Nucléaire: le besoin d’indépendance

Tout est parti d’un thé impromptu dimanche avec la femme la plus importante de ma vie, puisqu’elle a donné naissance à la mienne. En répondant à ses interrogations, l’idée incongrue m’est venue de mettre sur écran toute ces questions que je me suis posé dès vendredi, et dont je n’avais pas trouvé la réponse dans les médias en ayant passé 48 heures ou presque devant mes écrans. Un papier pédago sur ce qu’on peut comprendre de la situation nucléo-japonaise mérite bien une nuit de «data-journalisme».

A voir les statistiques du jour, il faut croire que le journalisme indépendant a son avenir devant lui, du moins en ligne et bénévole. Merci à mes confrères de l’internet (une pensée particulière à J.P. qui a passé son week-end au lit à imaginer le papier similaire qu’il ne pourrait pas écrire, et —sans l’avoir jamais rencontré—  je sais qu’il en est capable) qui n’ont pas fait ce travail d’expliquer ce que tout citoyen à envie de comprendre. Et merci à ceux de mes confrères —ou simple citoyens— qui l’ont implicitement reconnu en posant un lien vers ces modestes colonnes.

Demain l’audience reviendra à la normale, c’est à dire pas grand chose. Comme l’a dit un de mes copains, tu as «réussi un coup». C’est tout l’intérêt de ces colonnes. Non pas d’avoir réussi un coup, je ne suis pas doué pour le marketing. Mais parce que si les gens vous lisent, c’est que vous servez à quelque chose. Et c’est bien pour cette raison que je suis là!