations is Beautiful » s’excuse de s’être trompé d’un facteur 10 dans leur premier calcul. Mais même le calcul rectifié est sujet à caution.
    P. Allard, de l’IPGP, estime une émission de l’ordre de 300.000 tonnes de co2 par jour plutôt que 150.000 tonnes (cela annule tout gain dans le comparatif). De plus, il ajoute que « les avions ne représentent que 3% des émissions totales de CO2, et là, seul le trafic européen est concerné, et les gens utilisent plus de voitures ou de cars en contrepartie »
    De même, pour H. Le Treut, « Il y a un peu moins de CO2 émis, mais des gens sont rapatriés par autobus, les vols sont repoussés, pas annulés. »
    « Que les gaz soient émis maintenant ou dans trois semaines, ça ne change pas fondamentalement la donne au niveau du climat »

  3. Un éclairage très intéressant de C. Lepage sur le principe de précaution, celui de prévention et la responsabilité.

    http://www.rue89.com/corinne-lepage/2010/04/21/mais-que-vous-a-fait-le-principe-de-precaution-148311

    Analyse que je partage, avec la nuance que leur application doit se faire de manière rigoureuse et transparente, ce qui n’est pas aussi facile que cela. Sinon, cela peut aboutir à des dérives, à des dépenses disproportionnées, éventuellement au « principe d’inaction », c’est-à-dire le contraire du but visé.

  4. Compte tenu des enjeux financiers, il n’est pas si étonnant que les études scientifiques officielles manquent. Cela aurait pu peser dans la façon d’appliquer le principe de précaution. On y a préféré la démonstration par l’action : envoyer des avions tests en vol.

    Au moins ce nuage nous aura permis de profiter pendant 4 jours d’un beau ciel bleu immaculé !
    http://lesieclebleu.blogspot.com/2010/04/eyjafjallajokull-le-nouveau-maitre-du.html

  5. « Mais après tout, connaître cette concentration servirait-il à quelque chose? De l’aveu de l’USGS, personne n’a pu évaluer un seuil limite qui permettrait une évaluation claire du risque pour les avions »

    La réponse à cette question par les fabricants d’avions ne s’est pas faite attendre :
    « Après la réunion d’un groupe de travail international, un nouveau seuil de tolérance a été préconisé par les fabricants de moteurs d’avions et pris en compte par les autorités aéronautiques, sans être jusqu’à maintenant officialisé. La zone d’interdiction de vol a été « définie par une concentration de cendres volcaniques supérieure à 2 milligrammes par m3 d’air », a indiqué à l’AFP le directeur technique adjoint de la Snecma Jacques Renvier. Les concentrations relevées vers le 20 avril dans le ciel de plusieurs pays européens étaient en moyenne vingt fois plus faibles, selon les données publiées récemment par différents organismes de recherche.»

    J’espère qu’avec l’adoption de ce seuil, le principe de prévention et celui de précaution sont convenablement et intégralement appliqués. Si c’est bien le cas, ce sera mieux que la logique de la « tolérance zéro », imposée par les autorités de sûreté du transport aérien, aboutissant à la paralysie. Nul doute que l’adoption d’un seuil maximum va rouvrir le débat…. et que beaucoup y verront des arrière-pensées….
    Voir l’info sur http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2010-05-05/vers-un-nouveau-seuil-de-tolerance-aux-cendres/920/0/451241


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