Selon le Journal de l’environnement, deux experts d’un groupe de travail sur les risques biologiques de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont émis des réserves sur l’usage de variétés transgéniques contenant des gènes marqueurs de résistance aux antibiotiques, comme la pomme de terre Amflora, du semencier BASF. Des réserves qui ne figurent pourtant pas dans l’avis final publié par l’Agence la semaine dernière.
A lire le JDE, on apprend que l’Amflora est une pomme de terre à usage industriel, enrichie en amidon pour la fabrication de textile, de béton et de papier… On va donc prendre le risque que des gènes de résistance antibiotique se diffusent dans la nature pour en plus capter des terres qui pourraient peut-être servir à produire de la bouffe, tout simplement? En attendant, l’avis de l’EFSA a été transmis à la Commission européenne qui, comme chacun sait, a un vrai penchant pour la cuisine transgénique. Chez BASF, on attendait ça depuis longtemps!
je trouve intolérable qu’une infime minorité humaine puisse jouer aux dés le destin collectif. Depuis la naissance de l’agriculture, les humains n’ont cessé d’augmenter leur potentiel alimentaire, l’améliorant, l’adaptant à leur usage spécifique pour se nourrir, se soigner, se vêtir, construire leur abri, mais aussi en savourer les parfums, les arômes, les couleurs, la beauté et la subtilité… Or, nous sommes en train d’assister à un véritable processus d’usurpation graduelle avec l’accaparement de ce bien commun que l’on appelle semence, à savoir le principe même de la vie et de la survie. Peu de citoyens sont conscients de ce « hold-up » organisé par des confréries de profiteurs internationaux au détriment de l’ensemble de l’humanité