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16 commentaires


  1. Lexicographes et linguistes ont raisons d’être prudents sur les interprétations à donner, ou sur l’utilité et les insuffisances de la banque de données de Google. Il ne s’agit que d’un simple indicateur quantitatif ou calendaire utile, sans plus, mais pas ou peu qualitatif. Une bonne pub pour Google….

    Il y a aussi une autre dimension qui n’apparait pas dans l’article et qui me semble essentielle, celle du sens des mots. Au cours d’une formation, un linguiste m’avait expliqué un paradoxe : au delà de leur définition lexicale, les mots n’ont pas de sens, dans la mesure où, pour un même mot ou une même idée, chacun y met son propre sens, en fonction de son histoire, de ses croyances, de ses connaissances, de son approche (scientifique, philosophique, littéraire ou poétique), etc.

    1. Author

      Cette question du sens est d’autant plus marquée dans les ouvrages littéraires (et en particulier dans la fiction) où chaque auteur a sa propre écriture, m’ont expliqué mes interlocuteurs. C’est moins vrai dans les ouvrages spécialises, les manuels, etc.

      1. Tout à fait d’accord, un scientifique essaie de donner un sens unique à ces mots, alors que c’est le contraire pour un poète (pour ne citer que 2 extrêmes).
        Mais, en plus, ce que m’expliquait le linguiste, c’est qu’au delà de l’intention de l’auteur, il y a une sorte de filtre personnel pour celui qui lit ou écoute. Chacun, en fonction de son histoire, de ses croyances, etc. y met son propre sens. Cela explique d’ailleurs beaucoup d’incompréhensions et de quiproquos qui ne sont pas forcément volontaires.

  2. Bonjour,

    Il y a d’autres articles sur Internet qui mettent en garde contre une étude linguistique des livres numérisés par Google. Comme il s’agit d’un processus hautement automatisé, il y a pas mal d’erreurs (ou il y avait pas mal d’erreurs). Elles sont corrigées au fur et à mesure de leur découverte, mais cela pousse à la prudence. L’exemple typique était le fait qu’une recherche dans la base avait trouvé des centaines de livres mentionnant Internet, mais avec une date de publication antérieure à 1950…

    Si c’est un bel outil, les mesures de précaution sur tout ce qui est nouveau s’imposent.


  3. Dans la même idée, pour ne revenir qu’à la première courbe, il y a une prudence d’interprétation importante à faire entre « utilisation d’une expression linguistique » et « existence du concept ».Il faudrait y ajouter toutes les formulations équivalentes avant l’apparition de « réchauffement climatique », comme « réchauffement global », rréchauffement planétaire », « réchauffement terrestre », …

    Il me semble donc qu’en déduire un décalage dans la prise de conscience est un raccourci un peu rapide.

  4. Toutes précautions prises, certains résultats sont quand même assez intéressants. En particulier, les courbes pour «écologie» et «ecology» en français et en anglais sont similaires avec une progression forte depuis le milieu des années 1960 puis un recul, ou un plateau pour le terme anglais, dans les années 80, avant une reprise dans les années 1990… La courbe anglaise doit être lissée par la contribution de la littérature scientifique moins sensible aux effets de mode intellectuels et idéologiques. Rien d’étonnant, mais une visualisation sans appel de l’impact de la vague conservatrice et libérale sous Thatcher, Reagan et Mitterrand. Nous en payons encore aujourd’hui le prix. A noter aussi la courbe effondrement qui n’en finit pas de monter…

      1. Je parie que c’est de l’humour de polytechnicien…

      1. C’est peut-être la bible du GIEC pour estimer le futur climat.

        Le GIEC aussi serait amusant s’il n’en profitait pas pour essayer de faire dépenser des millards d’euros (ou dollars) en préventif contre un éventuel RCA dont personne n’est sûr, sauf à « croire » au sens religieux du terme.

        Le  » C à dire » d’hier sur la 5 avec Galam et Jouzel était trés intéressant.

      2. « C’est peut-être la bible du GIEC pour estimer le futur climat. »

        Ça c’est drôle ! Voyez quand vous voulez.

        « Le C à dire d’hier sur la 5 avec Galam et Jouzel était trés intéressant. »

        Plutôt trouvé chez Calvi, C’est dans l’air. Ça fait longtemps que j’en ai pas vu une, mais les émissions de Calvi sont rarement intéressante.

      3. GML @

        Là c’est vous qui êtes dans le « religieux », si vous faites la synthèse des éléments scientifiques allant dans le sens de la responsabilité anthropique dans le réchauffement et les éléments exonérant l »homme de cette responsabilité, il n’y a pas photo.

        Maintenant il ne faut pas trop écouter le discours de certains écolosintégristes qui sont tout autant à coté de la plaque. Jouzel a d’ailleurs fait une excellente réflexion sur l’efficacité de l’éolien et du solaire.

        J’ai « adoré » le commentaire de Galam sur le non fondé de la température moyenne, même des sceptiques comme Courtillot ou Spencer ou encore Lindzen s’appuient dessus.

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