Au Brésil, les trafiquants de bois et de charbon de bois ont fait appel à des pirates informatiques pour cacher leur petit business. Ça en bouche un coin, non?
Selon Greenpeace, qui cite un procureur fédéral, pas moins de 107 entreprises sont poursuivi pour avoir pénétré dans le système informatique de gestion des permis de transports de bois de l’Etat amazonien du Para, et s’être créé de fausses autorisations. La fraude porterait sur 1,7 millions de mètres cubes de bois exploités illégalement, pour une valeur de 600 millions d’euros. Une trentaine de pirates informatiques ont été arrêtés. Deux cent personnes font l’objet d’une procédure judiciaire. Plus inquiétant, le système informatique qui a fait l’objet d’effraction est aussi utilisé dans deux autres états brésiliens.
Dans le pays de Lula, la quête de bois provoque une véritable tranchée. En novembre, raconte Scientific American, des forestiers ont brûlé un garage de l’Agence de l’environnement brésilienne, volé les camions qui portaient du bois saisi dans des exploitations clandestines et défoncé au bulldozer l’entrée de l’hôtel ou résidaient des agents gouvernementaux.
Finalement, n’en déplaise aux pourfendeurs de fonctionnaires, la paperasse a du bon. Car ce n’est pas très facile de connecter un ordinateur à un tas de papiers tamponnés. Il faudrait peut-être revenir aux bonnes vieilles méthodes d’antan. Sur du papier recyclé, s’entend. Et pour éviter toute intrusion dans Effets de terre, qui serait néfaste à la quête d’une information (pas si) objective, je n’écrirai plus que sur du papier. A vous de vous débrouiller pour le récupérer sur votre ligne téléphonique!