La charge est de taille. Dans une tribune à paraître jeudi dans Nature, le sismologue Robert Geller, de l’Université de Tokyo, rue dans les brancards: les autorités en charge du risque sismique au Japon s’appuient sur une science pipée et antédiluvienne. Selon lui, il faut entièrement repenser la gestion desLire la suite

Cette fois, c’est officiel: ce mardi, le classement de l’accident de la centrale nucléaire a été relevé au niveau 7, le plus élevé de l’échelle internationale INES, le même niveau que la catastrophe de Tchernobyl. Selon les autorités japonaises, entre 370000 et 630000 tera-becquerels ont été rejetés dans l’air, sansLire la suite

Le séisme du 11 avril 2011

Décidément, le Japon n’en a pas fini avec les répliques du séisme du 11 mars dernier. Une nouvelle secousse, de magnitude 6,6 (1), s’est produite à 10h16, heure de Paris, ce lundi. Selon les données préliminaires de l’USGS américain, le foyer se trouve à seulement 10 km de profondeur. ElleLire la suite

A force, on va finir par le savoir: les piscines à combustible nucléaire usé, c’est fragile. Les Japonais l’apprennent une nouvelle fois à leur dépens, dans la centrale d’Onagawa cette fois. Le séisme survenu jeudi (magnitude 7,1) semble avoir endommagé les piscines de refroidissement de deux réacteurs de cette centraleLire la suite

Qui eût cru que l’accident nucléaire japonais se focaliserait aussi vite sur une histoire d’eau? C’est pourtant cette précieuse molécule qui, à chaque étape des événements, a été appelée à la rescousse. Moyennant quoi, Tepco et ses liquidateurs se retrouvent à la tête d’un stock considérable dont ils ne savent que faire.

Paradoxalement, ce qui était à première vue une bonne nouvelle est en train de devenir un vrai casse-tête pour les liquidateurs de Fukushima Daiichi. Car la découverte d’une faille dans un puisard dépendant du réacteur 2 était un signe positif: vu la quantité d’eau hautement contaminée qui s’écoule à laLire la suite