A la Nasa, un robot c’est durable

Le cratère Santa Maria, vu le 15 décembre 2010 © Nasa
Le cratère Santa Maria, vu le 15 décembre 2010 © Nasa

Les ingénieurs avaient imaginé un truc jetable. Ils se sont trompés: le robot Opportunity va bientôt fêter ses sept ans d’activités à la surface de la planète Mars. Il devait en principe fonctionner… 90 jours. Bon, il est vrai qu’il ne s’est pas foulé puisqu’Opportunity n’aura parcouru que 26 kilomètres depuis son arrivée en janvier 2004. Mais il bouge encore. Un peu vieillard sur les bords —d’ailleurs depuis deux ans il ne peut plus se déplacer qu’en marche arrière—, mais il continue à travailler. Il vient d’entrer dans le cratère de Santa Maria, où il étudiera les roches du sol. Ses capteurs solaires ont, selon la Nasa, fourni 592 Watt-heures le 14 décembre dernier. Quand à Spirit, son jumeau, il ne répond plus depuis le mois de mars.

3 commentaires


  1. C’est beau la conquète de l’inutile. Sauf preuve du contraire, ça ne sert à rien mais c’est stimulant pour l’esprit et je suis le premier à rêver … tant que je ne me demande combien tout ça a couté et ce qu’on aurait éventuellement pu faire avec cette somme.

  2. @ GML

    A ma connaissance, ça s’appelle de la science : on cherche à acquérir de nouvelles connaissances sur le monde. En l’occurrence, sur la planète Mars. Ce qui permet, ce faisant, de mieux comprendre la Terre. Autrement dit, d’acquérir des connaissances supplémentaires sur notre planète. Est-ce que la science, c’est la conquête de l’inutile ? Vaste débat philosophique…

    Quant à savoir «ce qu’on aurait éventuellement pu faire avec cette somme», c’est une question vraisemblablement mal posée parce qu’elle présuppose que si cette somme n’avait pas été dépensée pour l’étude de Mars, elle l’aurait été pour un motif « plus juste » (d’ailleurs, ça veut dire quoi, « plus juste » ?). Ce qui est une vue de l’esprit, car rien ne prouve qu’elle aurait été dépensée tout court (elle aurait pu dormir dans le matelas de particuliers ou d’entreprises), et rien ne prouve qu’elle n’aurait pas été dépensée à des fins destructrices (dépenses d’armement).

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