Adrian Gibbs se sentait-il à l’écart, depuis qu’il est à la retraite? Ce spécialiste australien des virus, qui a participé à la mise au point du Tamiflu, a en tous cas oublié l’une des règles principales qui gouvernent la communication des chercheurs: on n’évoque pas un travail publiquement tant qu’il n’a pas été publié dans une revue à comité de lecture.
Adrian Gibbs a son idée sur le fameux A-H1N1 qui a tant défrayé la chronique ces dernières semaines. Pour en avoir étudié des gènes, il émet l’hypothèse que ce virus a pu être libéré dans la nature accidentellement, après avoir été fabriqué dans un laboratoire. Pourquoi pas, on n’est jamais à l’abri d’une telle erreur.
Gibbs a immédiatement contacté l’OMS, qui a relayé l’information vers plusieurs centres d’étude des virus dans le monde, et auprès de l’Organisation internationale de la santé animale (OIE, Paris). C’est tout à son honneur. Le Centre américain de contrôle des maladies (CDC) a déjà rendu son verdict, qui semble rejeter l’hypothèse du scientifique australien. En introduisant le virus A-H1N1 dans des œufs, les virologues du CDC auraient constaté un taux de mutation élevé, signe que cette souche n’a pas transité dans un organisme aviaire. Selon le CDC, le A-H1N1 n’a donc pas pu transiter dans un laboratoire où on utilise justement des œufs pour reproduire les virus. L’OMS devrait rendre les résultats de ses investigations dans quelques jours.
Selon la dépêche de The Canadian Press, Gibbs aurait justifié son coming out dans les médias par la désinvolture de l’OMS. Mais le chercheur n’a pas —il le reconnait— encore tenté de publier sa trouvaille dans une revue scientifique. C’est pourtant par là qu’il aurait du commencer. Avec tous les marioles qui se jettent sur d’obscures théories de complot, on va encore en entendre de belles sur cette grippe. Je pencherai pour un savant fou, travaillant pour le compte de l’industrie du charbon, qui veut punir l’administration Obama de ses efforts pour changer la politique climatique américaine. A moins que cela ne soit un dangereux extrémiste français spécialiste des attentats contre les compagnies de chemin de fer qui, dépité de la faiblesse du réseau ferré étatsunien, s’est rabattu sur la grippe.
NB. La lecture du bulletin de l’OIE du 7 mai m’apprend que ce n’est pas un éleveur de retour de vacances au Mexique qui a introduit le virus dans un élevage de porcs canadien. C’est un charpentier qui a refilé la grippe à l’éleveur et à sa famille. Plusieurs centaines de porcs ont du être abattus. Non pour éviter de propager la grippe, mais parce l’élevage étant en quarantaine, les naissances devenaient ingérable dans l’espace confiné.
Il ne faut pas nier la théorie de complot, mais bien comprendre de quoi il s’agit. Car ne rien faire ou en faire trop et ce de façon sournoise revient à comploter. Pendant des siècles les dirigeants désigner sous les appellations de roi, empereur etc , n’ont -ils pas passer une grande partie de leur temps à la conjuration et autres intrigues ! Pour beaucoup c’est difficile à admettre, et cependant en démocratie c’est encore plus facile parce que personne ne se méfie. Mais n’allez pas croire que tout ça est étudié et cogité. C’est bien plus sournois , car qui peut croire l’histoire d’un homme qui prend des cours d’ atterrissages et se voit suspecté sans éveiller la mafia administrative au service des oligarchies en place.
La peur et une pandémie peut faire gagner beaucoup d’argent malheureusement !
Bonne soirée
gael
La grippe porcine a été crée en labo
c’est la mafia phamarceutique qui l’a fait pour se faire du fric
et les pauvre gens naifs vont tous se faire empoisoné par un vaccin qui marche même pas
ce monde devien fou il faut que tout cela cesse .