Il y a un peu plus d’un an, je vous avais parlé du projet Desertrec, qui consisterait à déployer d’immense centrales solaires à concentration en Afrique du Nord, qui livreraient leur courant électrique en Europe, au moyen de lignes à faibles pertes. Un projet évoqué notamment au cours du pince-fesses diplomatique organisé par notre lider maximo verde pour lancer l’Union pour la Méditerranée.
Deux chercheurs du Center for Global Development, un think tank de Washington ont creusé le sujet pour voir à quoi l’UE et ses voisins du Sud pourraient arriver si ils retroussaient rapidement leurs manches. Kevin Ummel et David Wheeler ne se contentent pas de tirer des lignes électriques et des miroirs virtuels dans les déserts. Ils ont sorti leur calculette pour montrer que l’Europe —et ses voisins— ont tout à gagner à récupérer l’énergie solaire dans les régions les plus riches d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Les deux auteurs ont pris en compte les coûts de construction, les frais financiers, le coût des infrastructures de transport (du Maroc vers Madrid via Gibraltar, depuis la Libye vers Milan, en passant par la Sardaigne et la Corse et depuis la Jordanie vers Ankara, en passant par la Syrie). Ummel et Wheeler tiennent aussi compte des textes européens en matière d’émissions de carbone. Et ils comparent ça au prix de l’énergie tirée du gaz et du «charbon supercritique» (1).
Je vous passe tous les calculs et les courbes des quarante et quelque pages de leur étude (2), j’ai lu tout cela en diagonale, mais suffisamment pour voir que les auteurs ne sont pas de dangereux militants écologistes. Le résultat est assez séduisant. A supposer que tout ça se décide très vite, les travaux pourraient commencer en 2010, et la production démarrer progressivement deux ans plus tard, en ciblant bien sûr les régions où l’énergie solaire reçue au sol est la plus importante. En 2020, cette infrastructure pourrait fournir 55 TWh, soit la consommation d’électricité de 35 millions d’européens, à un prix inférieur à l’électricité tirée du charbon et du gaz. Et éviterait le rejet de plusieurs milliards de tonnes de gaz carbonique chaque année. A noter qu’une partie des centrales solaires fourniraient de l’électricité 24h/24 grâce à un stockage de chaleur. Les deux chercheurs considèrent qu’une centrale solaire avec stockage de 3300 MW peut remplacer 2500 MW de centrale à charbon. Sans stockage, l’addition solaire grimpe à 7700MW pour offrir le même service…
OK, tout cela ne ferait qu’alimenter un dixième de la population de notre continent. Mais le plus surprenant, je trouve, c’est que tout cela réclamerait un niveau de subventions relativement limité jusqu’à 2020, et sans subventions pour les centrales solaires qui s’ajouteraient après 2020. Pour Ummel et Wheeler, il suffirait d’une vingtaine de milliards de dollars au cours des dix premières années pour aider les méchants capitalistes qui s’attelleraient au projet (3). Au final, chaque tonne de gaz carbonique évitée reviendrait à 14 dollars, ce qui n’est pas très cher.
Allez, je suis sûr que nos spécialistes du décorticage d’études sur la production d’énergie y trouveront à redire. Et que les autres moqueront l’audace de l’augure tant les incertitudes sont grandes. Mais il faut bien avancer! Sans oublier que pour gagner la bataille climatique, il faudra beaucoup d’économie d’énergies, des énergies renouvelables. Le nucléaire, ce n’est pas pour tout le monde!
(1) Le must du high tech en matière de centrale qui pue et qui tue.
(2) Au passage, la bibliographie est une mine de documents accessibles sur internet sur tous les domaines évoqués, de la production au transport et au stockage de l’énergie.
(3) 12 à 28 milliards suivant les hypothèses. Bizarrement, les auteurs ne donnent pas le coût global d’un tel projet.
cette infrastructure pourrait fournir 55 TWh (…) à un prix inférieur à l’électricité tirée du charbon et du gaz (…)12 à 28 milliards suivant les hypothèses
Les chiffres collent pas. Une centrale avec deux réacteurs de 1500 MW fournit annuellement 3 TW * 365 j* 24 h/j *0.8 = 20 000 TWh, donc 400 fois plus d’énergie pour 2 à 4 fois moins cher, donc cela mettrait Desertrec à 1000 fois moins rentable que le nucléaire. Or le nucléaire est plus cher que le charbon si on compte pas les externalités….
En fait l’écart est vraiment trop grand: je soupçonne une boulette dans les chiffres.
PS: sans avoir lu leur rapport, l’erreur vient probablement d’une confusion entre puissance (55 TW) et énergie (55 TWh). En prenant 55TW et un facteur de charge de 0.3, ça devient cohérent avec une annonce d’un prix inférieur au charbon.
A part ça que dire? S’ils ont vraiment trouvé un moyen de faire du solaire à un prix inférieur au charbon: bravo! Donnons leur le prix Nobel de physique, le prix Nobel d’économie, et celui de la paix en prime. Et même pas besoin de financement étatique: 30 milliards ça a l’air beaucoup mais c’est rien pour les géants de l’énergie qui dépensent bien plus en prospection -ça leur causera pas de problème moral de se faire de l’argent avec du solaire si c’est plus rentable que les fossiles.
Il y a un truc que je trouve bizarre quand même: pourquoi se limiter à 55TW? C’est grand le sahara. Pourquoi pas 555 TW? Pourquoi pas 1000? Si les renouvelables sont rentables, personne ne s’opposera à ce qu’on ferme les centrales fossiles et nucléaires… à condition que ça marche bien sur. J’ai hâte de voir les démonstrateurs 🙂
Ce type de projet est sous-jacent à l’Union de la Méditerranée auquel tient tant notre cher pérésident, ce qui est d’ailleurs une manière bien plus intelligente de faire de l’énergie que d’installer des panneaux photovoltaïques en Allemagne pour faire plaisir aux écolos – et les berner par là-même.
C’est heureux de commencer à voir des chiffres sortir. Par contre, ont-ils intégré une taxe à reverser au pays producteur, comme on le fait pour le pétrole actuellement ?
Sinon, c’est quand même rigolo toute cette énergie produite dans les pays sahariens pour être dépensée (dilapidée ?) dans les pays de la « vieille Europe ». On ne change pas grand chose aux (dés)équilibres planétaires…
@Lecture. Votre belle assurance est étonnante: revoyez votre calcul, vous avez tout simplement confondu GW et TW dans votre petite équation. Et hop, facteur mille, le retour!
Pourquoi le projet est-il limité à 55 TWh (pour une puissance installée de 20000 MW)? Parce que les auteurs, comme je le dis, ne sont pas de dangereux écologistes. Ce dimensionnement correspond à quelque chose de réaliste, à la portée des industriels. Comme je l’ai souligné, le montant de 20 milliards est celui des subventions au démarrage. Comme je l’ai écris, le montant total du projet n’est pas indiqué dans l’étude. Et le montant des subventions est là pour combler l’écart de prix au TWh pendant la montée en puissance. Car l’égalité des coûts ne serait atteinte qu’un peu avant 2020, à la fin de la construction.
@Mizaël. Bien sûr, que les calculs tiennent compte d’un reversement aux pays producteurs. C’est eux qui vendraient le courant comme ils vendent du pétrole ou du gaz. Quand aux déséquilibres, il sont évidents, ne serait-ce qu’à cause de la différence de population. On ne peut pas inventer l’énergie où elle n’est pas. Et la production d’électricité solaire, c’est beaucoup plus efficace dans les régions proches des tropiques qu’à nos latitudes
@ DDq , 55 TWh, çà ne représente qu’environ 10 % de la production française, la production annuelle de 5 EPR,et par conséquent l’alimentation de 6 millions de personnes et non 35! C’est le truquage classique,qui consiste à faire croire que la consommation d’électricité d’un pays se réduit à la consommation électrique des ménages ( vous savez, « le parc éolien qui alimente une ville de 10 000 habitants »etc…).
Le facteur de charge journalier d’une telle installation peut sans doute dans ces pays atteindre 50 % avec l’aide de stockages de chaleur, 100% j’en doute, mais le problème est le facteur moyen annuel. Même dans ces pays, il existe un contraste important été-hiver, ce qui fait qu’une installation d’une puissance donnée va délivrer environ 3 fois moins d’électricité en hiver qu’en été (à Paris, la quantité d’énergie solaire reçue est de 0,6 kWh/m2 au solstice d’hiver et de 8,5 au solstice d’été! Là-bas, c’est évidemement mieux, mais allez à Marakech en plein hiver et en plein été, vous comprendrez tout de suite). il faudra donc, soit tripler la surface des installations à la source, ce qui permettra d’assumer en hiver ( mais que fera-t-on du surplus en été?), soit disposer dans les pays receveurs d’électricité en back-up en quantités doubles de la quantité produite. Je doute que les calculs de rentabilité aient pris en compte ce problème.
Ceci n’empêche que cela vaut la peine de développer ces techniques. C’est sans doute pour l’instant la façon la moins coûteuse de produire de l’électricité solaire, mais uniquement dans des pays très secs, car dans nos pays, au moins la moitié du rayonnement solaire que nous recevons est du rayonnement diffus, non focalisable.
N’oublions pas aussi qu’aucune installation de ce type à ce jour n’a fait mieux que 3% de rendement énergétique, si l’on fait le rapport de l’électricité produite à l’énergie solaire reçue sur la TOTALITE de la surface occupée.Et n’oublions pas non plus que les pays concernés ont leur mot à dire, si l’on ne veut pas une fois de plus faire du néocolonialisme. Peut-être préfèreront-ils utiliser cette électricité pour eux-mêmes, car leurs besoins sont grands.
@DDq, 55 TWh pour 20 GW installés, çà fait un facteur de charge de 31,4 % en moyenne annuelle.Ce n’est pas terrible, et il faut effectivement dans le pays consommateur( ou éventuellement dans le pays producteur) compléter avec d’autres sources d’électricité au double de la capacité installée.
@Ddq mais quelle surface cela représente ? Y a t’il une carte disponible je serai curieux de voir…
Quand un article technique utilise la consommation domestique qui est une valeure standard comme peut l’être l’équivalent baril de pétrole, alors pour BMD c’est un trucage… évidemment quand il s’agit d’un réacteur nucléaire il va plutot louer la grandeur de la France et s’émerveiller de ce chiffre… Deux poids deux mesures, tout est bon pour créer la polémique…
Bon évidemment il s’est totalement planté dans son estimation de la consommation électrique de l’économie européenne puisque le réseau de l’UCTE c’est environ 2300 TWh pour 500 millions de personnes, ce qui fait que 55 TWh fait plutot vivre 12 millions d’européens… (15 millions si on prend en compte les objectifs de 20% d’économies d’énergie de l’UE).
Le facteur de charge on s’en fiche totalement, ça sert à comparer deux centrales de même nature… Ce qui importe c’est le taux de corrélation entre la production et la consommation (pour éviter les surproduction) et le prix du MWh (brut et marginal)…
Le solaire thermique avec stockage en production de base offre une génération qui est d’une meilleure qualité que la production de base des centrales charbon et nucléaire.
Le solaire avec stockage de chaleur a un profil de production qui augmente au cours de la journée au moment où on a le plus besoin d’électricité et qui diminue la nuit quand on en consomme moins. Dans le cas d’une centrale charbon et nucléaire on doit soit choisir entre sous-produire en journée (ce qui nécessite d’avoir le complément sur place), soit de surproduire pendant la nuit (possible au niveau local gràce à l’exportation mais bien sûr totalement impossible à un niveau global vu que les voisins doivent diminuer leur production de base pour pouvoir absorber les exportations). On peut évidemment faire du suivi de charge avec le nucléaire et le charbon mais là ça coute plus cher…
Le saisonnier n’est pas non plus un problème : c’est en hiver qu’on a le plus besoin de chaleur et donc qu’on produit le plus d’électricité avec les cogénérations… (il n’y a qu’en France qu’on trouve que ça contribue à la grandeur du pays de chauffer l’air extérieure avec des centrales électriques d’un coté et de produire de la chaleur avec des chaudières de l’autre au lieu de produire l’électricité localement et d’utiliser les rejets de chaleurs).
Quant au fait qu’on ne peut pas mettre de solaire thermodynamique dans l’UE, il va falloir prévenir les chercheurs qui s’occupent du four solaire d’Odeillo ou effacer Thémis des livres d’histoire, de même que toutes les installations de test du projet Eurodish et puis enfin et surtout séparer les pays méditerranéen de l’Europe… Vaste programme…
« N’oublions pas aussi qu’aucune installation de ce type à ce jour n’a fait mieux que 3% de rendement énergétique, si l’on fait le rapport de l’électricité produite à l’énergie solaire reçue sur la TOTALITE de la surface occupée. »
Une centrale photovoltaïque a une emprise au sol inférieure à celle d’une centrale charbon (qui comprend la montagne décapitée pour l’extraction et de quoi refroidir la centrale)…
@Tilleul, voilà que la consommation domestique d’électricité devient une mesure de quantité d’énergie au même titre que le baril de pétrole. C’est du délire! Quel est au juste votre standard: celui d’un Américain ou celui d’un Bulgare? Vous êtes arrivé à 12 millions d’Européens pour 55 TWh, moi j’ai trouvé 6 millions de Français (à peu près), dont la consommation électrique est bien supérieure à la moyenne Européenne. Je veux bien vous accorder 12 millions d’Européens moyens, çà ne fait quand même pas 35.
Maintenant, si vous trouvez un article prétendant qu’un réacteur nucléaire alimente X ménages en consommation domestique, citez le moi. Ce genre de comparaison est réservé aux éoliennes et au solaire, dans le but évident d’en exagérer l’importance, en profitant de l’inculture des journalistes et du public dans ce domaine. çà ressemble au greenwashing qui consiste à évaluer la production de biocarburants en litres et celle de pétrole en barils!Comme çà on peut parler de millions ou même de milliards de litres, alors que la production de biocarburants, c’est l’équivalent énergétique de 2% de la production de carburants pétroliers.
Quant à la surface au sol, c’est par kWh produit qu’il faut comparer les surfaces et non à l’esbrouffe!
La France peut installer des centrales thermodynamiques en Roussillon, témoin Odeillo, (vous paierez plus cher les abricots parce qu’il faudra abattre beaucoup d’arbres), et peut-être sur son rivage méditerranéen,l’Espagne a de très bon sites, l’Italie et le Portugal assez peu, mais dites-moi où vous pouvez le faire en Allemagne ou au Danemark et plus généralement en Europe du Nord! C’est bien pourquoi il y a cet intérêt pour les pays du Magreb. L’Algérie, qui a du gaz naturel pour servir en back-up, est bien placée.
Vos histoires d’ajustement de la production à la consommation, et d’énergies qui surgissent par miracle pour relayer à point nommé le solaire en hiver on connaît la chanson; çà marche peu ou prou quand les productions sont des productions d’appoint, on peut par exemple utiliser du solaire en Espagne pour soulager la pointe due à la climatisation, mais çà ne marche plus si l’on veut faire des électricités renouvelables une part très importante de notre production. Pour l’éolien, le fait d’arriver à le prévoir de mieux en mieux ne signifie pas que l’on puisse le moduler à notre guise, ni même qu’on puisse prévoir
précisément son intensité!
Cette discussion sans fin résulte de votre obstination à essayer de faire croire que les quantités d’énergie correspondant aux fluctuations de la consommation d’électricité représentent la majeure partie de cette consommation, et que de plus ces fluctuations et les fluctuations des électricités renouvelables sont largement en coïncidence. Or 80 à 85 % en sont une consommation de base très régulière ou de semi-base variant lentement à l’échelle de la journée, dont vous ne pouvez assurer qu’une petite partie avec une production fluctuant rapidement au cours du temps. Et vous ne pouvez satisfaire qu’occasionnellement la partie fluctuante de la consommation (15 à 20 % de la consommation totale) avec ces électricités fluctuantes, car leurs fluctuations ne coïncident qu’exceptionnellement avec celle de la consommation (le pic de solaire coïncide par exemple en Espagne plus ou moins avec le pic de climatisation), à moins que vous n’ayez la capacité de les stocker pour les redistribuer en fonction des besoins (c’est le rôle du stockage de chaleur des centrales thermodynamiques, qui peut être transformée à la demande en vapeur, puis en électricité avec une machine à vapeur), ou de solliciter à la demande des centrales de back-up pour ajuster la production à la consommation. Vous qui aimez les marionnettes et les petits lapins, il faudrait vous en offrir toute une ménagerie.
Vous pensez me faire raser les murs en me faisant passer comme un inconditionnel du nucléaire, qualifiée d’énergie sale: c’est une démarche classique des antinucléaires. çà marche peut-être dans les salons parisiens et dans les salles de rédaction des grands quotidiens, où il est sans doute très tendance d’être antinucléaire ( ma chère, connaissez-vous la dernière sur le chauffage électrique, qui produit du CO2 à cause du nucléaire,quelle horreur!), jusqu’à ce qu’on devienne, à bien plus juste titre à mon avis, anticharbon ( à quand la création de SDC?). Mais je ne suis qu’un provincial.
Et, je suis à l’affût de tout ce qui fait progresser les renouvelables.
Mais je trouve désastreux de s’acharner à biaiser sans arrêt le débat nécessaire sur l’énergie en faisant croire à l’aide de données truquées que le nucléaire c’est le diable et les renouvelables le bon Dieu!
@Superfly, si les 55 TWh sont intégalement fournis par l’énergie solaire ( c’est-à-dire si l’on utilise pas de gaz en back-up pour relayer le soleil la nuit ou les jours nuageux), on peut considérer qu’à 3% de rendement réel l’énergie solaire à fournir est d’environ 18 000 TWh, dans des pays où l’énergie solaire reçue au sol est de l’ordre de 2,2 TWh/km2. çà fait donc environ 8300 km2, soit à peu près la surface de la Corse. Mais on doit pouvoir réduire cette surface, peut-être de moitié, en travaillant la disposition des panneaux solaires et en veillant à minimiser la place perdue (routes, passages, bâtiments etc..)
Bon BMD vous avez oubliez que vous n’y connaissiez rien ni en réseau électrique, ni en énergies renouvelables…
Vous avez plusieurs types de variations : les variations d’un dispositif à l’autre liés aux caractéristiques géographique (une éolienne ne va pas donner son maximum de production en même temps qu’une autre, un nuage ne va pas passer au même moment devant le soleil), les variations des énergies entre elles (l’éolien n’a pas les mêmes variations que le solaire qui n’a pas les mêmes variations que l’hydroélectricité, etc…), les variations de la consommation électrique…
On peut évidemment très bien faire fonctionner un réseau électrique sans aucune production de base ( http://www.kombikraftwerk.de ), la production de base c’est un inconvénient économique technique : les centrales charbon et nucléaire étant très couteuse en capital mais peu couteuse en utilisation, il est nécessaire de les faire tourner le plus longtemps possible à vitesse nominale pendant l’échéance de leur durée de vie… Comme une surproduction est dangereuse pour le réseau on s’arrange donc pour les dimensionner en fonction de la consommation minimale de la région (sauf en France ou on est obligé de faire du suivi de charge avec nos centrales nucléaire vu que le parc est dimensionné pour une consommation électrique qui aurait du être double et que jouer sur les exportations ne suffit pas).
Pour cette histoire de consommation électrique des ménage si vous voulez une référence vous allez comme moi sur google et vous faites une recherche sur nuclear + « enough to power » et vous avez un demi million de références… Par exemple ici :
http://www.hastingsobserver.co.uk/newsrbo/Rye-people-to-be-consulted.4860201.jp
« A potential third reactor would produce a maximum output of 1,600MW – enough to power 2.5 million households. »
(et un household = 4 personnes si vous avez aussi du mal avec cette unité)
Par rapport à la surface au sol je parlais bien évidemment à kWh produit… Pour quelqu’un qui se dit opposée au charbon vous me paraissait bien léger coté argumentation… Inutile de vous le dire que je ne crois pas une seule seconde dans cet engagement que vous revendiquez…
Et tant que j’y pense, c’est quand même assez ridicule toute ces personnes qui pensent que depuis le début de l’humanité personne à part eux ne s’était jamais rendu compte que le soleil ne brillait pas la nuit…
d2q: vous avez tout simplement confondu GW et TW dans votre petite équation. Et hop, facteur mille, le retour!
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Oups! Merci pour la détection.
d2q: Comme je l’ai souligné, le montant de 20 milliards est celui des subventions au démarrage. Comme je l’ai écris, le montant total du projet n’est pas indiqué dans l’étude.
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Donc si je comprend bien, la fourchette de 12 à 28 milliards que vous indiquez, c’est sans compter la subvention de 20 milliards ‘jusqu’à ce que ça atteigne la rentabilité’?
lecture, un petit effort! Reprenez votre raisonnement en corrigeant votre erreur de calcul. Sur la subvention, si vous avez chaussé vos lunettes, vous voyez que la note se rapporte aux subventions. Vingt milliard, c’est la moyenne d’une fourchette entre 12 et 28 suivant les hypothèses… De subventions, puisque comme je l’ai dit et redit, le montant de l’investissement n’est pas donné.
ok ok. Donc 20 milliards plus une somme inconnue le temps que le solaire devienne rentable, sil devient rentable. On serait pas mieux d’attendre que ce soit rentable?
@Tilleul, vous radotez, toutes vos solutions reviennent à dire que losrsque qu’on a pas dde vent on a du soleil, sinon on
Aucune source d’énergie ne s’est jamais développé sans un fort soutien extérieur…
L’EEA avait fait un point sur les subventions (identifiée parce que c’est très dur à tout évaluer) dans l’Europe…
Au début, le nucléaire était subventionné à hauteur de 15$/kWh alors pour vous dire que les EnR avec leur centimes d’euro du kWh en subvention c’est plutot donné… Juste pour comparaison le chantier de l’EPR est pour l’instant à 5,1 milliards d’euros pour un contrat de 3 milliards d’euros, donc l’état Français va se retrouver à subventionner au moins à hauteur de 2,1 milliards d’euros la construction de cette centrale (en plus de toutes les autres subventions et autres facilités de prêt accordée jusque là).
http://reports.eea.europa.eu/technical_report_2004_1/en/Energy_FINAL_web.pdf
En Europe, le charbon était subventionné à l’époque à hauteur de 13 milliards d’euros par an… Soit 130 milliards d’euros sur la période de 10 ans qui est considéré pour les subventions aux interconnexions Afrique/Europe et à la génération solaire… En me calant sur la production électrique européenne et en minorant pour dégager les subventions au charbon à usage sidérurgique, je tombe sur une économie de 8 milliards d’euros sur 20 ans rien qu’en remplaçant 55 TWh de charbon… Et j’ai même pas regardé si ça inclue les subventions à la construction de la centrale charbon ou si c’est uniquement pour le combustible.
Deuxièmement dans ces subventions il y a une aide pour la construction du réseau… Ca c’est jamais le privé qui fait ça, c’est un bien publique qui est de la responsabilité du secteur publique… Est-ce qu’il est normal qu’il y ait une distortion de la concurrence entre les centrales EnR et les centrales conventionnelles parce qu’on refuse de faire des investissements sur le réseau pour les intégrer alors que les centrales conventionnelles ont pu en bénéficier massivement ce qui leur donne un avantage concurentiel énorme ? De plus ce n’est pas des investissements qui sont fait uniquement pour permettre à l’Afrique du Nord d’exporter de l’électricité en Europe… C’est des investissements nécessaires quelque soit les suites à donner au projet… L’Espagne, l’Italie et la Grèce sont des péninsules électriques en Europe, tout comme la PACA et la Bretagne le sont pour la France, c’est donc une nécessité pour stabiliser le réseau électrique là bas de renforcer l’interconnection Espagne Maroc et d’en créer de nouvelles…
Troisièmement : même si c’était pas rentable comme opération : on a pas le choix… Vous voulez faire quoi en attendant ? Du charbon ? Du gaz ? Rien ? Vous croyez que l’effet de serre va attendre ?
8 milliards d’euros sur 10 ans plutot…
@Tilleul, vous radotez, toutes vos histoires reviennent à essayer de convaincre les ignorants que,ô miracle,louons le Seigneur, lorsqu’on a pas de vent, on a du soleil, sinon on a de l’hydraulique, ou de la biomasse, et que si on ne fonctionne pas comme çà, c’est à cause de l’insuffisance de la recherche et des méchants lobbys. Certes il y a là des possibilités, mais qui seront du second ordre par rapport au problème posé tant que l’on ne saura pas stocker de très grandes quantités d’électricité. Sinon, il y belle lurette que nos problèmes auraient été résolus.Et vous vous présentez comme un spécialiste des réseaux?
Bien sûr qu’on peut parfaitement fonctionner sans centrales de base. On peut bien sûr supprimer les centrales à chaudière, nucléaires,à charbon ou à gaz, qui ne peuvent guère que fonctionner en base, mais ce n’est pas pour autant qu’on puisse réaliser à l’échelle d’un pays comme le nôtre une combinaison de centrales utilisant des renouvelables qui ne soit pas appuyée par des centrales à combustibles fossiles réactives (et à mauvais rendement!) produisant la majeure partie de l’électricité.
J’ai regardé les derniers enregistrements du Kombi, que vous citez en exemple, et dont vous essayez de faire croire qu’il est généralisable à l’échelle de l’Allemagne:sur l’année, près de la moitié de l’énergie doit être fournie par du gaz et 20 % par de l’hydraulique! Certes, il s’agit de biogaz et non pas de gaz naturel, mais les quantités possibles de biogaz seront insuffisantes pour généraliser le système, et les quantités d’hydraulique qu’il sera possible de mobiliser seront bien trop faibles, même en développant au maximum le pompage (4 GW pour l’instant en Allemagne!).
L’Allemagne n’a d’ailleurs aucun projet pour développer ce système, qui n’est qu’une marionnette que l’on montre aux gogos. Son projet d’avenir, avec la complicité passive de ses mouvements écologistes, c’est lignite+gaz naturel, quels que soient les inconvénients qui en résultent pour la santé de ses habitants et de ses voisins, ainsi que pour le climat, et les inconvénients qui résulteront pour ses citoyens de la fragilité de ses approvisionnements en gaz.
A la base les nouvelles EnR ont trouvé la rentabilité nécessaire à leur financement dans tous les projets où il était impossible de faire passer le réseau électrique, les sites isolés : électrification rurale, gîte de montagne, conquête spatiale, horodateur (plus rentable de mettre un panneau PV que de creuser une tranchée), iles, etc… Donc il y a eu amplement le temps de se rendre compte que la nuit y a pas de soleil et de trouver les solutions d’ingénierie adaptées…
Si on est pas en 100% renouvelables c’est parce que dans les années 30 on a décidé de relier tous le monde au réseau électrique dans le cadre des grands travaux liés à la crise de 29, même là où c’était pas rentable de le faire. Du coup toutes les générations décentralisées ont été dégagé parce qu’elles ne pouvaient pas être connecté au réseau (les compagnies électriques américaines avaient même un fusil spécial anti-éolienne au moment du rural electrification act pour détruire le demi million d’éoliennes qui alimentait les zones rurales en électricité).
Ensuite il a fallu attendre les progrès de l’électronique de puissance des années 90 (notamment les progrès gigantesque dans les onduleurs) et les progrès dans les TIC des années 2000 pour avoir les capacités techniques de passer en 100% renouvelables.
Vous voyez, pas besoin de crier au complot politique comme vous le faites pour essayer de justifier le peu de développement de l’énergie nucléaire ou le démantellement de l’installation de test super phenix…
Ensuite c’est pas la peine de racconter des bêtises, la biomasse c’est 20% de l’énergie produite par la centrale virtuelle pas 50%… Ca correspond à 17% des terres agricoles utilisées en Allemagne, en 2004 c’était la surface agricole pour laquelle l’UE envoyé de l’argent aux agriculteurs pour NE PAS la cultiver. Le biogaz est injecté dans le réseau de gaz pour être utilisé en cogénération.
( ref :
http://www.kombikraftwerk.de/fileadmin/downloads/Technik_Kombikraftwerk_EN.pdf
)
Pour le stockage hydroélectrique en terme d’énergie elle n’a aucune contribution puisque c’est du stockage… Il existe actuellement 10GW de capacité de stockage d’énergie en Allemagne… donc pas d’investissement de ce coté là. Pour faire beaucoup de nucléaire l’Europe a de toute façon été obligée d’avoir un moyen de stocker l’énergie… Par exemple l’Angleterre qui n’a pas de barrages a du construire un pompage hydroélectrique de 2GW à Dinorwig pour accomoder ses 30GW de centrales nucléaires ( http://en.wikipedia.org/wiki/Dinorwig_Power_Station ). Les infrastructures de stockage sont déjà là… Le nucléaire on ne controle pas la production, c’était exactement le même problème que les EnR variables…
Et où est-ce que vous avez vu qu’on ne savait pas stocker l’énergie ?! On le sait tout à fait… sinon on aurait pas pu développer le nucléaire… Le stockage pour un réseau électrique c’est pas comme pour une voiture électrique : on se fiche du poids, du volume, de la quantité d’énergie… Tout ce qui importe c’est la puissance, le cout et la possibilité pour le TSO de la piloter. Le seul point qui pose vraiment problème c’est le pilotage. Auparavant pour participer à la gestion du réseau électrique il fallait une puissance en MW pour être branché sur le réseau de transport ce qui veut dire que seule des installations massives pouvaient participer (pompage hydro, barrage hydroélectrique, air compressé…). Maintenant que les NTIC permettent d’agréger plusieurs dispositif de stockage et de les piloter comme une seule installation virtuelle on peut envisager de mettre des batteries chez le consommateur plutot que d’utiliser des centrales à gaz ou des grand barrages hydroélectrique qui sont pas non plus super question écologie…
Depuis début 2002, vous avez la Tokyo Electric Power company qui installe des batteries NaS chez leur clients (165 MW en 2008), ça leur coute pas plus cher que de développer du pompage hydro pour les pointes de consommation et ça donne un meilleur service au client en terme de qualité du courant électrique et de back-up en cas de problème sur le réseau… Aux Etats-Unis on a même Xcel Energy qui teste l’intégration de ce genre de batterie avec une smart grid éolienne…
Au passage rien que pour les questions de qualité du courant on est obligé de passer par du stockage décentralisée plutot que par les générations centralisées… Le réseau électrique a pas changé fondamentalement depuis Edison, et servait à faire de la lumière et des machines tournantes… Il va être prohibitif de vouloir offrir un courant électrique de qualité électronique en tout point du réseau, donc il va bien falloir panacher pour économiser sur les investissements.
Et enfin pour l’Allemagne : ils n’ont pas le choix puisque les centrales charbons sont refusés par les populations, le gaz est trop cher et le nucléaire mettrait trop de temps à construire : il n’y a plus que les EnR et la maitrise de l’énergie… Et c’est valable pour toutes les nations qui veulent être sérieuse pour répondre à l’urgence climatique…
@Tilleul, ouaf, ouaf!
Regardez soigneusement les courbes de votre Kombi, l’électricité tirée du biogaz représente sur l’année au moins 40% de l’électricité totale. Votre machin, c’est une mauvaise centrale à gaz (car c’est une turbine à combustion dont le rendement est de 25 % seulement, parce qu’il lui faut sans cesse changer d’allure!) assistée par du renouvelable! Le biogaz ne récupère que le tiers du carbone contenu dans la biomasse, le reste se trouvant dans du gaz carbonique et dans un résidu organique.Résultat,1 kWh d’électricité produite à partir de biogaz consomme 12 kWh de biomasse! Et vous ne pouvez pas utiliser la biomasse directement, parce qu’il faut préalablement la gazéifier (le rendement global serait toutefois meilleur! ).
Les quantités que peut founir l’hydraulique de lac en Allemagne sont faibles ( l’hydroélectricité représente en Allemagne 4 % de la production d’électricité, et l’hydraulique de lac au mieux 1%).Les STEP font au total 4 GW, à moins qu’il n’ y en ait des nouvelles depuis 2005, et le stockage-pompage fait perdre à chaque opération 20 % de l’électricité produite.Je reconnais toutefois que la multiplication des STEP, si elle est possible, améliorerait sensiblement la situation des renouvelables, mais les écologistes n’en veulent pas!
Les batteries sodium-soufre ( à propos EDF en installe une de 7 MW à la Réunion) ou les batteries à circulation d’électrolyte, c’est bien pour des fermes de quelques éoliennes, mais çà n’a pas une capacité massique suffisante. Il en faudrait des dizaines de milliers, et çà coûte autant que du pompage hydro, donc la peau des fesses! mais c’est vrai que çà peut débloquer dans une petite mesure la situation.
Tous ces joujoux sont bien beaux, mais ce ne sont pour l’instant que des joujoux.
L’Allemagne avait le choix avant que les Grünen ne la paralysent. Si elle s’y met maintenant, elle peut construire une vingtaine d’EPR (Siemens ne demande que çà),dont les premiers peuvent être en fonctionnement dans dix ans! Si elle ne le fait pas, c’est le lignite qu’elle aura, et cela pour des dizaines d’années, sinon même tout ce siècle,malgré l’opposition des populations (ouaf, ouaf!) et malgré tous les progrès qu’elle arrivera à faire dans les ENR, malgré le gaz naturel de Russie et malgré ses importations d’électricité des pays tiers (l’Algérie un jour ?).
« Regardez soigneusement les courbes de votre Kombi, l’électricité tirée du biogaz représente sur l’année au moins 40% de l’électricité totale. »
Non non c’est faux, c’est 20%…
Si vous allez là http://www.kombikraftwerk.de/fileadmin/flash/kk_jahresstatistik_06.swf
et vous cliquez sur « animation starten » parce que dans le cas contraire vous n’allez avoir que la première semaine de janvier 2006… (la mauvaise foi, ici…)
« (car c’est une turbine à combustion dont le rendement est de 25 % seulement, parce qu’il lui faut sans cesse changer d’allure! »
Totalement faux, une microturbine en cogénération a une efficacité énergétique de 80%, ce que vous donnez c’est l’efficacité électrique… vous confondez avec l’efficacité des centrales nucléaires ou là l’efficacité énergétique est aussi faible que l’efficacité électrique parce qu’on ne peut pas utiliser la chaleur…
Honnêtement entre l’ISET-ev et vous, y a pas photo, je prends la référence mondiale en électronique de puissance…
« L’Allemagne avait le choix avant que les Grünen ne la paralysent. Si elle s’y met maintenant, elle peut construire une vingtaine d’EPR (Siemens ne demande que çà),dont les premiers peuvent être en fonctionnement dans dix ans! »
Mais vous avez pris du crack ou quoi ?! L’Allemagne se demande déjà où elle peut trouver la main d’oeuvre qualifiée qui va pouvoir continuer à faire fonctionner ses centrales jusque 2020 alors d’ici à ce qu’ils en construisent 20 dans 10 ans… Et vous les trouverez où les pièces ? Il n’y a plus personne en sous-traitant de l’industrie nucléaire et ceux qui restent ont des listes d’attentes longues comme le bras ! En plus si vous mettez 20 centrales en Allemagne vous allez être obliger d’en enlever autant en France parce que l’Allemagne ne pourra plus servir à la régulation du réseau électrique français… C’est quoi l’intérêt de ce jeu de vase communiquant ?
De toute façon pour l’instant il va peut être falloir réussir à finir l’EPR de Finlande parce que la facture a bientôt doublé et les délais ont été rallongé de 3 ans… C’est quand même osé de défendre un truc qui n’existe pas (mais qui coute super cher)… Au moins dans le cas du solaire thermodynamique on sait que ces centrales existent et que ça marche de même que pour les réseaux HVDC… Ca a un peu plus de crédibilité que l’industrie nucléaire…
Ah oui et puis surtout 20 centrales ça veut dire sortir 120 milliards d’euros de sa poche (c’est à dire l’ensemble du budget du gouvernement français!) sans qu’on soit incapable de produire le moindre kWh avant 2018… Vous proposez quoi aux Allemands en attendant ? S’éclairer à la bougie ?
« Vous proposez quoi aux Allemands en attendant ? S’éclairer à la bougie ? »
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Ils peuvent commencer par brûler des écolo intégristes qui ont « aidé » à sortir le nucléaire de l’Allemagne. En tant que combustible, on est sûr que c’est une ressource renouvelable même si la combustion émet beaucoup de pollution.
Ca ferait déjà quelques maigres calories pour passer l’hiver sans gaz russe.
Toujours aussi élégant miniTAX.
Surtout qu’en plus l’Allemagne est le 4eme producteur d’énergie nucléaire du monde ce qui la fout mal pour un pays censé être « sorti » du nucléaire à cause des écologistes… (les centrales ne commenceront à être fermé que d’ici 2020).
« (les centrales ne commenceront à être fermé que d’ici 2020). »
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Non, non, Tilleul, 2020 (ou hier si l’Allemagne avait suivi les conseils avisés des Grunnen), ce serait – normalement – la fin de la dernière centrale nucléaire, pas le début de la fermeture, même si le vent commence à tourner en faveur du nucléaire, notamment « grâce » au désastre du gaz russe (pour un ardent défenseur des moulins à vent, vous devriez le savoir) : http://www.lecho.be/actualite/entreprises_energie/L%27Allemagne_refuse_de_prolonger_une_centrale_nucleaire_de_RWE.6730353-583.art
Mais bon, les vraies infos sur le nucléaire et vous, c’est définitivement bio-incompatible.
Pff vous êtes crédule minitax, il est quasiment acté que les centrales nucléaires allemandes vont avoir une extension de durée de vie de 10 ans en échange d’un soutien aux EnR…
Bon on peut continuer à parler des vraies solutions pour le futures comme le solaire ?
« Bon on peut continuer à parler des vraies solutions pour le futures comme le solaire ? »
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@Tilleul
Bah non, le solaire n’est pas une « vraie » solution, et encore moins pour le futures (sic). Sauf si vous supposez qu’il y a un moyen de produire de l’électricité les jours de pluie, de nuage, de tempête du désert et d’absence de terroristes en vadrouille en quête d’un gros machin de chrétien à zigouiller.
C’est une solution marginale, coûteuse, très tendance voire sexy (dites dans un dîner où l’on cause bien que vous produisez 69 kWh/semaine d’énergie solaire avec votre toit PV et vous commencez à saiksser dans le quart d’heure qui suit).
Bref, c’est peut-être une « vraie » solution pour consoler des âmes en peine mais certainement pas pour produire de l’énergie.