Envoyer 'Ecologie multinationale' à un ami

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5 commentaires

  1. Son discours ne me parait pas très pondéré.
    Le problème du numérique est la volatilité des propos, des écrits … La modération comme une sorte de censure déguisée… Ce qui est écrit même sous forme électronique ne devrait pas être modifiable ou effaçable sauf à faire apparaître les anciennes versions comme ça est possible. Trop de monde s’exprime sans savoir, les médias informent sans vérification à cause de la course à la prime new. L’exemple des taxis est flagrant ce n’est qu’un énorme quiproquo lancé par la rumeur médiatique volontaire ou pas. Oui car ce monde est tellement arrogant qu’il ne discerne même plus la profondeur de ses propos. Posez vous la question des chiffres et valeurs sans cesse énoncés et que vous êtes incapable de vérifier (… écouter la bas si j’y suis de Daniel … sur ce sujet …) …
    Il m’est arrivé parfois d’entendre des informations totalement erronées mais que seuls les initiés aux sujets évoqués pouvait rectifiés. Cela dit les gens de bon sens pouvaient douter de la véracité de l’info et je suis étonné que le journaliste de par sa culture ne bug pas sur une telle erreur, parfois rectifié d’ailleurs sans excuses au flash suivant. Sans compter les valeurs qui sautent allègrement les milliers d’un journal à l’autre façon Krasucki !
    Alors qui peut se targuer de critiquer Greenpeace et consorts mais aussi toutes les ONG quand on sait que souvent qu’elles font le travail des gouvernements ou même de la collectivité qui délègue trop et déresponsabilise tout !

  2. Je ne critique pas toutes les ONG mais seulement les grosses machines médiatiques que j’ai citée.

    J’ai commencé à m’intéresser à l’influence des ONG il y a une paire d’année, après avoir entendu un ancien conseiller à la maison blanche aujourd’hui en Europe qui faisait remarqué que l’Union Européenne ne s’intéressait pas du tout à ce sujet alors qu’il était potentiellement source de problème. Le succès d’Otpor dépend aussi des financements internationaux, sur ce point ça allait dans le bon sens, mais rien n’indique que ça ne puisse pas marcher dans l’autre sens. Qu’on me comprenne bien, je n’accuse pas le WWF d’être manipulé par une quelconque puissance internationale (ce serait une accusation ridicule) mais ce qui est certain c’est que leurs actions sont motivés par le but de faire plaisir à leurs actionnaires… euh, pardon… à leurs donateurs (voir à ce sujet le documentaire « Death by myth » de John Marshall qui montre des problèmes qui peuvent se poser). Et quand les donateurs sont là bas et le travail de l’ONG est ici, on en vient à conforter les ONG internationales dans leur travers de ne pas à tenir compte des avis de tout le monde et de la complexité du monde comme le politique le fait pour justifier sa légitimité venue du choix démocratiques. Sylvie Brunel pose aussi pas mal de questions sur le rôle des ONG environnementale, notamment sur la perversion du concept de « développement durable » qui maintenant ne parle plus que d’environnement et plus du tout de développement économique et sociale. Voir aussi cet ancien éditorial de spore : http://web.archive.org/web/20041013052332/spore.cta.int/spore95/spore95f.pdf/ .

    Quant au fait qu’ils fassent le travail des gouvernements, j’attends des exemples (c’est une vraie attente)… J’ai déjà pu interroger une des rabatteuses de Greepeace (en Belgique) sur ce que faisait concrètement l’association au niveau local et tout ce qu’elle a pu me répondre c’est : mettre des banderolles devant les centrales nucléaires et distribuer des ampoules basses consommation… Ca fait quand même très très léger face à tout ce que fait une administration (loin des caméras par contre). Surtout que ces ONG se prétendent indépendantes, mais en pratique les dons étant déductibles des impôts c’est bel et bien l’argent public qui est utilisé pour les financer, on peut donc légitimement s’interroger sur l’utilisation de l’argent citoyen (en plus des conséquences sur l’environnement que j’ai déjà cité dans mon post sur le forum).

  3. Salut,

    Concernant la chasse a la baleine, il est clair que Greenpeace et Sea Shepherd se chamaille pour obtenir le plus de couverture mediatique et ainsi recueillir des dons a moindres frais. Jusqu’en 2005, Greenpeace etait quasiment la seule ONG anti-baleiniere a envoyer un/des navire(s) dans l’Antarctique. Sea Shepherd dont le president Paul Watson est un ancien de GP, s’est serieusement lance dans ces campagnes contre la chasse a la baleine en 2005/2006. D’ailleurs, ce dernier ne menage pas ses mots vis a vis de son ancienne organisation, mais il ne faut pas se leurrer, Sea Shepherd fait la meme chose que Greenpeace, en plus violent.

    Le fait est que la CBI a desormais tous les moyens necessaires a une gestion durable et controlee de la chasse a la baleine : un systeme de calcul des quotas conservateur, la procedure de gestion revisee (RMP) et des mesures d’inspection a bord des navires et stations de depecage, ainsi que des moyens de controle et de suivi des produits de la chasse. En fait, si la chasse a la baleine commercuale devait etre reautorisee, elle serait geree de facon bien plus stricte et ecologique que toutes les autres formes de peche.

    Greenpeace et autres n’ont en realite aucun argument ecologique valable contre la chasse a la baleine. Les ONG anti-chasse sont obligee de recourir a d’autres arguments, comme celui sur la validite des programmes scientifiques japonais sur les cetaces ou la « cruaute » de la chasse a la baleine (vous noterez qu’on ne parle jamais de cet aspect dans le cas de la chasse aborigene de subsistance). Le cas le plus extreme est celui de Sea Shepherd. La plupart des declarations de Paul Watson sont truffees de mensonges abherrant pour quiconque connait un peu le sujet. Il ne faut pas non plus oublier que cette ONG s’est vu retirer son statut d’observateur a la CBI apres avoir coule deux baleiniers et detruit une usine de transformation en Islande dans les annees 1980.

    Le fait est que les baleines sont devenus des symboles de la protection de l’environnement. De nombreux gens sont persuades que LA baleine est en voie de disparition, alors qu’il y a de nombreuses especes et que certaines d’entre elles, notamment les rorquals de Minke (balaenoptera acutorostrata/bonaerensis), sont abondantes. Le sujet de la chasse a la baleine et les discussions a la CBI etant difficiles a comprendre et a suivre, meme pour les medias, il est facile pour ces ONG de desinformer le public et donc de soliciter les dons en se prenant en photo devant les baleiniers japonais.

  4. Bien je pense qu’on a bien compris que le capitaine Achab ici présent était tellement frustré de ne pas pouvoir tuer Moby Dick qu’il en oublie de lire les sujets auxquels il répond… Je lui sert quand même une grande coupe métaphorique de sang de baleine pour étancher sa soif et l’empêcher de trembler histoire de le remercier de sa participation…

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