La débâcle gagne du terrain au Groenland

Le calotte glaciaire du Groenland n’est décidément pas en forme. Une étude publiée dans les Geophysical Research Letters révèle que la glace s’est mise à disparaître dans le Nord-Ouest du pays depuis la fin de 2005. Des résultats de mesures par satellite (expérience GRACE de la Nasa), et confirmés par des relevés GPS au sol.

Près de la base de Thulé, dans le nord-ouest, le niveau du sol est remonté de 4 centimètres, d’octobre 2005 à 2009, et pour cause: progressivement libéré de la compression provoquée par le poids de la calotte glaciaire, le socle rocheux remonte (1). Apparemment, ce serait dû à une accélération du vêlage des glaciers vers l’océan. Un phénomène déjà observé dans la partie Sud du Groenland, mais qui semble s’être propagé plus au Nord. Le Groenland stocke près de 20% des glaces continentales de la planète.

(1) Du coup, là-bas, le niveau relatif de l’océan baisse, puisque le sol remonte plus vite que la mer.

Voir l’animation publiée à cette occasion par l’Université du Colorado à Boulder:

54 commentaires

  1. Du coup, l’IPCC s’est encore trompé. En 2001, ils estimaient que cette glace ne bougerait pas du tout pendant le 21e siècle, et en 2007, c’était « à peine ». Et encore une fois, les observations sont nettement pires que les prévisions.
    Que fait la police? A quand la vérité?

  2. Internet a cela de fabuleux que l’on peut y trouver une mine d’informations sur les observations réelles en arctique. Cela permet de prendre un peu de recul et de relativiser l’actualité.

    Par exemple, dans les archives du The New York Times :
    http://select.nytimes.com/gst/abstract.html?res=F60911F73A5513738DDDAC0894DA415B828FF1D3&scp=9&sq=pole+circumnavigation&st=p

    « MOSCOU, 25 novembre (Science Service, par courrier). – Le tour de l’ile Franz Josef Land, jusque-là considéré comme impossible, a été accompli par une expédition soviétique dans une petite embarcation à voile auxiliaire, merci, dit-il, à une vague de chaleur qui a commencé en Floride en 1928, et après rampant avec le Gulf Stream pendant quatre ans, atteint la mer polaire cette année. »

    Aujourd’hui, ce n’est toujours pas possible.

    Par exemple dans les archives du Monthly Weather Review : http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/050/mwr-050-11-0589a.pdf

    THE CHANGING ARCTIC. By GEORGE NICOLAS IFFT (under data of October 10 1922 the American consul at Bergen, Norway, submitted the followlng report to the State Department, Wshington, D.C.)
    « L’Arctique semble se réchauffer. Des rapports des pêcheurs, chasseurs de phoques, et les explorateurs qui naviguent sur les mers autour du Spitzberg et de l’Arctique de l’Est, pointent tous vers un changement radical des conditions climatiques inouïes et des températures élevées dans cette partie de la surface du globe. … Le caractère des eaux du grand bassin polaire a jusqu’ici été pratiquement inconnu…..Il dit qu’il a noté la première fois des conditions de réchauffement en 1915, que depuis cela il avait constamment réchauffé, et qu’aujourd’hui cette région de l’Arctique n’est pas reconnaissable comme la même région de 1865 à 1917…… là où jadis de grandes masses de glace ont été trouvées, se sont désormais souvent des moraines, des accumulations de terre et de pierres. En de nombreux endroits où les glaciers s’étendaient auparavant loin dans la mer, ils ont entièrement disparus…»

    Si elles ne sont pas rassurantes, les observations d’aujourd’hui ne sont pas pires qu’en 1920 ou 1930. Les faits sont « têtus ».
    Une question reste toujours en suspens. Y-aura-t-il, ou pas, un retournement de tendance comme à partir de 1875 ou 1930, du fait de phénomènes cycliques ?
    Avoir une certitude là-dessus ne me parait pas être une vraie attitude scientifique.

    1. Bonjour,

      Vous ne semblez pas convaincu de l’origine humaine du réchauffement climatique.
      Qu’est ce qu’il vous faudrait comme type de preuve pour vous convaincre?

      Après tout, un vol d’oiseau n’est pas contradictoire avec la loi universelle de la gravité.

      1. En effet, e ne suis pas convaincu de  » l’ampleur  » attribuée à l’homme comme origine du réchauffement climatique. D’ailleurs le réchauffement se produit depuis la fin du petit « âge glaciaire » vers 1800-1850, avec des périodes en hausse ou en baisse, bien avant les forts rejets de CO2.
        En ce qui concerne les évolutions dans l’arctique, voir ce que j’ai écrit dans le post « Arctique : c’est le vent ou le réchauffement ? » où je cite quelques études (de non climato-sceptiques) montrant bien que tout n’est pas encore compris sur les phénomènes en jeu.

      2. Sans regarder dans le passé, où on peut toujours douter du bien fondé des mesures, témoignages ou reconstructions, à quoi d’autre pourrait-on alors attribuer le réchauffement observé ces 30-40 dernières années?

      3. Et justement, on ne peut pas etablir des affirmations d’un changement de climat inhabituel, sans regarder le passé. inhabituel, sous entendant que cela ne c’est jamais produit.

      4. La question était pour gpiton, qui semble fuir …
        Le passé nous montre toutefois qu’une montée de 5 ou 6° est possible ET catastrophique.
        On a déjà réuni les mêmes conditions qu’au PETM (grosse mortalité), et on sera bientôt au niveau sans glace Antarctique (+65m de niveau de mer).

    2. «  » » »Si elles ne sont pas rassurantes, les observations d’aujourd’hui ne sont pas pires qu’en 1920 ou 1930. Les faits sont « têtus » » » » »

      Où voyez vous que les faits sont têtus? Quels sont vos points de comparaison pour que vous puissiez affirmer ce que vous afirmez. Avez vous vérifié que les conditions que vous citez ne se sont pas amplifiées. L’expédition TARA ça ne vous dit rien?

      1. « Avez vous vérifié que les conditions que vous citez ne se sont pas amplifiées. L’expédition TARA ça ne vous dit rien? »

        Sur Wikipédia, je lis : « Pour cela Tara s’est fait enserrer par la banquise le 3 septembre 2006 (par 79°53?N 143°17?E ), s’est laissé dériver et s’en est libéré le 21 janvier 2008 (par 74°08?N 10°04?W ), après 505 jours de dérive sur environ 1 800 kilomètres ….. Avec sa coque en « noyau d’olive », le bateau a pu se laisser bloquer par les glaces car il a été conçu pour résister aux pressions extrêmes que la banquise exerce. »
        On est donc loin d’une petite embarcation à voile auxiliaire, comme en 1932, ni d’une véritable navigation.

        Sur l’étendue des glaces, voir un dossier pédagogique autour de l’expédition Tara page 23 sur le site http://crdp.ac- paris.fr/tara/regards/dossier_pedagogique.pdf
        Les iles François-Joseph ne sont pas libres de glaces en septembre 2007, année où la fonte de la banquise arctique a été la plus importante. Impossible donc de naviguer.

        Evidemment, il n’y a pas d’images satellites de l’époque, mais personne ne nie que la température dans cette zone arctique était égale, voire supérieure à celle d’aujourd’hui.

  3. gpiton

    ce qu’il faut bien comprendre en ce qui concerne la banquise, c’est que les variations de l’extent hivernal ne sont pas les paramètres les plus importants de même pour un phénomène local , ce qui est important c’est la vieille glace, celle qui perdure depuis des siècles et cette vieille glace est en nette diminution. L’expédition du TARA a été fortement écourtée par rapport à celle du Fram.

    Il faudrait aussi savoir dans quelles conditions a été effectuée ce tour des îles françois joseph, un peitit bâteau peut naviguer très près des côtes ce qui facilite la progression. Donc prendre cet exemple comme un indicateur fiable est à mon humble avis un peu osé.

    1. Je répondais surtout à votre demande concernant Tara.
      Les illustrations que je citais ne peuvent évidemment être, à elles seules, une preuve.

      Dans le passé récent de l’arctique, il y a aussi eu des périodes plus chaudes qu’aujourd’hui. Elles ont forcément eu des conséquences locales sur la banquise et le Groenland.
      Cette étude, par exemple, le montre. (Voir la Figure 6 .6 page 191 sur
      http://www.acia.uaf.edu:16080/PDFs/ACIA_Science_Chapters_Final/ACIA_Ch06_Final.pdf)
      L’index présenté combine la durée annuelle de la glace de mer le long de la côte islandaise et la longueur du littoral affectée par elle.
      Le « creux « des années 1920-1940, correspondant à une période chaude, est bien visible, comme la remontée pendant la période 1960-1970, puis la diminution après.
      Sur une longue période, la vision de cycles apparaît, comme celle de changements bruteaux.

      Bien sur l’évolution de l’étendue de la banquise n’est qu’un critère parmi d’autres. Il y a aussi ceux de son épaisseur, son âge, son albédo, le sens de sa dérive, de sa localisation, le détachement ou glissement des glaces continentales, la salinité de la mer, etc…

      Quand à la « vielle glace qui perdure depuis des siècles » vous parlez surement de la glace continentale. Il y a en effet actuellement une diminution, pas continue ni uniforme selon les zones du Groenland.

      Ma conviction est que l’on ne peut tout comprendre en se basant sur les seuls constats effectués depuis une trentaine d’années. Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas une nouveauté dans la période récente. Il faut en tenir compte dans l’analyse.

      Avez-vous des éléments qui prouveraient que les constats d’aujourd’hui n »ont jamais eu lieu dans le passé récent.

      1. Mais qu’est-ce qui pourrait alors produire alors tous ces dérangements et changements « unidirectionnels » qu’on observe depuis plus de 30 ans? la glace fond quasiment partout, la terre s’assèche en Australie, dans le bassin méditerranéen ou autour de la Californie, les températures montent partout … C’est quoi la force derrière ces événements?

      2. Et le printemps silencieux
        et la disparition de toute vie dans les océans en 1979
        et la disparition de l’Angleterre en 2000
        et les pluies acides
        et le bogue de l’an 2000

        vous y avez cru aussi ?

      3. don’t feed, don’t feed…

      4. Pour le bug de l’an 2000, j’ai personnellement vérifié environ 2,5 million de lignes de code, et j’en connais beaucoup qui ont fait un boulot similaire.

        C’est tout le problème de la prévention: si c’est efficace, on crie par la suite que c’était inutile.

      5. Ben oui, vous auriez pu ajouter que vous aviez rectifié « X lignes » mais non, rien !
        C’est de la « franchise par omission », merci à vous.

        J’espère que les gogos vous ont bien payé pour cela.

      6. Vous avez fait tout ça parce qu’on vous a fait peur. Chez nous on n’a rien fait (angoisse quand même) et … rien ne s’est passé non plus.
        la plus grande escroquerie (salut les artistes), c’est d’avoir dit ensuite : il ne s’est rien passé parce qu’on vous a fait prendre les précautions nécessaires….
        Je sens le même mauvais vent avec l’origine humaine du réchauffement climatique.

      7. Rien ne s’est justement passé parce qu’on a embaucher des gens pour corriger des milliards de lignes de code bougre d’imbéciles !

        Les allemands ont subi un « bug de l’an 2010 » qui a affecté 30 millions de cartes bancaires et a couté 300 millions d’euros à résoudre… Vous auriez voulu ça à l’échelle mondiale ?!

        http://www.ft.com/cms/s/0/6e433188-fa32-11de-beed-00144feab49a.html

      8. l’imbécile répond au taré :
        rien corrigé du tout
        et si chaque fois que vous trouvez une c.onnerie de programmation vous lui donnez le numéro de l’année, vous en aurez pour un moment.

        Crédule ou bête ?

      9. Il n’y a que votre ignorance qui dépasse vos abus de langage. On va vous ignorer aussi.

      10. ouf ce sera un vrai repos

      11. Ce qui m’a particulièrement intéressé c’est l’absence totale de conclusions et de comptes-rendus.
        La presse grand public et spécialisée était remplie de prédictions affolantes (bien sur).
        Des sommes considérables ont été dépensées pour relire les sources.
        Jamais, jamais je n’ai lu quoi que ce soit du genre :
        dans tel logiciel ou telle entreprise on a corrigé X lignes qui auraient eu des conséquences dommageables.
        Il aurait été tellement bien de justifier les dépenses par des arguments chiffrés.

        J’en ai déduit que, comme toxymoron le laisse penser, l’exercice coûteux n’avait aucune justification.

      12. Le bug de l’an 2000, c’etait surtout une bonne raison pour s’en mettre plein les poches sans raison valable, en dehors du principe de precation poussé à l’extreme xD

      13. «  » » »Quand à la « vielle glace qui perdure depuis des siècles » vous parlez surement de la glace continentale. Il y a en effet actuellement une diminution, pas continue ni uniforme selon les zones du Groenland. » » » »

        Non je parle bien de banquise.

        «  » »Avez-vous des éléments qui prouveraient que les constats d’aujourd’hui n »ont jamais eu lieu dans le passé récent. » » » »

        Oui la disparition des langues glaciaires de l’île Ellesmere par exemple (sui taient vieilles de 4000 ans environ).

      14. « La disparition des langues glaciaires de l’île Ellesmere par exemple (sui taient vieilles de 4000 ans environ). »
        Je n’ai rien trouvé sur leurs disparitions, mais vous avez peut-être un lien ?
        Il y a bien des évolutions dans la dernière décennie, mais comment comparer avec les années 1920 ?
        Par contre, j’ai trouvé que les températures actuelles, dans la station EUREKA, sont à peine supérieures à celles de 1950 pou 1960. (Il n’y a pas de données plus anciennes vers 1920, dommage !) Voir site http://data.giss.nasa.gov/gistemp/station_data/index.html

    2. 2 autres études sur la banquise arctique :

      – Par Johannessen et al en 2004 qui montre des minimas vers 1920, 1940, 1950, 1960, 1990 avec une plus grande sensibilité sur la banquise ouest.
      Pages 401 et 402 ( http://books.google.fr/books?id=04a7ITII-H4C&pg=PA410&lpg=PA410&dq=johannessen+ice+extend&source=bl&ots=nbzttJ-f7S&sig=aiqJ9-GSEIX4EFUUaJhWSBSZ8MY&hl=fr&ei=_4CsS9i8LtHa4gbOupTZDw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CA4)

      – Par Zakharov en 1997 sur des observations couvrant les ¾ de l’océan arctique qui montrent la tendance à la baisse en 1920, et surtout en 1940 et 1960. A comparer avec la température de surface (courbe rouge).
      Voir Figure 1.2 en page 1 ( http://acsys.npolar.no/meetings/final/abstracts/posters/Session_3/poster_s3_132.pdf )

      1. Bonjour,

        Il faut toujours se méfier des références. Johannessen, 2004 (http://www.gfy.ku.dk/~kaas/Bornoecourse/Material/johannessen.Tellus.2004.pdf) mentionne: « We show that two pronounced twentieth-century warming events, both amplified in the Arctic, were linked to sea-ice variability. SAT observations and model simulations indicate that the nature of the arctic warming in the last two decades is distinct from the early twentieth-century warm period. It is suggested strongly that the earlier warming was natural internal climate-system variability, whereas the recent SAT changes are a response to anthropogenic forcing. »

        En cherchant pour la pubvlication de Zakharov 1997, je suis tombé sur ceci:
        http://www.arcus.org/SEARCH/meetings/2003/downloads/Main_agenda/Bengtsson.pdf
        où l’on donne aussi le mécanisme naturel à l’origine du phénomène.

        Donc la littérature que vous citez dit clairement que ce sont deux phénomènes différents, et que la fonte actuelle est due à l’homme.

      2. Oui, l’étude de Johannessen, « suggére » que, contrairement aux périodes plus anciennes, les changements récents sont dus au « forcing antrhopogenic ».
        C’est une hypothèse, basée sur des modèles de simulations, pas une preuve en soi, qui devra être vérifiée par les mesures réelles futures.
        Qu’il y ait un lien entre les températures locales et comportement de la banquise, cela semble logique, mais quelques études ont montré qu’il y a d’autres phénomènes en jeu (voir les posts précédents). Autre chose est de démontrer que la hausse des températures locales vient du « forcing anthropogenic »
        Sur les mesures réelles, nous sommes donc bien d’accord qu’il y a eu des périodes récentes où la température dans l’arctique a été égale voire supérieure à aujourd’hui, et que plusieurs périodes ont montré de très fortes diminutions de la surface de la banquise.

      3. Vous concluez un peu vite. La figure 1a de Johannessen montre un écart des températures observées vers 1930 d’environ 1°C, et un écart de 1,6 à 1,8°C pour une période plus récente (il y a 10 ans).
        Le dessin que j’ai posté ci-dessous (http://www.ucar.edu/news/releases/2009/images/Fig.final_11.jpg) montre que depuis on a encore pris un degré, donc le réchauffement actuel en Arctique est deux fois plus important aujourd’hui qu’en 1930.
        La modélisation (fig 1d de Johannessen) montre aussi que ce réchauffement des années ’30 peut être atteint par variabilité naturelle.
        Donc on a toujours un réchauffement inégalé, et on n’a toujours pas de source d’énergie pour expliquer ce réchauffement.

      4. Non, non, je ne fuis pas…….
        Permettez-moi de prendre des vacances de temps en temps.
        Le dessin que vous avez posté ressemble beaucoup à la « fameuse » crosse de hockey dont même le GIEC ne se sert plus.
        De plus, il faut éviter toute comparaison globale. Ce qui compte ce sont les évolutions réelles locales.
        L’étude de Joahannessen date de 2004. Elle fait des hypothéses …. « datées ».
        Pour l’évolution des températures je préfère prendre l’étude plus récente (mi 2009) de Box et al. que j’ai déja éoquée : « GreenlandIceSheetSurfaceAirTemperatureVariability:1840–2007 » sur http://polarmet.osu.edu/PolarMet/PMGFulldocs/box_yang_jc_2009.pdf
        La figure 10 montre les évolutions des températures jusqu’en 2007, ce qui est très récent.
        Vous pouvez vérifier que les températures actuelles ne sont pas plus élevées qu’en 1930, qu’elles n’ont pas monté plus vite dans la dernière période que celle avant 1930 ou avant 1875, que les températures d’été sont pratiquement stables et les autres saisons sont plus variables, surtout en hiver. Enfin, il y a des périodes, plus ou moins longues, de montée, et d’autres de baisse des températures.

        Sur les causes de toutes ces évolutions, comme celle de l’évolution de la banquise, rien ne me parait tranché.
        Depuis 2004, de nouvelles études ont remis en cause d’anciennes « évidences » et apportent d’autres explications, au moins complémentaires à défaut de s’y substituer.
        Par exemple, en 2009, l’importance de l’influence de la circulation des vents (voir l’article de Denis Delbecq sur « Arctique: c’est le vent ou le réchauffement? ») ou de 2005 à 2010 plusieurs études sur le fort impact du « Carbon-black » sur l’albédo et donc sur la température locale

  4. Si vous observez l’étendue de la glace arctique aujourd’hui, elle est en train de rejoindre tout doucement la ‘normale’ que l’homme a défini comme ‘normale’. Donc apparamment on n’injecte pas encore assez de CO2 dans l’athmospère pour faire fondre les pôles. Mais soyons réalistes et honnêtes. Le pôle sud est en train de faire l’inverse, alors qu’il avait battu des records de glace il y a quelques mois.

    Au final, si on s’attarde sur les graphes de la cryosphère de l’université de l’Illinois (mesures officielles)

    lien : http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/

    on constate que depuis 30 ans que les satellites mesurent, pas grand chose a changé dans la quantité de glace totale. En tout cas rien a voir avec l’augmentation du CO2 par l’homme.
    La bonne question c’est : comment c’était avant les satellites ? Personne le sait !!!

    Donc tous ces articles alarmants sont d’une inutilité et surtout d’une ignorance déconcertante.

    La terre passe par des périodes glaciaires et interglaciaires. On est à la fin d’une période interglaciaire, ce qui veut dire que la glace fond et c’est normal. Pendant cette période interglaciaire il y a des oscillations plus chaudes et plus froides qui font couler beaucoup d’encre actuellement, ceci dans un seul but : le fric et le pouvoir que peuvent avoir les puissants de ce monde qui se fichent de la terre et de leurs habitants en les laissant crever de faim et de maladies.

    Alors prenez un peu de recul et profitez de la chaleur car quand le froid arrivera dans la prochaine période glaciaire je ne donne pas cher de la survie de 7 milliards de bipèdes (voir plus au moment où ça commencera). Quant à prétendre que l’activité de homme réchauffe la terre, faut vraiment être prétentieux pour pouvoir l’affirmer. S’il y avait une théorie mesurée qui tienne réellement la route, le GIEC serait crédible et le Climategate, glaciergate, forestgate, etc … et tous ces mensonges n’auraient pas existés.

    1. Bonjour,

      Il y a deux problèmes avec votre raisonnement.
      D’une part, il y a une énorme perte de glace en cours dans l’Arctique. C’est signalé sur le site que vous mentionniez:
      http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IMAGES/seaice.anomaly.arctic.png

      D’autre part, il y a un énorme réchauffement en cours au même endroit, tout à fait en contradiction avec la tendance naturelle de ces derniers millénaires, comme illustré ici:
      http://www.ucar.edu/news/releases/2009/images/Fig.final_11.jpg

      1. Désolé mais vos points me font bien rigoler.

        Le premier que vous citez comme ‘enorme perte de glace’ montre actuellement une anomalie, selon un standard établi sur une période que je considère ridicule, de -0.3 et depuis 2007 la tendance de la courbe s’est inversée ce qui laisse présager (sans aucune assurance) que la fonte s’est inversée. Cela parait naturel dans les oscillations climatiques et pas de quoi s’alarmer. Peut-être que ça va rechuter … à voir. Si c’était resté à -2 ou plus avec une tendance descendente il y aurait de quoi se poser des questions et peut-être commencer à s’inquieter, mais la on a encore une fois de plus la preuve que le CO2 qui augmente régulièrement n’a absolument aucun effet.

        Le 2e point, la courbe en crosse de hockey à la Mann ne vaut même pas de réponse tellement de genre de graphiques sont ridicules. Seul les crédules qui ne se posent pas plus de questions peuvent gober des aberrations pareilles.

      2. Il n’y a que 5 à 6 million de km² de glace en fin d’été. Il n’y a pas moyen d’avoir -2 sur 3 ans, pas assez de glace.
        Mais je vois que vous sortez les courbes et les chiffres des scientifiques quand cela vous arrange, mais c’est ridicule, ridicule et pour les crédules quand cela va dans le mauvais sens.
        Il convient donc de prendre Unpeuderecul avec vous.

      3. Cher toxymoron,
        j’ai parlé de tendances et de durées. Apparamment quand je parle de credules vous vous vexez donc vous m’agressez en attendant que ça dégenère. Je ne joue pas de ce jeux la avec les écolos-chauffagistes qui n’ont que cette arme pour se défendre. En effet leurs théories sont toutes fausses et ils trichent sur les résultats (climategate, etc …) pour continuer à justifier leurs erreurs et pomper un max de fric aux crédules qui les soutiennent sur la fin du monde proche à cause de l’air que l’on respire en émettant du CO2.

        Ces assassins de verts ou pseudo-écolo ont promu le biocarburant : résultat -> des millions de gens meurent de faim car on cultive pour faire du carburant (100litres correspondent à 1 personne nourrie pendant 1 an) et les prix de la nourriture de base ont augmenté comme ça les pauvres n’ont qu’à crever la gueule ouverte.
        Le summum c’est cette débilité de voitures électriques. Ecologiquement il y a rien de pire une fois que l’on a dû recycler les batteries (pire qu’un Hummer en bilan écologique !). Comme on dit en plaisantant : pendons les écolos tant qu’il y a des arbres !

      4. C’est vrai que le nombre de personnes faméliques qui se trainent dans les rues de France en murmurant « une betterave, pitié, j’ai faim, donnez moi une betterave » est absolument stupéfiant… D’ailleurs les casques bleus vont bientôt débarquer pour distribuer des sacs de betteraves à tous les petits français qui sont allongés au soleil sans avoir la force de chasser les mouches sur leur visage parce que leur gouvernement les affament en fabricant des biocarburants avec des betteraves… Il parait que les casques bleus iront ensuite secourir les américains pour leur transfuser du sirop de maïs et les brésiliens pour leur donner des grandes louches de mélasse…

      5. Encore plus navrant, continuez comme ça :
        «Je n’ai pas vu de personne affamée dans ma rue, donc tilleulement parlant, il n’y en a pas dans le monde.»

      6. A part dans les trois pays que j’ai cité vous en voyez beaucoup des biocarburants ?

  5. « le GIEC serait crédible et le Climategate, glaciergate, forestgate, etc … et tous ces mensonges n’auraient pas existés. »
    ————————
    + le nouveau cowgate de l’ONU qui avait décrété que manger de la vache fait plus de mal au climat que de prendre la voiture, news qui avait fait les choux gras de la hystéricosphère il y a 4 ans : http://www.telegraph.co.uk/earth/environment/climatechange/7509978/UN-admits-flaw-in-report-on-meat-and-climate-change.html
    Eh bah oui bah non, pour les vaches, ils ont tout compté, depuis la fabrication de l’engrais, le fourrage, … jusqu’à l’emballage du steak alors que pour les voitures ils ont juste compté le carburant. Et des « milliers de scientifiques du consensus » n’ont rien vu.

    Remarquez comment les erreurs sont systématiquement faits dans le sens du catastrophisme climatique. N’importe qui avec un fragment de cerveau se serait dit : quand même, ils poussent trop loin le bouchon. Bah non, pas les fidèles de l’Eglise de Climatologie.
    Mais hé, c’est la « science » climatique.

    1. Je trouve que dire que cette erreur va dans le sens d’un catastrophisme climatique est idiot dans ce cas mais… Don’t feed, don’t feed…

      1. Warf, warfff, un Beatle qui fait équipe avec un gourou indien, warf, warfff.
        Je ne sais pas si vous l’avez cité exprès Marot mais pour la petite histoire, ce pauvre McCartney, il doit avoir oublié sa mésaventure des années flower power où sa bande était parti en Inde pour expérimenter la décroissance à la mode fakir, pour repartir la queue entre les jambes en découvrant que leur gourou, qui tout en prônant la vertue et la chasteté, pique dans la caisse et nique leurs copines.

        Ca doit être les steaks de tofu qui lui ont complètement rétréci le cerveau parce que visiblement, ça ne lui a toujours pas servi de leçon.

      2. Ben oui, c’était voulu.
        Un britannique qui s’est fait plumer en Inde et un indien qui plume tout le monde.
        Heureusement le réchauffiste Libération a fait un bon papier sur les beatles en inde :
        http://voyages.liberation.fr/grandes-destinations/pas-babas-des-beatles

        Comme l’a écrit un des rigolos dans Sexy sadie :

        I don’t believe in Buddha,
        I don’t believe in mantra,
        I don’t believe in Gita,
        I don’t believe in yoga,
        The dream is over.

        P. S. leur Maharashi Mahesh Yogi est mort en 2008 richissime aux Pays-Bas (!)
        Je lui trouve un air connu :
        «Il se montrait de temps à autre pour lancer des appels aux dons pour promouvoir la paix dans le monde, tout en bâtissant un empire regroupant notamment des intérêts dans l’immobilier et une entreprise vendant des traitements et des cosmétiques ayurvédiques.»
        Méditation et pognon, il a raté les bourses du carbone.
        http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20080206.OBS9112/le_gourou_des_beatles_est_mort.html

      3. C’est vrai qu’il manquait le racisme à vos personnages, comme ça au moins c’est complet…

      4. Eh oh, vous manquez de choucroute pour pédaler dedans ?
        encore un effort pour avoir le gros point godwin.

    2. La Chine a réalisé son premier inventaire nationaux des pollutions, ils ont découvert que la principale source de pollution en Chine n’était pas l’industrie mais les rejets de l’agriculture : élevage intensif et traitement chimique des cultures… Une industrie ça se controlle plus facilement que des millions de fermiers…

      1. Ouaf ouaf, et le charbon, 25 % des morts prématurées en Chine, dit-on. La hiérarchie des pollutions, doit-on la mesurer à la longueur des commentaires ou au nombre de morts prématurées? A propos, 123 mineurs sont coincés en Chine dans une mine par des inondations. Vous en avez entendu parler. Ah, s’ils étaient coincés dans une centrale nucléaire!

  6. Marot et miniTAX ont raison : tout ça, c’est des conneries. D’ailleurs, je ne suis même pas sûr que ce « Groenland » existe réellement : il semble y avoir une sorte de consensus dans la communauté scientifique sur l’existence de ce « Groenland » et le consensus est, en science, toujours un peu suspect. La science n’a jamais avancé grâce au consensus et la géographie est une science jeune, ne l’oubliez pas.

    allez… ciao les cons !

    1. Armando a raison.

      Quand je vois le niveau de ce site, je perds mon temps et je n’y retournerai plus.

      Les articles sont dignes du WWF, GIEC etc … et les commentaires d’une stérilité affollante.

      Allez … ciao les nuls !

      1. On devrait supprimer le langage, cela simplifierait bien des choses, tous les egos en prendraient plein la gueule et le bien et la mal n’existeraient plus.

        Eh, je déconne, hein …


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