Ils ont du s’étrangler les juristes de l’Agence américaine de l’environnement (EPA) quand leur patron a décidé, pressé par la Maison-Blanche, de refuser à la Californie de Schwartzenegger le droit de poser des normes sur les émissions de gaz carboniques des bagnoles. La commission environnementale du Sénat américain à levé le voile sur des documents internes de l’EPA qui conseillaient au patron de donner le feu vert à Schwartzy. Motif: un éventuel procès intenté par la Californie, et les quinze autres Etats qui veulent suivre la même norme, serait très probablement gagné. Selon les juristes de l’EPA, la Californie pourrait aisément faire la preuve que les conditions sont réunies, qui empêchent l’agence de s’opposer à sa requête. Les juristes soulignent aussi que si le feu vert devait être donner, les constructeurs automobiles saisiraient la justice pour casser la décision, mais qu’ils perdraient très probablement leur procès. Bref, mieux valait donner le feu vert. On verra dans quelques mois si les juristes avaient raison puisque la Californie et ses quinze copains ont saisi une cour fédérale.
Ces révélations des élus américains semblent bien être une preuve de plus que l’administration Bush met des bâtons dans les roues de la lutte contre le réchauffement. La Commission sénatoriale, qui a décidé de tirer au clair cette affaire pour chercher des poux dans la tête de Dobelyou, doit entendre aujourd’hui le patron de l’EPA. Il aura du mal à faire croire que sa décision était prise sans pression extérieure…