Envoyer 'La température va fortement monter durant le siècle si rien ne change, avertit le GIEC' à un ami

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16 commentaires

  1. Bonjour,

    La question n’est pas vraiment de savoir si les scientifiques sont honnêtes, mais de savoir si les différents scénarios qu’ils font sont crédibles et donc mieux s’y préparer.

    En tout cas, les incertitudes et les incompréhensions qui subsistent encore montrent que Pachauri avait tord quand il disait, il y a quelques années « La science est réglée »….
    Il reste encore un décalage entre le degré de certitude avancé et la réalité de la connaissance des phénomènes.

    2 exemples :
    Sur la stagnation récente des températures il est notamment écrit :
    « La réduction de la tendance du forçage radiatif est principalement due aux éruptions volcaniques et à la date de la dernière phase descendante du cycle solaire de 11 ans ».
    Il n’y a pas eu de grandes éruptions volcaniques depuis le Pinatubo en 1991. Alors, comment la diminution des activités volcaniques pourrait amener un ralentissement de la hausse des températures ?
    Pour le soleil, le Giec a toujours dit qu’il n’avait pas beaucoup d’influences.
    Ces explications ne paraissent donc pas sérieuses.

    L’un des plus important paramètres est celui de la sensibilité climatique.
    Il est primordial de bien le connaître, sinon les projections peuvent s’avérer fausses.
    Dans le dernier rapport, le Giec ne donne plus de meilleure estimation. Il faut donc la calculer soi-même. Le rapport cite un écart de température est de 0.78°C (moyenne 2003 à 2012 / moyenne 1850 à 1900). Sur cette période, le forçage radiatif a augmenté d’environ 1.96 W/m2.
    Cela donne une réponse transitoire climatique (TCR) de 1,5 à 1,6 °C/W/m2 et une sensibilité climatique à l’équilibre(ECS) de 2,2 à 2,4 °C/W/m2.
    Ces valeurs sont beaucoup plus faibles que celles du rapport Giec 2007 (meilleure estimation ECS à 3°C) et de celui de 1997 (meilleure estimation de 3,5 à 4°C).
    Pour le moment, les modèles climatiques donnent une valeur ECS de 3°C/W/m2. On peut penser qu’ils ont tendance à surestimer les futures évolutions, ce qui n’est pas rassurant sur leur exactitude….

    1. Author

      Bonsoir,
      Sur l’analyse de la période récente, la température n’est qu’un aspect du dossier, même si, comme beaucoup, j’aurais préféré avoir des réponses plus claires. Seul le temps pourra nous dire ce qu’il en est. Mais pour reprendre la question volcanique, comprenez qu’un ensemble de petites éruptions peut aussi altérer le climat, même si aucunes d’elle n’atteint l’ampleur de celle du Pinatubo. Ensuite sur le soleil, vous versez dans le procès d’intention: le GIEC ne dit pas qu’il n’a pas d’influence, et pour cause puisque c’est LA source d’énergie. Ce que concluent les auteurs, après avoir analysé la littérature dans ce domaine, c’est que les fluctuations de notre astre à l’échelle des périodes considérées ne permettent pas d’expliquer les observations climatiques depuis au moins un siècle. Ne vous en déplaise, les théories fumeuses sur l’effet climatique indirect du soleil (comprendre, autre que son énergie irradiante) n’ont jamais été démontrées. N’oubliez pas une chose, c’est que le rapport du GIEC repose sur l’analyse de ce qu’on peut appeler « état de l’art scientifique ». Certains appellent cela le consensus, d’autres, comme vos copains climat-sceptiques, qualifient cela de religion. Moi, j’appelle cela simplement de la science. Telle que je l’ai pratiquée quand j’étais chercheur, et telle que je l’analyse depuis que j’ai défroqué pour me consacrer à la transmission du savoir.
      D.Dq

  2. Il est exact qu’il y a eu de nombreuses petites éruptions depuis 1998. Leurs influences ont été mesurées. On peut les trouver sur le site de la Nasa : http://data.giss.nas…ine_2012.12.txt, sur le site Berkeley Earth : http://berkeleyearth…ary-of-findings et sur le site de l’université Columbia : http://www.columbia.edu/~mhs119/StratAer/
    L’influence sur la période 1998 à 2012 est 5 fois plus faible que sur la période 1951 à 2012. Il y a bien moins d’influence du volcanisme dans la période récente, chiffre officiels à l’appui. Moins d’influence = moins d’effet de refroidissement que dans la période 1951 à 2012.

    Sur le soleil, je ne dis pas qu’il n’a pas d’influence. Sans l’apport de l’énergie du soleil, la terre serait complètement gelée. J’évoquai ce qu’a dit le Giec de son influence sur l’évolution des températures.

    Lisez : http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/inconstante-activite-notre-etoile-01-12-2008-89358
    « Sur les trente dernières années, les conclusions du dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat GIEC publié en 2007 sont claires : l’influence du Soleil est négligeable par rapport à celle des émissions massives par l’homme de gaz à effet de serre [1]. Dans un tout récent article, Judith Lean, du Naval Research Laboratory à Washington, qui était la responsable du groupe de travail chargé de ces questions au sein du GIEC, enfonce le clou et s’avance aussi pour le dernier siècle : « Négligeable sur les derniers vingt-cinq ans, la contribution solaire serait à l’origine de 10 % du réchauffement de ces cent dernières années [2] »
    Je suis donc bien loin du procès d’intention…. et je pense, comme le dit le reste de l’article, que tout n’est pas encore connu sur son rôle.

    Je n’ai pas d’amis climato-septiques mais plutôt de nombreux agnostiques…..
    Ils se posent la question : quelles certitudes de l’évolution du climat à l’avenir ?
    Cela passe, entre autres, par la question de l’ampleur de la réponse climatique à l’augmentation régulière du CO2. Une ECS de 2 ou 2,5°C/W/m2 n’engendre pas les mêmes conséquences qu’à 3°C/W/m2 ou plus. Une autre incertitude reste aussi sur l’ampleur des oscillations océaniques multi-décennales.
    « Seul le temps pourra nous dire ce qu’il en est ». Tout à fait d’accord. Dans les 10 à 20 ans à venir, nous verrons déjà beaucoup plus clair sur l’adéquation entre les mesures réelles et les projections du Giec, donc de la validité des modèles qui les sous-tendent.

  3. les RCP sont un échantillonnage des SRES concoctés par l’équipe de Nakicenovic, c’est-à-dire des scénarios créés par des économistes, pour lesquels l’augmentation des prix crèe la ressource. Or les discussions portent sur la validité des modèles et jamais sur le scénario d’augmentation des GES le plus probable en fonction des productions possibles de combustibles fossiles. Pourtant des groupes comme l’ASPO ou Energy Watch nous annoncent une diminution de ces productions après 2025. Le GIEC a délégué à Nakicenovic le travail sur les émissions de CO2, et ne s’est jamais intéressé aux travaux sur les possibilités de production de combustibles fossiles !

    1. Je voudrais quand même objecter que ce n’est pas le rôle du GIEC – et je n’ose imaginer les hurlements s’il n’envisageait ne serait-ce que faire une étude préliminaire sur les ressources fossiles. Ils doivent se centrer sur les évolutions climatiques, ils n’ont pas mandat pour voir si la production fossile va effectivement produire les scénarios d’émission évoqués.
      C’est aux gouvernements de mettre sur pied un panel d’experts sur les ressources fossiles. Mais on sait très bien qu’ils ne voudront pas le faire …

      Ceci étant, il doit bien y avoir un chercheur qui s’est penché sur la question de faire une évolution climatique en mettant dans les scénarios d’émission le peak oil, non ?

      1. Bratisla, bien sûr qu’il y a des chercheurs à l’avoir fait et la réponse est que les émissions de CO2, et donc les températures auront de fortes chances d’être dans le bas de la fourchette. Mais cela ne fait pas partie de la littérature consultée par le GIEC, semble-t-il. Un des drames de l’humanité est qu’elle a instinctivement un comportement tribal, même dans les milieux scientifiques les plus réputés.
        Cela pourrait faire un bel article dans La Recherche pour DDq, pas le comportement tribal, mais l’introduction dans les travaux du GIEC d’un RCP fondé sur les prévisions géologiques de production de combustibles fossiles!

    2. @BMD. Vous pourriez nous la refaire en un peu plus clair? Ça serait sympa pour les non-spécialistes…

  4. Denis, bien volontiers: Dans un modèle il y a trois choses: le modèle en lui-même, qui contient les équations régissant les phénomènes et leurs interactions, et la base de données qui contient les mesures qui permettent de le caler et enfin les données à partir desquelles faire des prédictions. C’est la troisième partie qui est la plus critiquable dans les scénarios du GIEC, car fondée sur les scénarios économiques concoctés par le groupe de Nakicenovic. il n’y a rien là-dedans qui permette de classer les scénarios (ou les RCP) en fonction de leur probabilité de se produire. Il n’existe aucun scénario fondé sur des prévisions géologiques de production des combustibles fossiles, tel que celui établi entre autres par l’ASPO. Ces prévisions semblent indiquer que les émissions de CO2 seront inférieures à celles des trois RCP le plus haut. Il est stupéfiant que le GIEC ait délégué ce travail à des économistes, et ne semble jamais avoir consulté les géologues! Et bien sûr, on débat dde la validité des modèles, mais jamais de celle des scénarios. Avez-vous compris, maintenant?

  5. Comme le précédent, ce rapport ne manquera pas de faire l’objet de nombreuses et virulentes critiques. Concernant la « soit-disant » pose du réchauffement, je suis assez d’accord avec Stéphane Foucart lorsqu’il rappelle que le « réchauffement climatique » ne se réduit pas à « réchauffement de l’atmosphère » – le second ne comptant que pour un centième du premier. »
    je ne sais aussi que penser de l’etude de Marcia Wyatt et Judith Curry reprise par votre collègue Michel Alberganti sur cette similitude avec la « Ola des stades » qui expliquerait le « ralentissement » du réchauffement climatique et qui prédirait un arrêt du réchauffement pour 2030.
    http://junkscience.com/2013/10/10/judith-curry-study-global-warming-stop-could-last-into-2030s/

  6. Pour sortir de la vision binaire, qui laisse à penser que dès que l’on s’interroge sur la validité d’une des conclusions du Giec, on est un « climatosceptique », je propose un classement qui n’a rien de scientifique.
    La réalité est surement beaucoup plus complexe. Individuellement, on peut, selon les colonnes, se retrouver sur plusieurs lignes différentes. On peut, par exemple, avoir des doutes sur la dangerosité à long terme, mais promouvoir fortement le principe de précaution et la notion de développement durable.

    Le tableau parle de lui-même :
    La catégorie E correspond à ce que dit le Giec.
    La catégorie A concernent ceux qui s’opposent à tous les arguments du Giec.
    Les catégories F et G sont plus « alarmistes » et pensent que le Giec sous-estime la réalité et la dangerosité.
    La catégorie C correspond à ce que les américains appellent les « Lukewarmists’.

    Tendance moyenne Réalité ECS Remède Dangerosité
    du réchauffement réchauffement probable privilégié à long terme
    à 30 ans anthropique

    A Refroidissement Non -1 à 1 Inutile Non

    B Pause ou baisse Oui -1 à 2 Adaptation Non

    C Pause ou Faible Oui 1 à 2 Adaptation Peu probable
    (+0,2°C ?)

    D Faible hausse Oui 1.5 à 2.5 Evolutions Peut-être
    (+0,3°C ?) technologiques

    E Nette hausse Oui 1.5 à 4.5 Réduction GES Oui,
    (+0,5°C) (extrêmes ?)

    F Forte hausse Oui 2.5 à 4.5 Forte Extrême
    (> 0,5°C) décarbonisation

    G Forte hausse Oui 4 à 6 Changement Catastrophique
    (> 0,5°C) radical
    style de vie

    (J’espère que la tabulation sera respectée, sinon cela deviendra illisible)

  7. C’est bien ce que je craignais, la tabulation a sauté. Les entêtes de colonnes sont dans les choux….

  8. J’ai changé la présentation pour une meilleure visibilité.
    Pour chaque groupe, il y a 5 colonnes :
    TMR30 = Tendance moyenne au réchauffement à 30 ans
    RRCA = Réalité réchauffement climatique anthropique
    ECS = Valeur de la sensibilité climatique à l’équilibre en cas de doublement du taux de CO2 en °C
    RP = Remèdes privilégiés
    DLT = Estimation de la dangerosité à long terme.

    Le tableau parle de lui-même :
    La catégorie E correspond à ce que dit le Giec.
    La catégorie A concernent ceux qui s’opposent à tous les arguments du Giec.
    Les catégories F et G sont plus « alarmistes » et pensent que le Giec sous-estime la réalité et la dangerosité.
    La catégorie C correspond à ce que les américains appellent les « Lukewarmist»

    A TMR30 =Refroidissement, RRCA = Non, ECS = -1 à 1, RP = Inutile, DLT = Non

    B TMR30 = Pause ou baisse, RRCA = Oui, ECS = -1 à 2, RP = Adaptation, DLT = Non

    C TMR30 = Pause ou Faible ((+0,2°C ?), RRCA = oui, ECS = 1 à 2, RP = Adaptation, DLT = Peu probable

    D TMR30 =Faible hausse (0,3°C ?), RRCA = Oui, ECS = 1.5 à 2.5, RP = Evolutions technologiques, DLT = Peut-être

    E TMR30 = Nette hausse (0,5°C), RRCA = Oui, ECS = 1.5 à 4.5, RP = Réduction GES, DLT = oui (mais extrêmes ?)

    F TMR30 = Forte hausse (>0,5°C), RRCA = Oui, ECS = 2.5 à 4.5, RP = Forte décarbonisation, DLT = Extrême

    G TMR30 = Forte hausse (>0,5°C), RRCA = Oui, ECS = 4 à 6, RP = Changement radical de style de vie, DLT = Catastrophique

  9. « La probabilité d’une crise climatique dans la seconde partie du XXIe siècle est élevée. Parmi d’autres possibilités, une solution de ce problème peut être l’utilisation de techniques d’ingénierie du climat pour stabiliser le climat actuel. Ces méthodes sont déjà étudiées par les scientifiques de certains pays (Russie incluse). Ces méthodes visent à prévenir ou gérer les conséquences négatives de la crise climatique. »
    Qu’en est-il de ces méthodes ? Ont-elles déjà été expérimentées ? Je pense notamment aux rumeurs concernant l’iodure d’argent, les chemtrails, le projet haarp…

  10. .

    « La température va fortement monter durant le siècle si rien ne change », nous dit le GIEC.

    La question est donc de savoir si quelque chose va changer.

    Or, à regarder comment l’humain se comporte en général, on peut penser sans trop risquer de se tromper que rien ne va changer.

    Donc, la température va fortement monter durant le siècle.

    .

  11. La hausse de la température, un réel problème ? Cette hausse est-elle vraie ? En sommes nous vraiment la cause ? N’est-ce pas plutôt un effet naturel ? Bref, plein de questions que l’on peut se poser ou pas, en tout cas il me paraît dingue de se fier à un rapport du GIEC, surtout lorsqu’on sait que certaines parties des analyses n’ont pas été publiées car elles ne confirmaient pas ce réchauffement.
    Au lieu de s’inquiéter au sujet d’un réchauffement climatique (qui n’a rien de catastrophique ou de surnaturel) préoccupons nous plutôt de notre terre (le sol) et des eaux que nous sommes en train de complètement pourrir !!! Ça c’est sérieux et vérifiable sans analyses…

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