L’été Arctique, où le rêve de nouvelles routes commerciales

L'océan Arctique le 10 septembre 2008, vu par le radar du satellite Aqua © NASA
L'océan Arctique le 10 septembre 2008, vu par le radar du satellite Aqua © NASA

Cette fois, la route est ouverte. Un premier transport de pétrole russe vers le Japon, à travers le Passage du nord-est, est prévu cet été, explique Barents Observer, qui cite le quotidien du transport maritime LLoyd’s List. Soixante-dix mille tonnes de brut devraient ainsi se frayer un passage le long des côtes de Sibérie, sans l’aide d’un brise-glace. La route avait été utilisée à l’époque soviétique, mais grâce à la flotte de brise-glaces nucléaires de l’URSS, avant d’être abandonnée.

Bien évidemment, le navire de la Sovcomflot n’est pas un tanker ordinaire. Il peut briser lui-même des glaces jusqu’à 2,5 mètres d’épaisseur. Mais ce test, qui succède au périple de deux cargos allemands l’an dernier, n’est rendu possible que par l’état des glaces de mer dans l’Arctique qui laisse désormais le Passage du nord-est ouvert deux mois, à la fin de chaque été. Signe des temps, le Parlement russe travaille depuis février à l’élaboration d’une loi pour encadrer le transport de marchandises le long de ses côtes nordiques, notamment pour prévenir la pollution de ces milieux naturels si fragiles.

Aux Etats-Unis cette semaine, des chercheurs présents au congrès américain de l’AAAS, la lus grande société savante du monde, se sont inquiétés de cette ruée vers l’arctique, soulignant l’absence de traités internationaux capables d’encadrer sérieusement les activités dans la région. Une réunion intergouvernementale est prévue le 29 mars au Canada —en introduction à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G8— qui rassemblera les diplomates des cinq nations qui se partagent les régions côtières de l’Arctique: Canada, Danemark, Norvège, Russie et Etats-Unis. Ils ont d’ailleurs quelques disputes territoriales à régler.

Le Canada doit cet été poursuivre son programme «Surveillance nordique», un projet militaire d’expérimentation d’équipements de détection radar, acoustique et radio, pour repérer la présence de navires et de sous-marins au large de l’île de Devon. Depuis quatre ans, le trafic maritime a augmenté l’été, dans le Passage du Nord-Ouest et les plaisanciers sont de plus en plus aimantés par cette route mythique. Le Canada cherche à se doter de moyens de surveillance opérationnelle tout au long de l’année dès 2012.

40 commentaires

  1. Dans 4 des 5 pays cités (Danemark, Russie, US et Canada) le rejectionnysme du réchauffement climatique va bon train. Cela me paraît typique pour ces rejecteurs de refuser les preuves tout en profitant de ces mêmes preuves.
    (Thomas Legrand disait l’autre jour qu’il faut écrire « Sarkozysme » et pas « Sarkozisme », car les mots en -isme supposent un ensemble d’idées; c’est pourquoi j’écris rejectionnysme aussi avec un « y ».

  2. En voilà une bonne nouvelle. Le réchauffement climatique a peut-être globalement plus d’avantages que d’inconvénients pour l’humanité même si certains profiteront des avantages et d’autres subiront les inconvénients. Il faudrait aussi étudier le bon coté du phénomène (s’il existe) et pas seulement sa face négative. Il semble que l’humanité se soit toujours mieux développée dans les phases de réchauffement.

    1. Plus important que le passage d’un bateau : le fait que l’Océan arctique renfermerait le quart des réserves en hydrocarbures non encore découvertes (selon l’US Geological Survey), sans parler des matières premières dans le Groenland. Des compagnies pétrolières et minières de plus en plus présentes, certains Inuits qui aspirent à l’indépendance et espèrent que la découverte de pétrole pourrait leur permettre de réaliser « leur rêve », il y a là un cocktail explosif.
      Ce n’est pas la déclaration d’Ilulissat en 2008 (entre Canada, Danemark, Etats-Unis, Norvège et Russie) qui empêchera navigation et exploitation minière. Voir http://www.sfdi.org/actualites/a2008/Sentinelle%20151.htm#arctic et http://www.novethic.fr/novethic/planete/economie/matieres_premieres/protection_arctique_position_ambig_e_inuits/128221.jsp
      Autant je crois que le réchauffement en cours peut amener des bénéfices dans certaines régions, et pas seulement du négatif, autant je pense que les deux pôles doivent être préservés.

      1. Si vous croyez les déclarations de l’USGS, vous êtes mal parti. Il y a longtemps que cet organisme raconte n’importe quoi, selon les désirs du gouvernement américain.

      2. Merci pour l’information. L’article cité reproduit la déclaration d’iliulissat avec des commentaires assez factuels et qui m’ont parus pertinents.

      3. « Il y a longtemps que cet organisme raconte n’importe quoi »

        Sans exemples probants cette déclaration va au panier.

        On peut faire la même pour le GIEC et tous autres organismes nationaux ou internationaux.

      4. Marot, si vous aviez suivi les discussions sur ce sujet, avec miniTAX en particulier, vous vous souviendriez que j’ai déjà expliqué pourquoi l’USGS n’avait pas de crédibilité chez les géologues pétroliers. Si vous voulez en savoir plus, allez sur le site de l’ASPO. Entre autres exemples, j’avais cité les estimations de réserves faites par l’USGS sur la marge atlantique des US, où il y a bien longtemps que des campagnes d’exploration ont été faites, sans succès, mais où l’USGS a fait des prévisions mirobolantes. Vous pouvez trouver quelques informations là-dessus dans une ouvrage facile à lire: « Quel pétrole demain », d’Alain Perrodon.
        Le principal défaut des méthodes de l’USGS est que cet organisme utilise des méthodes de Monte Carlo pour faire ses prévisions, c’est-à-dire qu’il ne tient compte que des éléments statistiques et non, ce qui est curieux pour des géologues, des éléments géologiques pour faire ses prévisions. Ce qui revient à dire, pour grossir le trait, qu’il est capable de vous faire des prévisions pour les ressources en pétrole de la Lune, sans tenir compte du fait que la nature des roches n’y permet pas la formation du pétrole!
        Mais vous intéressez-vous réellement à la question, ou bien, comme on dit, c’est pour causer?

      5. Je n’avais pas suivi vos échanges avec miniTAX, j’en suis bien coupable 🙂

        Ce n’était pas « pour causer » mais une réponse à une affirmation qui n’était pas accompagnée de sa justification.

        Je vais regarder ce que je n’avais pas vu ainsi que le site recommandé.

  3. Un excellent article de Wikipédia ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_du_Nord-Ouest ) rappelle l’historique du « passage du Nord ouest », franchi pour la première fois par Amundsen vers 1906. En 1969, les États-Unis, préoccupés par l’évacuation du pétrole récemment découvert en Alaska (mer de Beaufort), décidèrent de tester le Passage du Nord-Ouest en envoyant symboliquement le superpétrolier « Manhattan » forcer les détroits. Ce fut une réussite maritime et la reprise d’un contentieux avec le Canada qui considère le Passage comme faisant partie de ses eaux intérieures.

    Je serais partisan que les règles qui s’appliquent à l’Antarctique le soient aussi pour l’Arctique. C’est une zone à protéger. Il y a aussi des projets d’exploitations minières ou pétrolières dans la région.

    Sur les prévisions des futures évolutions climatiques, je viens de trouver un article de la revue Nature, intitulé « Plus de connaissance, moins de certitude »
    http://www.nature.com/climate/2010/1002/full/climate.2010.06.html, de Kevin Trenberth (loin d’être un « climato peptique »). Il dit :
    « Des efforts importants sont en cours pour améliorer les modèles climatiques à la fois pour l’avancement des sciences et pour le bénéfice de la société. Mais les premiers résultats pourraient causer des problèmes pour la compréhension publique des changements climatiques. »…..
    « L’incertitude dans les prévisions et projections sera plus grande que dans les précédents rapports du GIEC, principalement à cause des facteurs mentionnés ci-dessus. Cela pourrait présenter un problème majeur pour la compréhension du public des changements climatiques. N’est-il pas une attente raisonnable qu’avec l’amélioration des connaissances et des compréhensions, l’incertitude devrait diminuer ?
    Mais tandis que notre connaissance de certains facteurs s’améliore, c’est aussi notre compréhension de facteurs que nous n’avons précédemment pas expliqués ou même pas reconnus. »……..
    « Mettre en avant une science climatique à la limite de nos connaissances pourrait facilement conduire à des interprétations erronées, et il faudra encore beaucoup de travail pour communiquer avec soin avec le public et les décideurs, et s’assurer que les résultats sont utilisés de manière appropriée. Une approche rationnelle consisterait à s’assurer que les critères habituels du GIEC – l’évaluation par les pairs des publications, concilier les résultats si possible et exprimer des incertitudes de manière appropriée – sont appliqués, et que le Groupe continue de défendre le principe selon lequel il ne fait pas de recherche mais évalue plutôt publiés études.
    La première série de projections des modèles pour AR5 doit être finie dans le dernier trimestre de 2010. Le calendrier dicté par le processus du GIEC comporte un risque d’exposer prématurément des problèmes avec les modèles climatiques que nous apprenons à développer. Dans d’autres disciplines, cela pourrait ne pas avoir beaucoup d’importance, mais ce qu’il faut faire sur le changement climatique est une grande visibilité et politiquement chargée problème impliquant des gagnants et des perdants, et ces résultats ne peuvent être détournés. En fait – pour donner une prédiction supplémentaire – je m’attends à ce qu’ils le soient. »

    Cela promet des articles et des débats. Cela expliquerait-il, les récentes expressions, que j’ai trouvées «mesurées », de Jouzel ou Jones?

      1. Si jamais je vous conseille le très bon Terreur de D.Simmons sur une des tentatives infructueuses de franchir ce passage

      2. Merci, je ais essayé de le trouver. Je m’aperçois que j’aurais du écrire  » Le passage nord-est est moins difficilement navigable.

  4. Aujourd’hui, on est sur une trajectoire à +7°C d’ici la fin du siècle. Avec 3 ou 4 degrés supplémentaires, l’agriculture comme nous le connaissions disparaîtra (trop sec/chaud en Beauce, pas assez de mousson dans les rizières, …). Fétrocho se mettra en tongs, mais il n’aura pas grand’chose à se mettre sous la dent.

    On n’a pas encore trouvé d’avantage global au réchauffement. L’humanité, et quasiment tout ce qui vit actuellement sur la planète, s’est développée dans un climat plus froid.

    1. Je crois que non… quant aux +7°c avant la fin du siècle, il me semble que depuis quelques années on serait plutôt sur une courbe inverse. Et d’ailleurs, peu importe.
      Nos ancêtres avaient-ils raison de croire que le ciel allait leur tomber sur la tête ?

    2. @ toxymoron (je laisse le « Y » et pas le « i » parcequ’il parait qu’avec un « i » cela concerne un ensemble cohérent d’idées réfléchis) Merci de nous préciser les tenants de cette affirmation si catégorique d’une tendance à + 7°C sur 100 ans.
      Pour ma part à la fin du siècle, vu mon age actuel, je pense que mes dents joueront allègrement avec les asticots qui eux même n’auront plus grand chose à se mettre sous la dent depuis fort longtemps de ma carcasse.

      Pour le reste, l’ouverture de nouvelles routes Antartic de produits pétroliers me fait sourire car à part le Japon (essentiellement approvisionné à 92% par le Middle East) les pays concernés sont déja TOUS producteurs. Mais bon ….à coup sur un Exxon Valdez Effect sur ma plage de Chamonix……..

      1. Arctique pas Antartique voulais je dire.

      2. Je sais que vous ne lirez pas, mais c’est par ici:
        http://www.ccrc.unsw.edu.au/Copenhagen/Copenhagen_Diagnosis_LOW.pdf
        Regardez la figure p21.
        Nous sommes sur un scénario des émissions au-delà du scénario A1F1 illustré, et rien sur l’horizon pour calmer les ardeurs (ah si, peak-oil, mais c’est un sujet encore plus détesté que le réchauffement climatique. Pourtant les deux sont vrais et de notre époque)

      3. De toute façon on sera tous mort d’ici là à cause du CO2. Alors à quoi bon ?

      4. Oui la même daube que l’AR4 fait par des gens de l’AR4 .. Et alors ?

        Toujours la même prévision de +2° à + 7° avec un « strong feeling » que l’on sera bien au delà des 2°…. Il n’est nul part écrit que la prévision du GEC était qu’en 2010, toutes choses égales par ailleurs, il ferait en moyenne 7° de plus que maintenant.
        Le premier rapport AR1 prévoyait bien pire sur 100 ans et estimait que 20 ans plus tard on aurait 1,5°C en plus minimum……
        Pour le reste je n’ai strictement rien compris à votre propos.

      5. Si vous vous lamentez chaque fois qu’un iceberg se détache et chaque fois qu’un morceau de banquise va flottant, un conseil faites provision de pleurs.

        Quant à la croissance de la banquise en plein été, défense de rire.

      6. Marot soyez charitable, ne lui retirez pas le plaisir de faire ses dents de scientifique en herbe sur tous les blogs approximatifs de la planète Web.

        Puis comme dit un proverbe GIECien:
        « Iceberg en Février, Pastis bien frais en Juillet »

    3. Ah si ma tante en avait…
      Au fait, l’approche avantage/désavantage au niveau GLOBAL est impossible à faire sur de si longues périodes de temps. D’ailleurs vos oubliez sciemment les endroits où le réchauffement permettra d’avoir une agriculture. Mais bon cette quantification des aspects positifs/négatifs au niveau global n’a de toute façon aucun sens.

      « On n’a pas encore trouvé d’avantage global au réchauffement. L’humanité, et quasiment tout ce qui vit actuellement sur la planète, s’est développée dans un climat plus froid. »
      Déjà il y en a un cité plus haut.
      De plus c’est une approche totalement relative : vous parlez de quelle humanité ? « et quasiment tout ce qui vit actuellement sur la planète » vous parlez de quoi là, des animaux, de la végétation ? Et pour quelles périodes ? Vous devez croire que le monde a été crée lors de la dernière période glaciaire non ?
      En matière de catastrophisme vous vous imposez là ! la médaille d’or !

  5. Bien entendu rien à voir avec le réchauffement climatique, mais plutôt le réchauffement médiatique.
    http://www.lepost.fr/article/2009/10/09/1732920_le-changement-climatique-ouvre-une-voie-maritime-en-arctique_1_0_1.html

    C’est depuis 1934 que cette voie maritime a été ouverte et n’a jamais été fermé depuis. Cettel’itinéraire a vu naître les grands ports sur sa route.

    Après la chute de l’Union soviétique, la navigation commerciale dans l’Arctique déclina dans les années 1990.

    Ainsi en 1987, le trafic était de 6,6 millions de tonnes dont 5,6 à l’est de l’estuaire de l’Ienisseï. En 199, ce trafic est tombé à 1,3 million de tonnes dont aucune à l’est de l’Ienisseï.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_du_Nord-Est

    Le seul exploit donc de cette aventure, est d’avoir eut l’autorisation des autorités russes de traverser ce passage du nord-est faisant de la compagnie allemande la première compagnie de l’ouest à accomplir cet « exploit ». Il est à rappeler également que les journalistes anglais et français ne se sont même pas donnés la peine de prendre 5 minutes de leur temps pour vérifier au moins sur wikipédia la véracité de cette histoire. L’express est aussi tombé dans le panneau, mais ils s’en sont apercus et ont effacé leur article.

    1. Etant donné que vous vous informez au plus grand abreuvoir de mensonges de la planète, toute discussion est inutile.
      Je n’ai pas de souvenir qu’Anthony a écrit une seule chose de vrai.

      PS Entre les bêtises d’Anthony et cet article de Denis, il y a un truc qu’on appelle des brise-glaces.

      1. Dites il vous arrive de tenir un propos cohérent, factuel (pas du genre à prendre des études du GIEC pour attester de la véracité des études du GIEC), non véhément/insultant et constructif a défaut d’être écrit en bon français ?

      2. Depuis quand le GIEC fait des études ?

      3. Pinailleur !
        «pour attester de la véracité des études retenues par le GIEC»

      4. Essayons un propos factuel.
        1. Le taux de CO2 augmente de façon continue depuis au moins 60 ans (mesure directes) et probablement bien plus longtemps.
        2. Ce CO2 supplémentaire provient de la combustion de produits fossiles, et pas de sources naturelles ou de l’océan (attesté par la variation isotopique du carbone, et la baisse du taux d’oxygène atmosphérique).
        3. Une grande partie de ces émissions s’en vont dans l’océan, où cela provoque une acidification mesurable, le reste s’accumule dans l’atmosphère
        4. Le CO2 atmosphérique, accompagné d’autres gaz bipolaires, est un gaz à effet de serre: transparent à la lumière visible, opaque à l’infrarouge. Par conséquent le rayonnement solaire est retenue plus qu’avant par l’atmosphère. Cela se voit d’une part par une hausse mesurée des températures à la surface et la basse troposphère, et d’autre part par un refroidissement observé de la stratosphère (qui est moins chauffée qu’avant par l’infrarouge en provenance du sol, mais rayonne toujours autant dans l’espace)
        5. Le déséquilibre radiatif provoque une hausse des températures jusqu’au point où les émissions dans l’infrarouge rééquilibrent l’insolation (2e loi de la thermodynamique)
        6. La hausse des températures provoque un changement climatique (déplacement des masses d’air, déplacement dans l’espace et dans le temps des précipitations…), une fonte des glaces, une hausse du niveau de la mer… Si la fonte des glaces ou la hausse moyenne du niveau de la mer se calculent « facilement », le changement climatique nécessite des modèles pour estimer le déplacement de la zone intertropicale, l’impact de l’assèchement des zones subtropicales etc..

        Etant donné qu’aucune mesure semble être prise pour enrayer le point 2. ci-dessus, on peut estimer que les points 3 à 6 vont continuer aussi pour un certain temps.

        Faites une expérience, et jetez un glaçon dans un verre d’eau bouillante. La glace ne fond pas instantanément: il y a de l’inertie. A l’échelle de la planète, l’inertie est un peu plus importante, mais le fonte arrive, quoi qu’en en dise.

      5. Merci de ce cours magistral qui encore une fois aboutit à une vasouilleuse et péremptoire présentation du coq à l’ane.
        1) personne ne le conteste
        2) personne ne le conteste sauf sur le taux d’oxygène stable depuis des millénaires (a de micro variations près à l’échelle terrestre)
        3) Contradiction dans les termes : effectivement l’essentiel est absorbé par les océans et la faune. La part restante dans l’atmosphère devient tellement ridicule dans les flux globaux de GES et dans le bilan thermo de notre planéte que …..
        4) … malgré vos dires, les écarts de t° tropo/strato sont inexistants ou proche de zéro comme l’atteste même la NOAA en 2006 et 2008 reconnaissant ses erreurs de calculs passés (abondamment repris par l’AR3 et l’AR4).
        5) charabia sans aucun rapport, évitez les copier/coller
        6) hausse minime des t°, aucun impact sur les niveaux des océans (et celui, minime, observé date du début du XXème siècle). Depuis 60 ans , les zones de terres arables (sur anciens déserts ou anciennes zones marécageuses) ont été multipliées par 10.

        Donc hausse des T°: surement, mais ridicule
        Liée à l’homme: bien sur … nous passerons de 2 à 10 ards d’habitants en 2 siècles
        Dans des proportions alarmistes: bien sur que non….. il suffit de lire les données statistiques et pas les interpréter et les fantasmer….

        D’ailleurs si je jette non pas un mais deux glaçons dans votre eau bouillante et que l’un fonde et l’autre augmente de taille (cas de l’arctic/antartic)… c’est qu’il convient soit :
        1) d’arrêter de picoler
        2) de me dire que l’eau n’est pas bouillante et n’est pas prête de l’être.

      6. «  » » » »La part restante dans l’atmosphère devient tellement ridicule dans les flux globaux de GES et dans le bilan thermo de notre planéte » » » »

        Vous pourriez développer svp?

        «  » » »Depuis 60 ans , les zones de terres arables (sur anciens déserts ou anciennes zones marécageuses) ont été multipliées par 10. » » » »

        Par quel moyenj? et à quel prix? Perte de la mer d’Aral par exemple, disparition du Colorado dans sa partie mexicaine. Rien à voir avec une origine climatique.

        «  » » »hausse minime des t°, aucun impact sur les niveaux des océans (et celui, minime, observé date du début du XXème siècle). «  » » »

        Vous pouvez justifier vos dires?

        En ce qui concerne les températures:

        http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/fr/tssts-3-1-1.html

      7. 1) Manuel de Dynamique des échanges gazeux en haute atmosphère , chapitre 1, ligne 1.

        2) 1900 Population mondiale 1,75 ards, 2000 population mondiale 6 ards. Si ces 4,25 ards nouveaux terriens étaient nourris (bien ou mal) par des nouvelles surfaces (productivité comprise) seulement prises sur la déforestation l’équivalent de l’Amazone n’y suffirait pas.
        Peut on faire l’impasse sur le larmoieisme permanent?
        http://www.laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=22
        3.) Hausse t° +0,75° depuis 1 siècle source IPCC (votre propre lien)
        Hausse niveau des mers depuis 1 siècle 0,29 cm (tjrs IPCC)

      8. Fétrocho, savez-vous où trouver des courbes montrant l’évolution des teneurs en vapeur d’eau de la troposphère depuis 30 ans?

      9. Un proxy, car les mesures ne peuvent être que parcellaires (qq points réduits du globe par satellite, avion ou sonde ballon), locales (sur une fraction mince de la couche atmosphérique), approximatives (précision spectre des fréquences) et modélisées (encore un énième nuage de points ARMAtisé).
        http://www.electron-economy.org/ext/http://www.noaanews.noaa.gov/stories2010/20100128_watervapor.html
        http://www.cost723.org/meetings/ws1/all_contributions/talks/Thu…/wg1-t2.ppt

        Mais bon la plupart des analyses des 90’s n’ont pas vraiment donné suite à des mises à jour (fastidieuses, onéreuses et imprécises)

      10. 1-Je vous ai demandé s’il existait des courbes pour la troposphère. De deux choses l’une, soit elles existent et l’on peut disserter sur l’influence des variations de la teneur en vapeur d’eau sur la température, soient elles n’existent pas et la discussion n’est pas étayée par des observations.
        2- les échanges de CO2 entre l’atmosphère, la géosphère et la biosphère sont certes beaucoup plus importants que les émissions de CO2 dues à l’homme, mais ces échanges ont été pendant très longtemps équilibrés, si l’on en croit l’absence de variation observée grâce aux carottes de glace hors variations accompagnant les cycles de Milankovitch. teneurs en CO2. Si vous ne croyez pas que le déséquilibre actuel est lié aux émissions humaines, vous vous devez de proposer une autre explication, que nous lirons tous avec intérêt.

      11. Qu’est ce que c’est pénible ces gens qui ne lisent pas les réponses… ET LE DEUXIEME LIEN !!! Vous avez une reconstitution estimée sur une siècle.
        Mais venir s’enquérir d’un état d’évolution d’un élément dont par essence on n’est pas en mesure d’en vérifier exactement ni le constat ni l’évolution montre bien l’état desespéré des chauffagistes à chercher le diable a chaque coin de statistiques.
        Allez voir les travaux de la NOAA à ce sujet ….. encore une belle bulle scientifique GIECienne de 1992 partie en …. vapeur d’eau.

  6. Fetrocho, encore faudrait-il que votre deuxième lien soit accessible!


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