Vu l’agitation autour de la grippe aviaire, quelques petites réflexions à soumettre à votre sagacité. Faut-il rester zen, vu la vitesse à laquelle la grippe aviaire a quitté l’Asie du sud-est pour se propager progressivement en Asie centrale, et maintenant aux portes de l’Europe avec la Turquie et la Roumanie? Rappellons d’abord que la grippe aviaire est une grippe… aviaire. Elle a la particularité d’être très léthale pour la volaille, mais aussi, il ne faut pas l’oublier, chez l’homme quand il est infecté. La première victime, c’est la volaille et les oiseaux. Probablement plusieurs centaines de millions de bêtes à plumes en sont mortes. Et que seulement une grosse centaine d’humains ont attrapé le H5N1, dont la moitié sont mort (dixit l’OMS), à chaque fois dans des populations où hommes et animaux vivent dans la plus grande promiscuité. Faut-il stocker les médicaments antiviraux chacun chez soi ou faire confiance aux responsables de la santé publique des Etats pour qu’ils organisent ce stockage? Faut-il enfermer toutes les volailles immédiatement, et voir disparaitre le bon vieux poulet de plein air? Faut-il (clin d’œil à nos amis chasseurs) cesser de se battre sur l’ouverture de la chasse au gibier d’eau? Faut-il abattre tous les pigeons urbains à titre préventif?
Je n’ai pas de réponse. Et vous?
2005-10-16
Bonjour,
je veux savoir,en tant que agriculteur et expéeimenté dans le domaine de production animale, les possibilités d’importer les canards et les pentades,et surtoût les prix et les étapes que j’en dois passer et leurs fiches techniques
Avec la grippe aviaire, ce qui est bien, comme elle revient à intervalle régulier, même pas la peine d’écrire un nouveau post. Remarquez, elle a l’air particulièrement virulente cette année… Quant à la chasse au gibier d’eau, elle est déjà ouverte :
«Trois cents oiseaux sauvage abattus en Moselle pour localiser l’origine des cas de H5N1»:
http://fr.news.yahoo.com/ap/20070817/tfr-grippe-aviaire-moselle-abattage-56633fe_1.html
300 qui payent pour pour neuf, on ne se refait pas. Abattage quand tu nous tiens…
Bien sûr tout cela pour «tenter de déterminer l’origine des cas de contamination par le virus H5N1». Comme les japonais avec les baleines. La science a bon dos… Et si on ne trouve rien, on se sera toujours un peu défoulé au passage…
A noter un article intéressant dans le dernier Courrier de l’environnement de L’INRA qui nous apprend le rôle essentiel des virus dans le fonctionnement des écosystèmes aquatiques, les équilibres entre organismes, les cycles de matières et d’énergie… Une des rares vraie découvertes en écologie sortie des labos, que j’aie notée ces derniers temps…
A tard plus
Bien vue la manip, Rosalie. De cette manière, en faisant remonter ce papier dans la file via les commentaires, tu m’évites d’user la pulpe de mes doigts sur mon clavier pour reparler du satané H5N1. Ca me laissera plus de temps pour me pencher sur cette étrange affaire de dioxines dans le lait breton. A moins que les vaches n’aient été nourries à la farine de Guar importée d’Inde?