Le nucléaire, avenir du transport maritime?

Le brise-glace nucléaire russe Yamal © NSF
Le brise-glace nucléaire russe Yamal © NSF

La flotte de brise-glaces nucléaires russes ne chôme pas, a fait savoir récemment Atomflot, la firme qui gère les 6 brises-glaces (ainsi qu’un porte-container) nucléaires russes. Et Poutine a ordonné la construction de trois nouveaux navires d’ici dix ans. Le premier devrait être mis en service en 2016. Ces brise-glaces doivent permettre de développer les activités sur la route du Nord et le passage du Nord-Est, notamment pour l’exploration minière, pétrolière et gazière, et pour rejoindre les débouchés en Asie, sans se taper un tour du monde. Ils viendront remplacer plusieurs navires, qui doivent être désarmés au cours des prochaines années.

Cet été, un vraquier a transporté du minerai de fer de Norvège en Chine, en longeant les côtes russes. C’est la première fois qu’un navire de commerce n’arborant pas un pavillon russe (il était danois) franchit le Passage du Nord-Est, qui réduit de 40% le trajet entre le port de Mourmansk et la Chine. En plus, il n’y a pas (encore?) de pirates dans, l’océan Arctique, contrairement au Golfe d’Aden où ces derniers attendent les navires venus d’Europe par le canal de Suez.

Atomflot affiche déjà un carnet de commande presque complet pour la saison 2011, avec une quinzaine de demandes d’assistance à la navigation pour ses brise-glace nucléaires. D’ailleurs, les chinois ont passé un accord il y a quelques jours avec une compagnie russe de transport, pour développer les capacités de transport de pétrole vers la Chine, via la route du Nord.

Bien évidemment, tous ces transports ne seront pas neutres pour l’environnement. Outre le risque accru d’accident, les scientifiques craignent par dessus tout que les suies recrachées par les fumées des navires brûlant du fioul lourd ne se déposent sur la glace et accélèrent la disparition de la banquise arctique en été. Bien évidemment, il existe une autre solution: multiplier les navires propulsés à l’énergie nucléaire, qui sont dans l’air du temps. Un consortium vient d’ailleurs de ce former, pour étudier la faisabilité de création d’une flotte de commerce nucléaire. Il associe notamment la startup américaine Hyperion (1), le groupe britannique BMT, un armateur grec et la LLoyds, qui réévalue ses règles en matière de propulsion nucléaire. Le consortium se propose de fournir le design d’un navire de transport, propulsé par un réacteur nucléaire de 70 mégawatts.

Selon la World Nuclear Association, il existe 140 navires et sous-marins à propulsion nucléaire —soient 180 réacteurs— dans le monde. La Russie s’apprête à mettre en activité une centrale nucléaire flottante, pour alimenter ses régions isolées en électricité.

(1) Elle développe de petits réacteurs nucléaires.

28 commentaires

  1. «Le devrait être mis en service en 2016.» : Il manque un mot, je crois.

  2. Les recherches sur les petits réacteurs commencent à se multiplier. Verra-t-on des tankers à propulsion nucléaire transporter les dernières gouttes de pétrole ?

    1. D’ici le délai de mise en chantier, construction, mise en service, autorisations d’accastillage … il n’y aura plus de pétrole à transporter.
      Mais peut-être de l’eau potable, cela reste possible (Marseille – Barcelone, ..)


  3. «  » » »Cet été, un vraquier a transporté du minerai de fer de Norvège en Chine, en longeant les côtes russes. C’est la première fois qu’un navire de commerce n’arborant pas un pavillon russe (il était danois) franchit le Passage du Nord-Est, » » » »

    Si je ne fais pas erreur, en 2009 deux vaisseaux allemands le BELUGA FORESIGHT et le BELUGA FRATERNITY ont été les premier navires non russes à franchir le passage du nord-est.

  4. L’énergie nucléaire (propulsion navale ou production électrique) est-elle une des énergies durables et écologiques de demain ?
    C’est un chiffon rouge agité sur ce site mais c’est une vraie question…

    1. Ce n’est ni durable ni écologique. Comparé à certaines alternatives, cette technologie se défend toutefois.
      Tenant compte que pas mal de pays ont de plus en plus de mal à créer ou à maintenir les services de base d’une société civilisée (justice équitable, un logement décent, un emploi, un système de santé et d’éducation accessible à tous, …) on peut se demander aussi comment financer les nouvelles installations qu’elles soient au gaz, au nucléaire, ou aux doux rêves.

      1. je plussoie !

      2. C’est durable : avec la génération suivante (GEN IV) prévu vers 2040, le « rendement » est multiplié par 50 et nous aurons à cette date 5000 ans de combustible en stock rien sur notre sol (France). C’est une bonne nouvelle.

        L’énergie nucléaire est, avec le charbon et le gaz au prix actuel, la moins chère des énergies (tout compris…. malgré les dénégations des anti-nucléaires).
        Pour « créer et maintenir les services de base d’une société civilisée (justice équitable, un logement décent, un emploi, un système de santé et d’éducation accessible à tous, …) », il faut commencer par l’alimenter avec une énergie bon marché.
        Qu’on s’en réjouisse ou non, l’énergie nucléaire est une solution (partielle) pour produire massivement de l’électricité au prix le plus bas, notamment en Europe. Elle ne sera hélas cependant pas accessible aux pays les moins « avancés ».

      3. Avant d’être crédible en parlant de 4ème génération faudrait déjà réussir à finir de construire la 3ème en Finlande… enfin je dis ça…

      4. La critique est facile mais l’art est plus difficile.

        Que faites-vous pour soutenir tous ces ingénieurs et ces bâtisseurs aussi bien Français que Finlandais ?

        C’est facile de rester assis derrière son ordinateur et de critiquer un grand chantier technique et humain.
        Malgré le retard, je ne doute pas qu’ils réussiront à livrer et l’EPR Finlandais et l’EPR de Flamanville et les deux EPR en Chine pour le bien des finances des entreprises Françaises… et Européennes.

        C’est une prouesse technique de réaliser une telle usine. Oui, il y a des difficultés, oui, il y a des retards, oui, il y a des surcoûts. Mais au final, l’EPR délivrera en continu, à grande échelle une électricité qui ne consommera ni charbon, ni pétrole, ni gaz à un coût égal (au prix actuel des fossiles…) voire moindre et dont les sources d’approvisionnement sont bien plus sûres.

        L’électronucléaire est une des grandes richesses de la France.
        Moi aussi je veux un avenir pour mes enfants et je suis heureux que des gens, dont je respecte le travail et le talent, construise l’avenir énergétique de la France (et d’une partie du monde) pas seulement sur des rêves.

      5. GML, vous n’arrêtez pas de critiquer l’éolien car tant qu’on ne sait pas comment stocker beaucoup d’électricité c’est mort. Je reprends donc votre réponse : la critique est facile ! Mais que faites-vous pour aider tous ces chercheurs ! C’est facile de rester le cul sur sa chaise derrière son ordi à critiquer et blablabla et blablabla.

      6. prévu…

        J’ai vu mon banquier pour un prêt immo, je lui ai dit que j’avais « prévu » de trouver du travail bientôt (ce dont je ne doute pas un instant), pis il m’a envoyé sur les roses…

  5. Pour être clair, l’éolien est aussi une trés belle technique et je n’ai jamais critiqué un défaut d’une mise en place d’une éolienne (retard, défaut d’une pale, etc).

    Ce que je critique, c’est le bourrage de crâne qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes en faisant croire que l’éolien et le solaire pourront remplacer les centrales fossiles ou nucléaires et de cracher dans la soupe au passage.

    Toutes les sources d’énergie ( solaire, éolien, agrocarburants, géothermie, nucléaire, marées, hydraulique, courants marins, ainsi que gaz, charbon et pétrole pour encore un certain temps) ont leurs rôles à jouer mais il faut bien connaitre leur domaine d’utlisation et ne pas leurrer la population, ou pire, se leurrer soi-même sur leurs véritables possibilités et limites.

    1. Pinaise pour une fois que je suis presque tout d’accord avec vous ça s’arrose !

      Personne de normalement intelligent et qui se renseigne un minimum ne pense que les renouvelables vont remplacer les non-renouvelables à quantité égale d’énergie produite demain. Suffit de regarder ce que consomme l’humanité et ce qu’on sait récupérer en renouvelable. Après des gogos il y en aura toujours dans tous les domaines sinon la publicité n’existerait pas… C’est pour cela que selon moi « la » solution n’est pas d’améliorer/augmenter la production mais de diminuer le besoin. Là où je nuance vos propos c’est que personne de normalement intelligent ne pense non plus que les centrales fossiles et nucléaires (celles qu’on connait pas celle qu’on inventera) dureront encore bien longtemps à ce rythme (pic pic pic). Les flux se tendent de partout. Donc il faut bien trouver une voie vers laquelle aller et de la même manière que vous critiquez « le bourrage de crâne qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes en faisant croire que l’éolien et le solaire pourront remplacer les centrales fossiles ou nucléaires et de cracher dans la soupe au passage » moi je critique le bourrage de crâne qui veut nous faire croire que le nucléaire génération XX nous permettra de ne rien changer à nos petites habitudes alors que le bouzin n’est même pas opérationnel.

      1. Effectivement, ça s’arrose. Nos points de vue ne sont finalement pas si éloignés.
        Pour le pic ou « peak » nucléaire, je vous suggère trés fortement de lire l’avis du Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire ( http://www.hctisn.fr ) du 12 juillet 2010. Je vous confirme qu’avec la GEN IV, il serait reporté de 5000 ans. Ca laisse de la marge pour se retourner….

        La surgénération est déjà opérationnelle aujourd’hui en Russie (BN-800) et en Inde; La génération IV est une évolution prévue avec des améliorations techniques de cette surgénération qui existait aussi en France (Phénix et Super-phénix).
        Le « bouzin » GEn IV n’est certes pas encore opérationnel mais il faut espérer que les ingénieurs du monde ( USA, Russes, Chine, inde,…) sauront le faire fonctionner à partir de 2040 pour remplacer une bonne partie des combustibles fossiles pour produire de l’électricité. Cette partie représente 80% en France et économise environ 30 milliards d’€ d’achat de gaz, charbon et pétrole contre moins d’un milliard (0,8 Mds en 2009) d’achat d’uranium à l’étranger.

      2. En parlant d’éolien, avez-vous remarqué comme la production éolienne est faible ces derniers temps alors qu’on a besoin d’électricité ?
        Puissance fournie entre 500 et 800 MW ces derniers jours sur les 5300 MW installés en France en octobre 2010 soit entre 10% et 15% de la puissance installée.
        C’est toujours ça de pris sur les fossiles me direz-vous mais, à ce jeu, c’est 700.000 MW qu’il faudrait installer pour espérer avoir 70.000 MW au creux de consommation de cette nuit par exemple.

        http://www.rte-france.com

      3. Une éolienne n’est pas prévu pour fonctionner à sa puissance nominale donc en gros ce que vous êtes en train de prouver c’est qu’on peut effectivement compter sur l’éolien pour nous approvisionner en électricité quand on en a le plus besoin…

        Quand au fait d’avoir un approvisionnement 100% éolien il n’y a que dans les campagnes de communication de l’industrie du nucléaire et du charbon qu’on entend ce genre d’ânerie… Quel est l’intérêt de faire du 100% éolien alors qu’on a à notre disposition également les énergies solaires, hydro, biomasse, biogaz, océaniques qui se complètent très bien les unes avec les autres ?

        Et je ne vois pas où est le problème d’installer une centaine de GW d’éolien en France, ça me parait même moins choquant que d’aller ruiner l’environnement et la santé des pays pauvres pour creuser nos mines d’uranium et aggraver notre dépendance énergétique ou que d’aller détruire des écosystèmes pour poser des pipelines de gaz naturel…

      4. Ben voyons… 100 GW d’éolien, soit 100.000 Mw, il faudrait multiplier l’existant par 20., soit 100 milliards d’€ d’investissement pour obtenir un jour 50 GW et un autre jour … 5 GW. Regardez donc attentivement la production éolienne en France fournie par RTE dont je vous redonne le lien :
        www. rte-france.com

        Votre amour du vent ( que je peux comprendre) vous égard…

      5. Rien que le « mur nucléaire » (expression inventée par l’administration française pour décrire le fait que les centrales nucléaires françaises vont arrivée en fin de vie toute en même temps) c’est 200 milliards d’euros…

        Vous venez de découvrir que l’énergie c’était cher ou quoi ?

  6. Peut-être aurez-vous remarqué que l’éolien et le solaire PV ne sont acceptables sur le réseau que pour un pourcentage maxi, qui peut certes être amélioré en faisant des contorsions et en utilisant les autres centrales en réserve tournate. Admettons que l’on puisse atteindre 30 % . Diminuer la consommation d’électricité ne fera pas augmenter la proportion d’éolien et de solaire dans cette consommation! il faudra donc toujours autre chose pour produire les 70 % manquants.

    1. Il y a des réseaux insulaires qui sont à plus de 50% d’énergie variable et un réseau insulaire est autrement plus fragile que nos réseaux continentaux qui sont livrés avec des sécurités et des redondances de partout ! Ceci dit je vois que vous êtes forcé d’adapter le discours à la réalité, dans les années 90 l’industrie nucléaire payé des pages entières dans les journaux allemands pour affirmer qu’il été « météorologiquement (sic) impossible de produire plus de 1% de la consommation électrique d’un pays avec de l’éolien »… Ne vous inquiétez pas c’est pas neuf cette propagande… tout comme le fait d’oublier volontairement de parler de la biomasse, du biogaz, de l’énergie des océans, de l’hydro et des réserves de stockages de service à l’énergie qui existe déjà…

      Les réels enjeux sont plutôt sur la stabilité en tension et de l’équilibrage des puissances réactives… Ca se gère avec tout ce qui tourne autour des FACTS (Flexible AC Transmission Systems), les danois ont même réussi à déconnecter une région entière du pays et la faire tourner en 100% éolien pendants quelques heures (c’était même pas prévu dans l’expérience en plus). En gros pour le nucléaire et le charbon il faut de gigantesques stockages en énergie (typiquement les gros barrages hydroélectrique qui ont été construit en France et en Suisse ou encore les stations de pompages turbinages qui ne sont là que pour stocker de l’électricité comme Dinorwig ou Kruonis) par contre pour les énergies variables il faut peu d’énergie stockée mais beaucoup de puissance (ou plutot avec une grande dissémination).

      Est-ce que c’est différent, oui… Est-ce que c’est plus compliqué ou plus cher… non… et c’est pas les coupures d’électricités qu’on a en France en ce moment qui vont redorer le blason de la production hyper centralisé (ça sert à quoi d’avoir 15% de la consommation électrique nationale produite en haute Normandie si c’est pour pas savoir la transporter dans le département d’à coté parce qu’il y a des problèmes de cables…).

  7. 50 % d’énergie variable ne signifie pas 50 % d’énergie renouvelable!. Et quand je parle de 30 %, je ne parle pas uniquement d’éolien! Quant à tourner à 100 % d’éolien sur quelques heures, pourquoi pas si l’éolien est fort et régulier pendant cette période, et que l’on dispose d’une très forte (et coûteuse) puissance installée. Mais tout au long de l’année, à moins de vivre en Antarctique!
    Ce n’est quand même pas sorcier. Il suffit de regarder les courbes de production d’éolien qui traînent maintenant partout pour voir qu’il s’agit d’une production très fluctuante et très irréguière qui ne peut à elle seule coller à la consommation, qu’il s’agisse d’une production décentralisée ou centralisée (vers laquelle on tend de plus en plus en Europe d’ailleurs, avec les grands parcs offshore et les lignes à haute tension qu’il faut construire en même temps). Et toutes les contorsions, très coûteuses, dont vous parlez ne peuvent agir qu’à la marge: pas de vent, pas d’électricité et encore moins de puissance réactive!
    Quand aux gigantesques stockages pour le nucléaire, les courbes que présentent RTE montrent qu’en France on se débrouille pas mal en combinant nucléaire et hydraulique de lacs, laquelle était présente en grande partie avant qu’il y ait des centrales nucléaires, et n’a donc pas été créée pour çà. Les STEP, çà ne représente qu’une petite partie de l’affaire.
    Pourquoi donc vouloir changer ce qui marche, au prix d’investissements ruineux et inutiles?
    Et nous n’aurions pas besoin d’importer d’électricité si nous avions construit à temps quelques centrales nucléaires de plus.
    Une centrale nucléaire aurait permis d’éviter que la Bretagne soit obligée d’importer 95 % de son électricité ( à 80 % nucléaire) des départements voisins. Si ceux qui ont fait capoter Plogoff étaient cohérents avec eux-mêmes, ils devraient couper les lignes à haute tension qui les approvisionnent. Je propose que les départements voisins coupent le courant à la Bretagne pour que les Bretons verts puissent démontrer leur savoir- faire.
    A propos, où en est votre projet pour la Bretagne, avec des sources décentralisées d’ENR? Vous avez pourtant là une belle occasion de démontrer la solidité de vos propos. Quand vous nous aurez présenté ce projet, que nous attendons depuis fort longtemps, vous ne refuserez sûrement pas de faire la même chose pour la PACA!

    1. Je vous ai déjà proposé de venir à n’importe quelle conférence d’utilities pour y défendre vos thèses de la centrale nucléaire magique qui n’a ni besoin d’uranium ni besoin de câble électrique… Marrant vous n’avez jamais relevé le défi…

      1. Où ai-je dit qu’une centrale nucléaire n’avait besoin ni d’uranium ni de câble électrique?
        Faites-nous une proposition, même sommaire et semi-quantitative, de la manière dont vous approvisionnerez la Bretagne en électricité à partir des ressources locales d’ENR. en n’oubliant pas de spécifier les lieux où vous implanterez vos mirifiques engins. La seule proposition que je connaisse dans ce domaine, c’est celle de l’association les 7 vents du Cotentin qui en son temps proposait de commencer par créer 400 postes ( ou est-ce 600?) de bureaucrates aux frais du contribuable pour étudier la question.

      2. Tout le temps… Parce que dès que vous viendrez parler de développement de projet nucléaire à des gens qui travaillent sur le sujet ils vont vous rappeler que ça se passe pas aussi facilement que ce que vous affirmez… Donc je vous l’apprends officiellement : une centrale nucléaire nécessite de l’uranium et des cables électriques… C’est bête la réalité, hein ?

        Je vous rappelle qu’après vous avoir prouvé par A+B que vos connaissances sur les EnR et leur intégration dans le réseau électrique était proprement minable je vous avez déjà demandé un scénario de déploiement du nucléaire et vous avez été incapable de me répondre… C’est quand même très révélateur non ?

        Vous êtes quand même magnifique, vous êtes même pas capable de pouvoir me présenter un chantier nucléaire réalisé depuis plus de 10 ans que la renaissance nucléaire a été annoncé en Europe, incapable de m’expliquer comment vous allez faire pour dépasser les entonnoirs industriels de l’atome, et même incapable de montrer une expérience et des compétences sur la question… Et il faudrait vous croire avec votre solution magique ?

        Pour les exemples de systèmes régionaux vous avez l’étude de virage NPDC ( http://www.virage-energie-npdc.org/ ) qui a déjà été faite je suis certain que si vous cherchez bien vous trouverez le même genre d’association en Bretagne…

      3. Réponse parfaite de Jésuite (avec tout le respect qu’il mérite…).
        Empétré dans vos contradictions, vous ne répondez en rien aux questions qu’on vous pose et vous retournez la situation en posant d’autres questions et en amalgamant péremptoirement des vérités et des mensonges pour noyer le poisson.

        Au final, on oublie que vous n’avez pas répondu et vous réussiriez presque à faire croire que vous êtes compétent alors que vous mélangez tout (probablement involontairement par réflexe idéologique).

  8. Tilleul, j’ai jeté un coup d’oeil sur votre virage énergie! Toujours les mêmes rengaines: les centrales nucléaires ne peuvent suivre les pointes de consommation, pas besoin de centrales à gaz. Avec des éoliennes, du solaire et de de la biomasse il n’y a pas de problèmes. çà s’appelle se foutre du monde, et je trouve regrettable que des ingénieurs développent ce genre de bêtises, alors qu’ils savent pertinemment que çà ne tient pas la route. A propos, allez-voir la performance de l’éolien ces 15 derniers jours sur le site de RTE!
    Quant à mon incompétence, en ayant une conscience aigüe, je prends la peine de m’informer auprès de personnes compétrentes.

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