Selon l’ONU, les green tech peuvent sauver le climat… à condition de se serrer la ceinture

Eolienne © D.Dq
Eolienne © D.Dq

Cette fois, il y a des chiffres sur la table. Le Groupe d’experts de l’ONU pour le climat a en effet publié le résumé de son rapport spécial sur les énergies renouvelables et leur rôle dans la lutte contre les changements climatiques. Comme prévu, ce «résumé pour décideurs» (en attendant la parution du rapport complet le 31 mai) démontre que les énergies renouvelables ont un potentiel considérable de réduction des gaz à effet de serre.

J’attendrais la lecture du rapport complet pour me prononcer de manière plus approfondie sur ce document qui fera date (1) à n’en pas douter. A première vue, le résumé pour décideurs ne fait pas dans la clarté, et les politiciens —dont la culture scientifique n’est pas le fort— auront quelques difficultés sans doute à en apprécier la substance.

Au total, les 120 experts qui ont travaillé pour l’ONU (bénévolement, est-il besoin de le rappeler, puisque l’ONU ne rétribue pas les experts du Giec), ont passé en revue 160 scénarios au total, suivant les hypothèses retenues pour la demande énergétique mondiale, et le développement des diverses sources renouvelables.

Pour se fixer les idées, le GIEC passe en revue les sources qui participaient à la production mondiale d’énergie primaire en 2008. Le pétrole (34,6%), le charbon (28,4%) et le gaz (22,1%) se taillaient la part belle. L’ensemble des sources renouvelables (du bois de chauffe aux panneaux solaires, mais la biomasse dans son ensemble en pèse plus des trois-quarts) ont fourni 12,9%. Quand au nucléaire, sa part est évaluée à seulement 2% par les experts de l’ONU. Un chiffre étonnamment bas, puisque l’Agence internationale de l’énergie calculait une part de 5,8% de la demande d’énergie primaire pour 2008 dans son dernier rapport de prospective, le World Energy Outlook 2010. Seule la lecture du rapport complet du Giec permettra de comprendre ce grand écart, puisque l’AIE et le GIEC semblent d’accord sur les quantités d’énergie primaire consommée en 2008 (pratique, l’AIE raisonne en tonnes-équivalent-pétrole, et le Giec en exajoules…).

Des 160 scénarios étudiés par le GIEC, c’est évidemment le plus favorable qui a été mis en avant par les écologistes et les industriels des énergies renouvelables: en 2050, les énergies vertes pourraient fournir jusque 77% de la demande mondiale. La moitié des scénarios étudiés par le GIEC annoncent un chiffre supérieur à 27%.

Là où le bât blesse, c’est que ce chiffre de 77% immédiatement monté en épingle s’appuie sur un scénario (ou un groupe de scénarios) particulièrement audacieux en matière de maîtrise de la demande énergétique. Comme le chiffre de prévision pour 2050 de la demande d’énergie primaire associée à ce 77% n’est pas mentionné dans le résumé publié lundi, je me suis livré à un calcul: il en ressort, si je ne me suis pas trompé, que les énergies renouvelables pourraient fournir les trois quarts de notre énergie, à condition que la demande mondiale connaisse un spectaculaire ralentissement: elle serait en 2050 supérieure de seulement 8% à ce qu’elle était en 2008, quand l’Agence internationale de l’énergie annonce d’ici 2035 une demande en hausse de 36%, avec les politiques actuelles, et de 21% pour une politique anti-rejets carbonés (dit scénario 450ppm). Selon le Giec, suivant les scénarios, le coût total du développement des énergies renouvelable pourrait atteindre 2850 à 12280 milliards de dollars entre 2010 et 2030 (les investissements se sont élevés à 243 milliards en 2009). Selon Pachaury, le patron du Giec, cela reviendrait à investir chaque année 1% du PIB mondial.

Evidemment, vous me connaissez, ces projections utilisées par le GIEC ne sont pas absurdes. Elles s’inscrivent bien dans l’idée que l’Occident devra diviser par quatre —et la planète par deux— ses émissions de carbone d’ici 2050, ce qui n’est possible qu’au prix d’un changement radical de notre consommation d’énergie, pour développer (ou adopter) rapidement des solutions peu gourmandes en énergie dans notre vie quotidienne (économies d’énergie, éclairage basse consommation, changements de politiques de transport, etc.). Mais à tout le moins, ceux qui ont décidé de faire de ce 77% un emblème pour une révolution de nos moyens de production d’énergie devraient au moins rappeler qu’il faudra parallèlement faire décroitre massivement notre consommation, pour laisser de la places aux pays du Sud qui ont besoin de se développer. On n’en prend pas le chemin, hélas.

Il serait un exercice de style particulièrement intéressant, que personne ne semble avoir mené: partant de la même hypothèse sur la demande d’énergie, quelle part d’énergie nucléaire pourrait-on atteindre, et à quel coût, sachant que la plupart des pays en développement ne disposent pas aujourd’hui des infrastructures pour distribuer l’électricité produite par de gros réacteurs, tel l’EPR et ses 1650 mégawatts. Avis aux amateurs.

(1) C’est le premier volet publié du cinquième rapport du GIEC sur le climat, qui sera rendu public en plusieurs étapes: septembre 2013 pour le Volume I (la physique du climat), mars 2014 pour le volume II (impacts et vulnérabilités) et avril 2014 pour le volume III (lutte contre le réchauffement).

55 commentaires

  1. Je me range avec JM Jancovici quand j’entends « biomasse » et « renouvelable » dans la même phrase.
    D’une part, il y a pas mal de bois détruit en bois de chauffe sans être replanté, donc cela n’a rien de renouvelable (je parle au niveau mondial, avant qu’on ne sorte les chiffres sur la croissance forestière en France).
    D’autre part, depuis très longtemps on « amalgame » biomasse et incinération; donc l’énergie produite par nos incinérateurs de ville compte aussi dans la partie « biomasse ». Or, qu’est-ce qui brûle dans l’incinérateur: du pétrole transformé (les plastics) ou du compost perdu (les déchets verts), plus un peu de papier et carton pas trié. Donc pas très renouvelable tout cela.
    Je maintiens ce que je dis depuis belle lurette: lancer des travaux massifs d’isolation aide beaucoup à diminuer nos besoins en énergie, et aide efficacement à lutter contre le chômage.

    1. En même temps si Jancovici était compétent dans le domaine de l’énergie ça se saurait…

      La partie incinération de déchet dans la biomasse c’est ridicule… La principale consommation de biomasse ça vient des pays pauvres, qui n’ont pas de déchéts vu que chez eux même les sachets plastiques ça s’appelle une ressource…

      Rappel pour se désintoxiquer l’esprit de la projection de Mercator la surface disponible dans le monde c’est ça :

      http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/87/Gall-peters2.jpg

      Les pays en développement ont nettement plus de facilités que nous…

  2. Bon courage pour la lecture du rapport complet, d’après les infos que j’ai il va faire son bon millier de pages…

    La différence avec les chifres de l’AIE c’est que l’AIE ne tient pas compte de la biomasse dans ses statistiques…

    N’oubliez pas que même les pays en développement ont des marges énormes sur l’efficacité énergétique. Si vous prenez la biomasse vous pouvez prendre l’exemple de la canne à sucre au brésil : dans beaucoup de pays la récolte de la canne à sucre c’est : on brûle le champs pour dégager les feuilles, on coupe à la main, on amène de l’énergie de l’extérieur pour raffiner le sucre, on dépose la mélasse sur les routes… Au Brésil maintenant c’est devenu on récolte la canne à sucre directement avec des outils adaptés, on utilise la bagasse pour faire marcher des cogénérations et au lieu de jeter la mélasse on en profite pour faire de l’éthanol avec… Au final vous augmentez de façon spectaculaire votre consommation d’énergie finale sans avoir rien touché à votre consommation d’énergie primaire.

  3. toxymoron: « Je maintiens ce que je dis depuis belle lurette: lancer des travaux massifs d’isolation aide beaucoup à diminuer nos besoins en énergie »
    —————————–
    Bien vu, on isole « massivement » pour lutter contre le… réchauffement climatique. Dans un pays dont la température moyenne annuelle ne dépasse pas 13°C. Warf, warfff.
    Ainsi, la science politisée post-moderne produit des monuments d’absurdité qui feraient pâlir de jalousie les Shadocks.
    Sauf que là, la réalité dépasse la fiction et que ça fait cher le dessin ! Ce serait drôle si ce n’était pas aussi pathétique.

      1. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon, il faudrait aux catastrophistes sept vies.

        – « Il me faudra encore 6 vies pour neutraliser mon empreinte carbone  » Rajendra Pachauri, l’ingénieur businessman et réchauffiste en chef

        – « On pourrait vider toutes les réserves prouvées de pétrole d’ici la fin de la prochaine décennie » Jimmy Carter peu après la parution du rapport du Club de Rome, en …1972

        – « Il est déjà trop tard pour éviter des famines de masse », l’organisateur de la Journée de la Terre, Denis Hayes, Magazine The Living Wilderness, printemps 1970.

        « Nous assistons à une crise écologique qui menace la survie de cette nation [les Etats-Unis] et la planète en tant qu’un lieu propice à la civilisation humaine », biologiste Barry Commoner, University of Washington, dans le journal Environment, Avril 1970.

      2. – « Bien vu, on isole « massivement » pour lutter contre le… réchauffement climatique. Dans un pays dont la température moyenne annuelle ne dépasse pas 13°C. Warf, warfff. » miniTax alias grosTroll le 11 mai 2011 à 16:00

      3. Allez, quelques autres encore, pour la route (c’est que c’est long le chemin pour « sauver le climat » !) . La rengaine giecienne du « renouvelable bientôt rentable passke le pétrole ya plus » ne date donc pas d’aujourd’hui. Allez, prenez en dans les dents, prophètes de pacotille :

        Barry Commoner en 1976: « Les installations mixtes solaires/conventionnelles pourraient devenir l’alternative la plus économique dans la plus grande part des USA dans dans quelques années »

        Worldwatch Institute en 1984: « Les subventions sont essentielles pour la viabilité économique des fermes d’éoliennes mais ne seront plus nécessaires dans quelques années »

        American Wind Energy Association en 1986: « L’industrie de l’éolien a démontré un niveau de fiabilité et de performance qui la rend très compétitive. Au point que la Commission à l’Energie de l’état de Californie a prédit que l’énergie éolienne sera la source d’énergie au coût le plus bas dans les années 1990, surpassant même les grands barrages hydroélectriques. »

        Solar Energy Industries Association en 1987: « Le consensus tel que je le vois est qu’après 2000, entre 10 à 20% de notre énergie pourrait venir des technologies solaires, très facilement »

        Et bien sûr, le grand classique, de d’Augustin Mouchot en … 1860 : « Ce serait prudent et sage de ne pas s’endormir sur la sécurité de l’énergie fossile. L’industrie en Europe va finir par ne plus trouver assez de ressources pour assurer sa croissance prodigieuse. Le charbon va irrémédiablement être épuisé. Que va devenir alors l’industrie ? ».

      4. Euh… elles sont toutes déjà ou en train d’être réalisés toutes vos citations…

        (et celles d’Augustin Mouchot a été réalisé depuis des décades… puisque comme il l’avait indiqué le charbon en Europe s’est tarie et l’industrie s’est délocalisée dans les pays émergents à coté des sources d’énergie)

        Je vous rappelle que le solaire aux Etats Unis a été arrêté par Reagan qui a même démonté le chauffe eau solaire de la maison blanche installé par Carter et qu’il a été obligé de donner des milliards de subvention aux industries pétrolières et charbon des Etats Unis pour que ces énergies puissent être compétitives…

      5. Tilleul : « elles sont toutes déjà ou en train d’être réalisés toutes vos citations… »
        ————-
        Bah non, elles sont TOUTES complètement à côté de la plaque, monsieur le bobardeur-qui-prend-ses-désirs-pour-des-réalités.

    1. Autant d’âneries en si peu de lignes c’est stupéfiant ! Vous vous y mettez à plusieurs ?

    2. Il n’y a pas besoin d’isoler en France ? Et ben retirer l’isolant de votre logement, laisser les fenêtres ouvertes et essayer de passer l’hiver comme ça (ou mieux aller dormir à la belle étoile en plein mois de janvier après tout 13°C c’est supportable non ?)

      Franchement vous en avez déjà dit des bêtises mais celle là elle est assez exceptionnelle…

      1. C’est surtout que vous n’avez rien compris à la subtilité de l’ironie de la « lutte contre le réchauffement climatique » dans le cas de l’isolation des logements.
        Mais bon, vous l’expliquer, c’est comme donner de la confiture aux cochons.

      2. Non allez-y expliquez nous, tout le monde est impatient de vous lire sur le sujet…

  4. Vous soulignez l’optimisme des membres du working group III en matière de prévision de consommation à l’horizon 2050.
    Je pense cependant qu’il ne faut pas sous-estimer la production de négacalories qui sont une des sources les plus rentables et les plus faciles à mettre en œuvre pour diminuer sensiblement l’augmentation de la demande mondiale en énergie.
    Concernant les coûts des énergies renouvelables qui sont si souvent mis en avant par les réalistes tenant du statuquo contre les rêveurs adeptes des énergies renouvelables on notera ce passage du Press Release fourni par l’IPCC :
    Though in some cases renewable energy technologies are already economically competitive, the production costs are currently often higher than market energy prices. However, if environmental impacts such as emissions of pollutants and greenhouse gases were monetized and included in energy prices, more renewable energy technologies may become economically attractive.
    Ce biais, volontairement ou involontairement utilisé, pour évaluer les énergies renouvelables devrait clairement être dénoncé.
    Dans le bilan économique d’une source d’énergie les dirigeants devraient évidemment intégrer les coûts des pollutions et émissions des gaz à effet de serre sous forme de taxe ou d’impôt puisque tôt ou tard ces coûts seront à payer par les générations futures.
    Dans le même document, j’ai relevé cette phrase :
    Most of the reviewed scenarios estimate that renewables will contribute more to a low carbon energy supply by 2050 than nuclear power or fossil fuels using carbon capture and storage (CCS).
    Voilà donc qui contredit les tenants du tout-nucléaire qui ont toujours mis en avant la faible émission de CO2 dans l’atmosphère de la source nucléaire.
    Dans l’esprit de beaucoup les énergies renouvelables sont des énergies d’appoint étant donné l’ampleur de la demande.
    Pourtant le document l’affirme :
    Under the scenarios analyzed in-depth, less than 2.5 percent of the globally available technical potential for renewables is used—in other words over 97 percent is untapped underlining that availability of renewable source will not be a limiting factor.
    Il y a donc de la marge et les scenarios étudiés ne sont pas l’œuvre de quelques savants rêveurs prenant leurs désirs pour des réalités !

    1. Le rapport du GIEC, c’est en quelque sorte une revue de presse. De cette revue de presse ressort que les ENR pourraient fournir de l’ordre de 40 à 80 % de l’énergie finale selon les scénarios, contre environ 13 % en 2008, dont un peu moins de 10% pour la biomasse, 2,5 pour l’hydro, et environ 1% pour l’éolien, le solaire et la géothermie. Bien entendu, c’est le haut de la fourchette qui est cité par les médias (l’exemple du Monde qui n’annonce que la valeur haute 80 % en première page, et cite l’hypothèse basse dans l’article dédié, est particulièrement instructive des méthodes utilisées!
      Il serait peut-être temps d’arrêter de ballader l’opinion de cette façon!
      Quant aux spécialistes des ENR, qui sont paraît-il selon Tilleul les seuls à même d’en juger, ils ont la fâcheuse habitude de surestimer les possibilités de leurs techniques. J’ai constaté que c’était à peu près systématique dans ces communiqués triomphalistes ou n’existe aucune analyse critique des possibilités quantitatives et des coûts des méthodes proposées . Je ne connais aucun rapport sur les ENR, je dis bien aucun, et pourtant j’en ai lu beaucoup, où ce travail soit fait de façon indiscutable. Le GIEC a sans doute accès à bien plus de documents que moi, mais mon expérience me rend très sceptique sur la qualité de cette littérature dès que l’on aborde les aspects quantitatifs et économiques.
      Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls. Les spécialistes des autres énergies en font souvent autant. C’est assez naturel, on prêche toujours pour sa paroisse.
      Or dans ces domaines, il y a très loin de la coupe aux lèvres.
      Et il n’est pas normal qu’un rapport de cette nature ne soit pas expertisé par des spécialistes d’autres énergies, qui ne sont pas tous des ignares en dehors de leur spécialité, n’en déplaise à Tilleul.

      1. Au contraire même les spécialistes des énergies renouvelables ont tendance à systématiquement sous-estimé les possibilités des énergies renouvelables.

        Quand on compare les scénarios les plus optimistes jamais publié sur l’usage des énergies renouvelables avec la réalité du déploiement quelques années plus tard on constate que les prévisions étaient toujours sous-estimés par plusieurs ordres de grandeur…

        Vous pouvez le constater ici :

        http://www.energywatchgroup.org/fileadmin/global/pdf/2009-01_Wind_Power_Report.pdf

        Sachant que ce n’est pas forcément une sous-estimation sur les capacités installés dans 20 ans, mais parfois des sous-estimation sur les capacités installés à 2 ou 3 ans !

        (PS: par rapport à vos stats : entre 2008 et 2010, la production d’énergie éolienne dans le monde a doublé)

      2. mode miniTroll ON

        Oui mais deux fois rien c’est toujours pas grand chose !

        mode miniTroll OFF

      3. *%@¤ je viens de me rendre compte du mensonge que vous êtes en train d’essayer de mettre en place avec minitax… Désolé si j’ai cru que vous êtiez de bonne foi, je ne pensais pas que vous êtiez juste là pour salir tout le monde et racconter des mensonges…

        Evidemment les 120 experts qui ont participé au rapport sont des experts des énergies renouvelables mais ça ne veut pas dire qu’ils ne viennent pas pour certain des énergies conventionnelles (par exemple le profil d’un des experts en géothermie : http://emd.aapg.org/bios/goldstein_barry.cfm ), l’essentiel des experts dans les renouvelables ont d’ailleurs ce type de profil… Par exemple dans les grands noms de l’énergie solaire en Europe vous avez le Dr Joachim Luther qui est à la base un physicien nucléaire (pour la petite histoire il est passé à l’énergie solaire au moment ou des manifestants antinucléaire lui ont dit qu’on pouvait se passer d’énergie nucléaire en la remplaçant par l’énergie solaire, il est retourné chez lui faire les calculs et il s’est rendu compte qu’ils avaient raison et a réagi en conséquence…).

        Mais même s’ils peuvent venir des énergies conventionnelles et en connaitre un rayon là dessus, il reste qu’ils ont acquis une expertise en EnR venant de connaissances réelles à la différence d’un certain spécialiste des énergie conventionnelle qui ne connait rien d’autres du sujet que ce qui vient de ses propres fantasmes additionnés de ce qu’il trouve dans des blogs internet…

        Si vous regardez un peu plus attentivement le site donné par minitax avec les bios, vous verrez que la plupart des choses qui sont écrites sont orientés voire même fausse… Par exemple il présente Statkraft comme une entreprise d’énergie renouvelable alors qu’il s’agit en réalité de l’EDF norvégien !

      4. @Tilleul
        Le Dr Joachim Luther a eu un doctorat en physique nucléaire mais il est passé TOUTE sa carrière dans la recherche sur les renouvelables. Prétendre qu’il s’y connaît quelque chose à l’énergie nucléaire et aux centrales nucléaires, c’est vraiment le comble de la mauvaise foi !

        Quant à Statcraft, il suffit d’aller sur son site pour trouver que c’est un groupe qui se présente LUI-MEME comme « le plus grand producteur d’énergie renouvelable en Europe ». Et ce serait un mensonge (dixit Tilleul) que de le présenter comme une entreprise d’énergie renouvelable ? Bah !
        Et non, que ça vous plaise ou non, Statkraft n’est pas « l’EDF norvégien ». La Norvège compte des dizaines de producteurs d’électricité et Statcraft est que troisième en terme de TWh et d’infrastructure, le premier étant Hafslund : http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Power_companies_of_Norway
        Bref, comme dab, vous sortez d’énorrrmmes bobards du chapeau avec un aplomb de camelot, en ne vous rendant même pas compte à quel point c’est grotesque et en espérant que personne ne s’en rendrait compte.
        Mais venant du grand bonimenteur Tilleul-Statkraft-c’est-l’EDF-norvégien, quelle surprise !

      5. Et le trollissime d’ajouter un mensonge supplémentaire à son palmarès déja très étoffé.

        Le professeur Luther A ENSEIGNE la physique nucléaire, ce n’est qu’en 1993 qu’il deviendra un apôtre du renouvelable

      6. Ouaip, mais il ne faut pas oublier que Statcraft exploite aussi des centrales au gaz (donc du fossile). Statkraft détient un cinquième de la capacité de production flexible au gaz en Allemagne. Donc Tilleul ne ment pas, vous si!!!

      7. Pas mieux que Robert… comme quoi google et wikipedia ne remplacent pas une éducation… Mais bon on a bien compris que minitax est adepte du « plus c’est gros plus ça a des chances de passer »

      8. Robert : « Le professeur Luther A ENSEIGNE la physique nucléaire, ce n’est qu’en 1993 qu’il deviendra un apôtre du renouvelable »
        ———————
        Il n’a jamais enseigné en physique nucléaire et n’a jamais publié un seul papier dans ce domaine, gros menteur. Il suffit de regarder son CV, au lieu de faire le perroquet de n’importe quelle propagande nucléophobe. Et il n’est pas apôtre des renouvelables en 93, il l’est dès les années 70.
        T’es capable de déformer même les faits les plus simples et incontestables juste par idéologie et par bêtise, c’est d’un pitoyable !
        http://www.ise.fraunhofer.de/about-us/director-and-division-directors/prof-joachim-luther

        ——————
        Robert : « Ouaip, mais il ne faut pas oublier que Statcraft exploite aussi des centrales au gaz (donc du fossile). »
        ——————
        La bonne blague. Si Statkraft exploite le gaz, c’est parce que tout simplement sans gaz pour combler les creux, un producteur de renouvelable, tout premier européen qu’il est, il peut mettre ses moulins à vent à la poubelle vu que personne ne voudrait d’une électricité qui n’arrive que quand le vent souffle ou quand le soleil brille.
        Décidément, le petit Robert, il ne comprend rien à rien. Mais ça ne l’empêche pas de brasser de vent.

        De toute façon, tes arguties ne changent rien au fait que Statkraft se vante LUI-MEME (bis repetita) d’être le « premier producteur européen d’énergie renouvelable » (tu devrais leur coller un procès pour publicité mensongère) donc il est tout à fait légitime de classer l’entreprise comme promoteur d’énergie renouvelable, il faut être un fieffé menteur pour prétendre le contraire.
        Et ça ne change rien au fait que Tilleul a menti comme un goret en prétendant que « Statkraft , c’est l’EDF norvégien ».

        La devise de Robert & co : toujours tort, jamais honteux.

      9. Pour l’anecdote…

        http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1841778_1841782_1841793,00.html

        Sinon GDF SUEZ se vante dans ses publicités d’être le premier producteur éolien de France, ça fait également pour vous une entreprise d’énergie renouvelable ?

        99% de la production électrique norvégienne vient de l’hydroélectricité, n’importe quelle utilité qui rentre sur le marché norvégien est forcément producteur d’énergie renouvelable…

        Vous ne connaissez vraiment rien au monde de l’énergie, n’est-ce pas ?

  5. Voici la liste détaillée des « lead authors » du rapport : http://www.climate-resistance.org/2011/05/the-inter-ngo-panel-on-climate-change.html

    Comme on pouvait s’y attendre (même si le cynisme onusien dépasse l’imaginable), tous les auteurs du rapport sont directement ou indirectement liés au secteur des… énergies renouvelables et PAS UN SEUL ne travaille dans les autres secteurs (pétrole, gaz, nucléaire). C’est comme demander à un groupe d’activistes végétariens de rédiger un rapport officiel sur l’alimentation humaine, le suspens sur la conclusion est intenable.

    Mais hé, c’est de l’objectivité, de la neutralité et de la résolution des conflits d’intérêt à la mode du GIEC et du businessman millionnaire Pachauri.
    Décidément, avec les réchauffistes, il n’y a aucune limite à la farce.

    1. Je vous rappelle qu’il s’agit d’une synthèse d’études scientifiques pour savoir ce qu’il est techniquement et économiquement réalisable de faire pour approvisionner le monde en énergies renouvelables… Donc en pratique si on faisait ce que vous demandiez et qu’on se mettait à interroger un expert du pétrole pour parler d’éolien ça voudrait dire aller demander à un géologue de lire la littérature scientifique sur la circulation dans l’atmosphère… Dans ce cas vous savez ce qui va vous répondre le gars du pétrole ? « Je suis pas compétent sur le sujet allez voir plutot les spécialistes de l’éolien »…

      Quand l’ONU demande un rapport sur les réserves de pétrole elle va pas non plus aller demander son avis aux agronomes de la FAO, et les rapports sur le nucléaire sont rédigés par… surprise, surprise… les spécialistes du nucléaire et pas des ethnologues de l’UNESO…

      1. Tilleul : « Je vous rappelle qu’il s’agit d’une synthèse d’études scientifiques pour savoir ce qu’il est techniquement et économiquement réalisable de faire pour approvisionner le monde en énergies renouvelables… »
        ——————————————–
        Depuis quand la science et les « études scientifiques » prédisent-elles ce qui se passerait en 2050 ??? Allez, allez, cessez de sortir du chapeau des fables et d’inventer des « études scientifiques » qui n’ont jamais existé, vous n’avez pas la moindre idée de ce que vous racontez, comme dab.

        Quant vos arguties pour justifier pourquoi le GIEC n’a consulté aucun expert en pétrole, nucléaire, gaz, charbon, ils sont tout simplement pitoyables. Comme son nom l’indique, les énergies renouvelables appartiennent à la catégorie ENERGIE, au même titre que le pétrole, nucléaire, charbon, gaz. Donc prétendre qu’on peut estimer le % des premiers, sans se soucier de savoir où vont les seconds (en organisant un boycott des gens concernés) qui comptent pourtant pour 90% dans le mix énergétique total, c’est même pas de la stupidité, c’est de la débilité profonde.

      2. Ce n’est pas une prédiction ce sont des scénarios sur l’usage possible des énergies renouvelables pour stabiliser la situation climatique, c’est à dire qu’on a demandé à des experts ce qu’il est techniquement et économiquement possible de faire sur les énergies renouvelables pour réduire la concentration de CO2… Les énergies renouvelables appartiennent à la catégorie énergies renouvelables, le nucléaire, le pétrole et le charbon n’appartiennent pas à la catégorie énergie renouvelable… donc la question du rapport étant « qu’est-ce qu’on peut faire avec les énergies renouvelables », les experts qui ont été interrogés ont été des experts des renouvelables…

        Le jour où quelqu’un se décidera à demander à des experts de plancher sur des scénarios énergétiques qui permettraient de réduire la concentration en CO2 de l’atmosphère avec du charbon on interrogera des experts du charbon et on interrogera pas des experts renouvelables… mais là comme on se fiche un peu du charbon mais qu’on se pose des questions sur le renouvelable on a fait un travail sur le renouvelable et pas sur le charbon…

        (bon alors là, s’il arrive toujours pas à comprendre…)

        De toutes façon il est dit clairement dans le rapport qu’il ne s’agit pas d’une prédiction mais d’un rapport sur les possibilités techniques et économique puisque le message c’est que le fait de passer à 70% d’énergies renouvelables nécessiterait d’arrêter les subventions aux énergies fossiles, vous avez vu un pays arrêter de subventions les énergies fossiles vous ? Même les Etats Unis sont en train de fermer les écoles plutot que de réduire les subventions à leurs pétroliers…

      3. L’article du Monde de Allix et Foucart qui parle de ce rapport du GIEC explique que 164 scénarios sont présentés, qui proposent une proportion de renouvelables comprise entre 15% et 77 % en 2050. Plus de la moitié des scénarios proposeraient une part supérieure à 27 %, ce qui veut dire qu’un peu moins de la moitié affichent une part inférieure à 27 %. Il aurait été sain d’afficher également les quantités totales d’énergie qui seraient produites dans chaque cas! Quel est le titre affiché en première page du Monde? » Les énergies renouvelables pourraient couvrir 80 % des besoins en 2050″ !!! Alors qu’il aurait fallu écrire pourraient couvrir dans le meilleur des cas environ 80 % des besoins en 2050 mais plus probablement 30 %. Mais ce n’est pas demain la veille que Le Monde reviendra à son honnêteté d’il y a 30 ans. Il faut faire de l’argent, quand on flirte depuis des années avec le dépôt de bilan.
        Finalement, ce rapport du GIEC n’est qu’un pétard mouillé! . Voilà maintenant des siècles que j’explique ici que c’est l’ordre de grandeur de ce qu’on peut attendre des renouvelables sur la base de la consommation d’énergie actuelle, et que çà prendra du temps. Ce qui veut dire su’en 2050, il faudra produire 70 % de notre énergie avec autre chose.
        Mais, suivant l’usage dans les milieux écolocrates soucieux du bien public (par opposition avec les technocrates fascisants haïssant l’humanité que je représente ici), on en déforme déjà les conclusions pour faire prendre à l’opinion des vessies pour des lanternes, n’est-ce pas Tilleul?
        Quant aux subventions aux énergies fossiles, faut-il une fois de plus répéter l’évidence? En Europe le pétrole est beaucoup plus taxé que subventionné. Par contre le charbon est fortement subventionné en Allemagne, championne autoproclamée de la défense du climat !
        Je rappelle également une fois de plus que l’éolien, le solaire et la géothermie représentent à l’heure actuelle moins de 1% de l’énergie primaire mondiale. Il en faudra des croissances à deux chiffres pour arriver à une part non négligeable .

      4. @BMD

        « Les énergies renouvelables pourraient couvrir 80 % des besoins en 2050? !!! Alors qu’il aurait fallu écrire pourraient couvrir dans le meilleur des cas environ 80 % des besoins en 2050 mais plus probablement 30 %. »

        C’est pas pour défendre les journalistes du Monde mais tout est déjà dans le « pourraient », en fait…

        Quand un gars de la sureté nucléaire dit que « la sureté des centrales est maximale », le reprenez-vous en disant « dans le meilleurs des cas sauf si tremblement de terre, tsunami, inondation ou attaque terroriste » ? Me semble pas…

      5. Tilleul : « donc la question du rapport étant « qu’est-ce qu’on peut faire avec les énergies renouvelables » »
        ————————
        tut, tut, pas si vite, Monsieur le baratineur. La question du rapport était  » qu’est-ce qu’on peut faire avec les énergies renouvelables dans le cadre du changement climatique ». Ou en clair, de combien on va pouvoir réduire les émissions de gaz sataniques pour éviter de détraquer le climat (selon les prédictions des grands prêtres l’Eglise de Climatologie). Plus encore, il est question d’examiner le bienfondé économique des renouvelables, donc forcément par rapport aux NON renouvelables. Et enfin, il est constamment question de la part des renouvelables (en pourcentage pour les altercomprenants) dans le total tel que c’est mis en avant des les merdias.

        Donc parler du potentiel de réduction de CO2, de la compétitivité et de la part des renouvelables sans étudier les scénarios d’évolution des non-renouvelables et leur plausibilité (ce qui implique forcément la consultation de pros du domaine), c’est comme faire des omelettes sans oeufs, c’est de l’escroquerie pure.

        Mais bon, avec la FARCE (la fraternité des alarmistes du RC exagéré), on n’en est plus à ça près.

      6. Non, on ne cherche pas à savoir ce qui est compétitif puisque c’est impossible de le savoir (par exemple il n’existe aucune offre sur le marché électrique au delà d’une période de 2 ans). Ce qu’on cherche c’est de savoir si on peut se le permettre de faire 70% d’énergies renouvelables en comparant le prix que ça coute à la création de richesse actuelle.

        Quand vous regardez votre porte-monnaie si vous avez assez d’argent pour acheter une baguette, ça n’a strictement aucun intérêt pour vous de connaitre le prix des croissants… La comparaison elle se fait entre l’argent que vous avez et le prix de la baguette point final…

      7. « Tilleul dit : Non, on ne cherche pas à savoir ce qui est compétitif puisque c’est impossible de le savoir »
        ———————————–
        Qui ça « on » ?
        D’accord, c’est impossible de prévoir si une solution est compétitive ou non, mais ça n’a nullement empêché le GIEC de le prévoir constamment dans ses scénarios. De toute évidence, vous n’avez pas lu son rapport (ou plutôt le résumé) et vous parlez pour ne rien dire.

        Oui, le GIEC cherche bien à prédire la compétitivité des renouvelables, ne vous en déplaise, donc on en revient toujours au même point : comment le GIEC peut-il prédire dans ses scénario la compétitivité relative des renouvelables s’il ignore celle des non-renouvelables et les experts correspondants ?

      8. Non, on se demande simplement si on peut se permettre de faire 70% du renouvelable ou si ça utiliserait trop de ressources économiques, la réponse étant, on peut se le permettre et ça n’utiliserait pas trop de ressources économiques. Que les autres alternatives en utilisent plus ou en utilisent moins on s’en fout, ça n’a aucune importance puisque ça ne changera strictement rien au fait de savoir si on peut se payer ou non les 70% de renouvelables.

        La compétitivité (c’est à dire le classement entre différentes options) c’est un critère subjectif et donc du ressort du pouvoir politique qui fera son classement suivant les critères qu’il trouvera pertinent pour établir un rapport qualité prix entre les différentes solutions permettant d’éviter de déséquilibrer le climat…Sachant que dans la qualité il y a bien évidemment tous les critères beaucoup plus important que le prix au consommateur comme la sécurité des approvisionnement, le caractère non proliférant, la faiblesse des externalités (qui sont des couts qui ne sont pas payés par le consommateur mais doivent évidemment être payé par les impots… there is no free meal), etc…

  6. Une partie d’explication sur les écarts entre statistiques est en note sous le graphique : “Underlying data for figure has been converted to the ‘direct equivalent’ method of accounting for primary energy supply [Box SPM.2, 1.1.9, Annex II].”
    Le site electron-economy a traité cette question. Voir : http://www.electron-economy.org/article-commentaire-du-rapport-du-giec-sur-les-energies-renouvelables-2-73475670.html

    Quand à la production d’électricité en TWh, pour l’IEA, le nucléaire y représentant 13,5% en 2008.

  7. La production associée au scénario le plus optimiste est dans le communiqué de presse : http://www.ipcc.ch/news_and_events/docs/ipcc33/IPCC_Press_Release_11612_fr.pdf

    « Le scénario le plus optimiste parmi les quatre ayant fait l’objet d’une étude approfondie prévoit que les énergies renouvelables compteront pour au moins 77 % des besoins énergétiques mondiaux à l’horizon 2050, permettant de fournir de 314 à 407 exajoules (EJ) par an. »

    En partant de ces chiffres, 100% des besoins énergétiques représenteraient 408 à 529 EJ par an.

    En 2008 (voir SPM4) la demande en énergie primaire était de 492 EJ.

    Donc le scénario se base entre -17% à +7.5% par rapport à la demande de 2008 !

  8. Please don’t feed the troll.

    Inutile de tenter de discuter avec ce mur.

  9. Nimch, à mon grand regret, Le Monde s’est aligné depuis longtemps sur cette pratique de déformation des faits de la majorité des grands médias. Et c’est une technique très hypocrite parce que peu de gens prennent le temps ne serait-ce que de lire attentivement l’article dont on tire le titre accrocheur , et extrêmement peu reviendront aux sources de l’article.
    Votre comparaison avec les annonces sur la sûreté des centrales nucléaires est assez bizarre. Quel est le rapport avec les proportions d’ENR que l’on pourrait atteindre en 2050? Et ne faut-il pas plutôt critiquer d’autant plus durement les « pères la vertu » écolocrates de commettre les mêmes fautes que les nucléocrates?
    Quant à moi, je voudrais bien savoir d’où vous tirez l’opinion que je crois en la sûreté absolue des centrales.
    Par contre j’affirme que malgré les accidents, on peut constater objectivement, sur la base de la mortalité et des dangers sanitaires observés et non fantasmés, que le nucléaire reste de très loin la plus sûre de toutes les énergies de base.
    Nimch, dites-le donc ici en toute honnêteté, combien les radiations de Fukushima feront-elles de morts?

    1. Vous vous indignez pour un titre un peu raccourcis pour attirer le chaland (je veux dire on a l’habitude avec ce genre de presse) alors que je trouve que pour le coup il n’y a rien de mensonger. Si les détails sont donnés dans l’article ça me va. Quand vous dîtes que les gens ne lisent que les gros titres je n’y crois pas trop. Soit le gus ne lit pas le journal, soit il lit un peu ce qu’il y a dedans mais une majorité qui ne lirait que les titres j’y crois pas, je peux me tromper.

      Vous vous indignez donc pour un détail où il ne me semble pas qu’il y ait lieu de le faire (et pourtant j’en ai à dire sur les médias de masse). Je me demandais donc, en repensant à l’autre de la sureté nucléaire avec ces centrales à sécurité maximale jusqu’à ce qu’on améliore la perfection et qu’elle deviennent encore plus maximale (comme la lessive qui lave plus blanc que blanc), ce qui pour le coup m’a fait bondir (un peu plus grave que « pourrait » au lieu de « pourrait […] si […] à condition que […] gnagnagna dans un titre), je me demandais donc si ça vous fait bondir aussi et dans ce cas pourquoi aucune remarque là-dessus, vous le chevalier blanc du nuke.

      « Quant à moi, je voudrais bien savoir d’où vous tirez l’opinion que je crois en la sûreté absolue des centrales. »

      Quant à moi, je voudrais bien savoir d’où vous tirez l’opinion que je tire l’opinion que vous croyez en la sûreté absolue des centrales. Ai-je écrit cela ? Non. Raison de plus pour que vous fassiez la remarque sur la langue de bois dans la communication sur la sureté des centrales nuke. Vous qui êtes si honnête, objectif, intègre, les qualificatifs me manquent.

      « Nimch, dites-le donc ici en toute honnêteté, combien les radiations de Fukushima feront-elles de morts? »

      En toute honnêteté je n’en sais rien et vous remarquerez que je n’ai pas fait de commentaire sur cet aspect depuis l’accident.

    2. «  » » »Nimch, dites-le donc ici en toute honnêteté, combien les radiations de Fukushima feront-elles de morts? » » » »

      En toute honnêteté, dites moi combien de vies sont détruites à cause de l’accdent de Fukushima ?

      1. Robert : « En toute honnêteté, dites moi combien de vies sont détruites à cause de l’accdent de Fukushima ? »
        ——————-
        Pour l’instant ZERO, donc infiniment moins que l’accident d’AZF à Toulouse, ou le vol Paris-Rio.

        Donc en toute honnêteté (si tant est que ça puisse vouloir dire quelque chose pour Supermenteur), il faudrait un mouvement national SUCE (Sortir des Usines Chimiques qui Explosent) ou un mouvement SPA (Sortir des P.tains d’Avions), d’URGENCE !!!
        Mais oui, mais non, Supermenteur, lui se contentera en « toute honnêteté » de Sortir du Nucléaire.

      2. Au trollisssime,

        Ce n’est pas à vous que j’ai posé la question, sachant très bien que vous ne savez pas ce que vie détruite signifie. Il ne peut en être autrement quand on a un QI largement inférieur à celui d’une huître….

      3. MiniTAX dit « Pour l’instant ZERO »

        Désolé MiniTAX, mais pour moi votre réponse est totalement irrecevable

  10. Au trollissime

    Ok il n’a pas enseigné la physique nucléaire (si ça ne fait pas partie des applied physics)
    mais néanmoins je persiste et signe cette phrase «  » » »Le Dr Joachim Luther a eu un doctorat en physique nucléaire mais il est passé TOUTE sa carrière dans la recherche sur les renouvelables. » » » » EST UN MENSONGE. Alors avant de traiter les autres de menteurs, ce qu' »ils ne sont pas, commencez donc par balayer devant votre porte, dois je vous rappeler vos derniers exploits ?

    1. Robert : « Ok il n’a pas enseigné la physique nucléaire »
      ————-
      Il n’a pas enseigné la physique nucléaire, mais ça n’a pas empêché Supermenteur de balancer sans vergogne que « le professeur Luther A ENSEIGNE la physique nucléaire », admirez l’artiste. Mon pov Robert, tu mens comme tu respires, c’est pathétique !

      1. Ici ils disent su’il a enseigné la physique nucléaire, et j’aurai plus tendance à leur faire confiance plutôt qu’à vous (menteur professionnel).

        http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1841778_1841782_1841793,00.html

        Mais enfin bref, c’est quand même vous qui avez menti en prétendant qu’il avait passé TOUTE SA CARRIERE dans le renouvelable, alors accuser les autres de mensonges, vous repasserez.. vous êtes un (mauvais) pitre mon pauvre garçon.

  11. Et moi à lire tous ces messages, je ne vois toujours pas l’intérêt de défendre l’énergie nucléaire.
    Où sont vos arguments valables ?

      1. Merci pour ce lien
        Encore une pierre dans le jardin des souteneurs du nucléaire.
        Comment peut-on encore faire confiance à des gens pareils?

    1. Merci beaucoup !
      Je recommande à tous de le lire attentivement jusqu’au bout; et d’explorer le lien à la fin du document.


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