Envoyer 'Les déchets électroniques, une vague qui déferle sur le Monde' à un ami

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10 commentaires

  1. Oui, YAB a bien montré ça dans un de ses reportages, les chinois sont la source et aussi la poubelle ultime, avec les indiens et certainement quelques pays africains. Ainsi va le monde de la gabegie , la crise ne va rien résoudre, puisque la politique est toujours en adoration du Gourou ‘Croissance’ !.
    C’est bien triste , et je fait parti des pollueurs, même si mon pc à 4 ans et mon gsm 5, ils vont surement y passer tôt ou tard victimes de la désuétude …

  2. D’un autre coté les chinois et les indiens sont en train de récupérer toute une flopée de matériaux rares et stratégiques. La finalité de la société de consommation c’est de nous transformer en pays du tiers monde…

  3. Le problème est que ce genre d’étude « ressorti » aujourd’hui fait parti de ces marronniers quasi journalistiques que l’ONU pond avec une précision toute helvétique (le rapport est au chiffre près celui de 2002 sur une enquête commençant avant 2000).

    Le constat était certes alarmant il y a qq années et les craintes justifiées. Sauf que maintenant ces trois zones : Inde, Chine et Brésil (50% de la pop mondiale) en sont arrivés à un niveau de croissance et de niveau de vie qui les amènent a considérer comme rentable l’industrie du recyclage. La plupart des grandes boites de recyclage ouvrent leurs usines dans ces pays ( et ce ne sont pas des ateliers d’esclaves découpant au chalumeau nos chères cartes électroniques). Bengalore, premier centre informatique Indien a des besoins en informatique qui dépassent ceux de la France. A titre d’exemple, Attero ou E Parisaraa, boites de recyclage Indiennes ne sont pas des officines de fond de jardin. En moins de cinq ans après un gros programme de l’Etat, le pays est déja capable de recycler totalement 5 % des 3.000 tonnes d’E waste annuels (plus des 2/3 sont déja traités mais pour les composantes les plus lourdes et certainement avec les risques humains cités par Denis D., le reste est récupéré par les producteurs ou revendu dans des pays tiers). Rien de fracassant, certes, mais laissons faire le meilleur moteur de l’homme pour régler un problème majeur….. l’intérêt. La France a mis de plus de 20 ans pour ses décharges à ciel ouvert….

    Sinon le pourcentage d’or utilisé dans la production IT sur l’extraction annuel est totalement erroné.
    A 12.000 tonnes / an d’extraction et 1 milliard de mobiles produits, avec qq centièmes de gramme d’or (0,034 g selon Encyclopedia of Earth), chacun verra de lui même l’absurdité des 3 % affichés.

      1. Je n’oublie rien Denis. La production d’ordi et assimilés est de moins de 300 millions d’unités par an (2/3 portables).
        L’or y est utilisé avec à peine plus de poids que les mobiles car il est en général associé au nickel (ou autre). Il n’y a pas les mêmes besoins d’optimisation d’espace que sur un portable, sachant que les cartes ne concernent qu’un faible pourcentage de poids et de taille d’un ordinateur.
        De plus (la ou l’article y est absurde) c’est que l’or est de faible qualité (5, 12 et rarement 18K). Il est aussi vrai que les derniers dual core et consorts utilisent moins d’or que les générations précédentes (mêmes les x386). On est donc toujours loin des 3 %… très loin

        Le recyclage actuel de l’or de l’électronique représente déja à ce jour près de 25% de la demande en or annuelle du secteur. Preuve que l’image (que dis je la « carte postale ») du tiers monde noyé dans ses déchets d’ordinateurs frauduleusement exportés par ces salauds de riches occidentaux est peu être émouvante mais comme fréquemment loin de la réalité.

        L’alarmisme ne sert aucune cause…mêmes les plus nobles. Il revêt même systématiquement une forme de paternalisme jésuite à l’oeil bienveillant sur les populations indigènes que l’on prétend protéger.

      2. Author

        Lisez les reportages qui ont été publiées (Libé en avait fait un sur la Chine, et un autre sur le Pakistan) qui décrivent comment bossent les récupérateurs… Mais vous aurez noté que le rapport de l’ONU sur penche sur la production locale de DEEE, pas sur leur trafic.

      3. oui je les ai vu. Et ma réaction était une synthèse à vos propos en sus des éléments du rapport. Et dans mon précédent post j’ai aussi reconnu vos dires sur les dangers humains de certaines activités dans ces pays (même si cela est bien moins grave et nocif que le recyclage des métaux industriels plombés, hydrocarburés, sulfurisés,….pratiqué à large échelle dans ces pays). La où je m’inscris en faux c’est dans la dynamique globale négative que le rapport et votre article veulent faire croire. Essentiellement parce que ce rapport prend une situation figée d’il y a 15 ans pour tirer des regles de 3 déja hors de la réalité.

    1. Beau discours théorique qui laisse de coté toutes les expériences de terrains… N’importe quel acheteur international pourra vous donner des exemples de « l’usine derrière l’usine » qui fait plus de production que l’usine super propre et super moderne qu’on vous fait visiter mais dans des conditions très différentes (euphémisme)… Faut arrêter de croire que les infrastructures sont capable de suivre une croissances à deux chiffres.

      Maintenant le chinois il est tout à fait capable de faire de la qualité (sinon il n’enverrait pas des gens dans l’espace) mais si vous lui demander de faire de la m.. pas cher et vite il vous fera de la m.. pas cher et vite et donc des officines de fonds de jardin…

      1. C’est juste un problème de gestion des déchets.

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