Envoyer 'Le soleil au secours du pétrole' à un ami

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78 commentaires

  1. Nous sommes prêts à gaspiller de l’énergie renouvelable pour produire du pétrole, nous sommes vraiment des sclérosés du pétrole. Notre modèle économique n’a manifestement pas su anticiper l’élémentaire, il n’a pas su prendre les devants d’une mutation technologique qui était inéluctable.

    La Courbe Net de Hubbert permet de visualiser l’offre au niveau du marché, elle soustrait des réserves, la part de pétrole nécessaire à la production de pétrole. On observe que la décroissance de l’offre est plus rapide que la croissance qui l’a précédée tant l’augmentation de l’EROEI cannibalise l’offre finale. La courbe Net montre bien que la moitié des réserves ne veut pas dire la moitié de l’offre. ( http://netenergy.theoildrum.com/node/5500 ).

    Pour en revenir à la production de pétrole à l’aide d’énergies renouvelables, on peut y voir du positif si le pétrole qui n’a pas été utilisé pour en produire est un pétrole conservé à des fins constructives (mutation vers des infrastructures de l’après pétrole)… même s’il est un peu dingue de produire de l’énergie avec un EROIE négatif. Nous savons tous que ce pétrole sera dilapider.

    La transition technologique va se faire dans des mauvaises conditions, au rabais, car la décroissance est maintenant un fait. Il y a déjà un français qui l’a bien compris, il donne des cours au MEDEF (ces gars sensés être malins mais dans le fond complètement paumés).
    ( http://www.dailymotion.com/video/xaddhd_yves-cochet-la-crise-naura-pas-de-f_news )

    Les chantres de la reprise peuvent s’auto-persuader de ce qu’ils veulent. D’un point de vue systémique, le cycle décroissant a été enclenché et suit sa propre logique, il s’auto-entretient comme l’a fait la croissance en son temps. Cette fois-ci le forces en jeu agissent dans le sens inverse ; fin de l’abondance énergétique > chute de la croissance > chute du crédit > chute des investissements tant dans le renouvelable que dans le conventionnel > décroissance de l’offre énergétique > fin de l’abondance > … > …

    1. En quoi gaspille t-on de l’énergie renouvelable (en l’occurence le soleil) qui se gaspille bien tout seul si on ne l’utilise pas ?
      Le reste est une question de point de vue.

      1. Je me permets d’utiliser le terme gaspi parce l’énergie doit être extraite, même cette énergie abondante qu’est le solaire. Il y a un investissement préalable pour produire quelque énergie que ce soit, c’est pourquoi je pense que cela vaut la peine de s’intéresser à la direction que prend l’investissement. On peut produire davantage d’électricité avec la vapeur d’eau qu’avec le pétrole obtenu donc on peut parler de gaspi, d’autre part ce gaspillage peut avoir du sens …

        Des investissements dans du renouvelable pour optimiser la récolte de non renouvelable quitte à perdre en rendement pourrait être positive si un plan de reconversion de la section vapeur est prévu pour prendre le relais quand il n’y aura plus de pétrole à extraire. J’ai plus l’impression que l’on va essayer de repousser l’inéluctable sans envisager l’après … c’est tellement nous.

      2. GML vous voulez creuser et comprendre mais y a-t-il à comprendre ?

        Par exemple : un modèle économique n’a jamais anticipé quoi que ce soit.

        Le point de vue « systémique » a l’allure et le contenu d’une incantation mais pas d’une analyse de système.

        Le Purgon nouveau a pris Molière pour modèle, le talent en moins.

        vous tomberez dans l’Epilepsie.
        de l’Epilepsie dans la Phtysie.
        De la Phtysie dans la bradypepsie.
        De la bradypepsie dans la Lyanterie.
        De la Lyanterie dans la Dissenterie.
        De la Dissenterie dans l’Hydropisie.
        De l’Hydropisie dans l’apoplexie.
        De l’apoplexie dans la privation de la vie où vous aura conduit vostre folie.

      3. « un modèle économique n’a jamais anticipé quoi que ce soit. »

        Peut-être bien, mais certains prétendent avoir anticipé la croissance par la passé et ils ont eu raison. Comme on ne remet pas facilement en question nos habitudes, les sclérosés anticipent à nouveau croissance. La promettent-ils ? On ne pourrait en être loin.

        « Voici l’analogie qui s’est imposée à nos chercheurs : une balle en caoutchouc rebondissant de marche en marche dans un escalier : si elle semble remonter à chaque marche par effet rebond (donnant un moment l’impression que sa chute s’est arrêtée), c’est pour tomber encore plus bas à la marche suivante, pour effectuer une « reprise » de sa chute. »

        http://www.leap2020.eu/GEAB-N-37-est-disponible!-Crise-systemique-globale-A-la-poursuite-de-l-impossible-reprise_a3791.html

      4. C’est fou ce que j’aime les faits et la précision après cette lecture :

        « certains » prétendent
        « on » ne remet pas en question
        « les sclérosés » (?)
        « on ne pourrait en être loin » (sic!)

      5. – CERTAINS = Les croissants, les démographes, les banquiers, les vendeurs de pétrole, les économistes et leurs p’tits politiques champion du lèche-bottes … Mais surtout les emprunteurs, car qui dit emprunt, dit anticipation de sa capacité à rembourser dans le future !

        – SCLEROSES = vous savez ceux qui ont trop vécu que pour se remettre en question. Car comme tout le monde le sait, l’âge n’apporte pas toujours la sagesse, il fossilise aussi les défauts, et ne facilite pas la remise en question.

        Voici pour vous faire plaisir: « The only function of economic forecasting is make astrology look respectable » – John Kenneth Galbraith (http://www.energybulletin.net/node/50163)

      6. C’est vrai qu’on ne gaspille pas vraiment l’énergie renouvelable. Mais faire tourner la centrale nécessite une infrastructure et de la main d’oeuvre, donc des ressources qui ne servent plus vraiment un but utile.
        Mais le plus sympa c’est qu’ils pompent de l’eau dans le sous-sol. Déjà que tout le secteur s’assèche petit à petit: le Lake Powell est à son plus bas historique. Pour l’instant, c’est la ville de Las Vegas qui boit les quotas d’eau de Chevron. Si ce projet fait ce que je crois qu’il fait, les habitants et joueurs de Las vegas risquent d’avoir soif.

      7. Koen : « Déjà que tout le secteur s’assèche petit à petit: le Lake Powell est à son plus bas historique.  »
        ——————————————
        Il ne peut pas être à son plus bas historique puisque le plus bas historique, c’est ZERO vu que c’est un lac ARTIFICIEL qui n’existait pas il y a 50 ans et qui n’a commencé à se remplir qu’en 63 !!!
        Donc contrairement à ton affirmation gratuite, le secteur ne « s’assèche pas », il profite des milliards de m3 d’eau du lac dont le niveau a tendance à remonter ces dernières années : cf http://www.usbr.gov/uc/water/crsp/studies/lppwse.html (« History » pour un historique plus long).
        Mon petit (ou « grand » si tu veux) Koen, tu sais, t’es pas obligé de nous faire une poussée de mythomanie à chaque fois pour participer. T’as pensé à aller consulter ?

      8. Le lac artificiel Powell est aussi connu pour avoir sa photo en couverture du dernier bouquin catastrophiste de G. Schmidt sous-titré « Picturing the science ».
        C’est un des barrages réservoirs du fleuve Colorado. Son vidage est une rengaine écolo réchauffiste.

      9. Qu’est-ce que cette histoire de « secteur » ?

        Il y a au moins 800 km de’ Coalinga (Californie) au lac Powell (Utah) .
        Entre les deux il y a le Nevada, Las Vegas, la Vallée de la mort et les montagnes Rocheuses.

        Il faut être plus que nul pour parler du tout comme d’un « secteur ».

  2. J’avais déjà entendu parlé du projet. Il n’y a pas de subventions, si Chevron le fait c’est parce que ça pourrait être moins cher que de brûler du gaz naturel comme ils le font actuellement. C’est juste un test qui a vocation à être généralisé si ça marche…

    Je ne sais pas où en est leur projet mais j’avais entendu dire que Total était en train d’investiguer le même genre de solution pour exploiter des sables bitumineux au Vénézuela…

    Et sinon ça fait quelque temps que le pétrole argentin est moins cher parce que BP (ou Shell je me souviens plus) a installé des éoliennes qui leur procure un courant électrique moins cher que leurs anciennes centrales électriques fossiles…

    1. Donc tout va bien dans le meilleur des mondes et je me demande pourquoi certains s’énervent à jouer les apôtres du malheur ( même s’il y en a toujours eu ).

      Pour Peakoil : il est plus facile de faire tourner les moteurs de voitures avec du pétrole extrait (tant qu’il y en a) qu’avec de la vapeur produite par le soleil (ou autre).

      1. Je ne pense pas que tout va bien dans le meilleur des mondes, surtout quand nos élites en perdent leur crédo et sont paumés. Je crois que nous vivons les derniers moments de quelque chose et je ne sais pas trop quoi en penser. J’espère que l’Homme sera à la hauteur des enjeux qui se dressent devant lui. J’ai des doutes.

        Du point de vue Chevron, ils sont cohérents, leur job c’est d’extraire du pétrole. Je voulais mettre en évidence que l’énergie abondante est derrière nous et que nous ne sommes pas prêt pour la transition. Un autre indicateur est la joie non dissimulée des sociétés pétrolières quand ils découvrent des pochettes d’huile … cela devrait interpeller.

      2. « je ne sais pas trop quoi en penser »

        Un long temps de silence vous aiderait certainement.

      3. C’est vrai … méditer sur l’impermanence de toute chose … est une bonne chose.

      4. La question n’est jamais « est-ce qu’il va rester assez de pétrole » mais « combien êtes vous prêt à le payer » !

        En l’occurence j’ai bien peur pour votre optimisme que le remplacement du gaz naturel par de la vapeur solaire est plus arrivé parce que le prix du gaz et de son convoyage est devenu trop élevé que parce que le prix de la vapeur solaire a diminué…

      5. Et en français, ça donne quoi ?

      6. @Tilleul, alors vous n’avez toujours rien compris! La question centrale n’est pas les réserves et le prix du pétrole, mais la vitesse à laquelle on peut produire les réserves en exploitation pour le marché international, déduction faite de l’énergie croissante nécessaire à l’extraction et au raffinage, de l’autoconsommation croissante des pays producteurs, et compte tenu de la géologie et du coût croissant des investissements. Compte tenu également, pour la part moyenne attribuée aux habitants de la planète, de la croissance de la population mondiale!

      7. Author

        C’est bizarre, j’ai bien l’impression que la question posée par Tilleul est la bonne. Exploration, production, consommation, hausse des coûts énergétiques de production, tout cela se traduit évidemment par une hausse du prix. Le pic, ce n’est pas la fin du pétrole, mais l’entrée durable dans une ère de pétrole très cher… Les derniers à en acheter d’ailleurs, ce sont les militaires qui seront prêts à le payer au prix de l’or jaune pour faire marcher leurs Rafale…

      8. Alors vous aussi vous n’avez toujours rien compris? C’est bizarre pour un homme qui paraît équilibré. J’ai l’impression que vous avez en tête des schémas mentaux qui y sont incrustés et que vous ne remettez pas en question, comme pour le nucléaire.
        Qui prétend que le peak oil c’est la fin du pétrole? C’est simplement le moment où la vitesse de production est obligée de décroître. Il y en aura donc moins de disponible en année moyenne, et encore moins par habitant, étant donné la croissance de la population.
        La raison fondamentale est d’ordre géologique. Si vous découvrez chaque année moins de pétrole que vous n’en consommez, il arrive un moment où votre production est obligée de décliner. D’autre part, la production d’un gisement de pétrole, comme pour toute autre ressource naturelle, finit par décliner à peu près au moment où la moitié des réserves initiale a été consommée. La courbe de production du pétrole mime donc, avec un certain amortissement qui est dû à la mutiplicité des gisements, celle des découvertes, mais des années plus tard.
        Et ne dites pas comme miniTAX que c’est de la théorie foireuse! Je ne sais pas pour quelle raison miniTAX s’obstine-t-il à raconter d’aussi grosses bêtises, dans un domaine dont il n’a me semble-t-il qu’une connaissance littéraire.
        .
        Pour les gisements, il s’agit d’un phénomène mesurable. Pour les provinces pétrolières, c’est-à-dire des ensembles de gisements, cela se mesure également. Je n’ai pas sous la main la liste complète des provinces déjà en déclin, mais Peak Oil 2008 a déjà donné des renseignements là-dessus. Et le prix ne fait rien à l’affaire, tout simplement parce que l’essentiel de la production mondiale vient d’une centaine de très gros gisements découverts entre 1950 et 1970. L’augmentation des prix ne changera rien au fait que leur production a décliné ou déclinera à partir du moment ou la moitié environ de leurs réserves aura été consommée. Quand les économistes et les gogos auront-ils enfin compris que les prix ne peuvent rien changer aux lois de la mécanique des fluides?
        Pour mieux comprendre la chose, il faut d’abord examiner ce qui s’est passé pour les provinces pétrolières actuelles. La Mer du Nord est un excellent exemple: les découvertes ont commencé à la fin des années 60 et la production a démarré en 1975 pendant que les découvertes se succédaient à un bon rythme pendant les années 80. Puis les découvertes se sont ralenties, puis raréfiées. Elles sont maintenant confidentielles.
        Pendant ce temps là, la production a augmenté très rapidement, parce qu’il y avait de plus en plus de gisements à exploiter, mais aussi parce qu’il y avait des progrès importants en récupération du pétrole, et que le forage horizontal permettait d’aller chercher à partir d’une seule plateforme des compartiments lointains du gisement ou ses satellites. De 2003 à 2008, les prix ont augmenté considérablement, permettant selon les économistes un accès à des réserves supplémentaires de pétrole!
        Qu’observe-t-on en réalité: la production a plafonné à 300 millions de tonnes par an en 2000, et a décru maintenant d’un tiers! Pourtant, les réserves restent importantes. Mais on ne pourra les produire qu’à une vitesse décroissante.
        TOUS les gisements et TOUTES les provinces pétrolières suivent ce même chemin, et il faut être miniTAX pour nier ce qui est une observation dûment constatée, et non une prédiction.
        La production mondiale est l’enveloppe de la production des provinces et suivra lemême chemin, à moins que l’on ne découvre de nouvelles provinces pétrolières d’une importance au moins égale à celles qui sont en voie d’épuisement. Mais ce n’est plus le cas depuis des dizaines d’années.
        Nous pouvons retarder les échéances en réduisant notre consommation de pétrole, et nous donner ainsi le temps de lui trouver des substituts. Mais ce n’est pas ce qui se passe, sauf quand il y a comme actuellement crise économique. Et, comme je l’ai fait observer à plusieurs reprises, il suffirait que chacun d’entre nous diminue sa vitesse moyenne de 10 % pour économiser 20% de carburants.Est-ce le cas? Non bien sûr. Le prix a baissé? Et bien la consommation repart à la hausse!!! Et on fait diversion en dissertant sur les éoliennes.

      9. Mais BMD, je ne pense pas autre chose. Le pic, c’est bien —dans un premier tmps au moins— une production qui plafonne (ou baisse doucement)— et des prix qui s’envoleront puisque pendant ce temps la demande augmente.

      10. Au temps pour moi. C’est la façon dont vous vous êtes exprimé qui m’a semblée ambigüe.

      11. Author

        Vous voulez dire: «Autant pour moi?» A chaque fôte, j’ajoute 150MW d’éolien…

      12. Non non c’est bien « au temps pour moi ». On fait quoi on rajoute une centrale nuk ? 😉

      13. Author

        Un peu martial « Au temps », je préfère « autant »

      14. http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#au_temps
        « L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie. »
        Quand je disais à mon prof de français que je préférais écrire le mot sans « h » j’avais quand même zéro !

  3. @Peak Oil, un problème qu’aurait pu également prendre en considération Oil Drum est la quantité de pétrole qu’il sera possible de mettre sur le marché mondial. Les grands pays producteurs vont se réserver une part de plus en plus grande de la production, parce qu’ils en ont de plus en plus besoin pour leur propre développement. Les quantités disponibles sur le marché mondial vont donc décroître pus vite que la production. Cela va donc amplifier les problèmes dans les pays gros consommateurs, mais très petits producteurs, en particulier l’Europe des 27, le Japon et la
    Corée du Sud.
    Il faut également raisonner en quantité moyenne disponible par habitant de la planète. La croissance de la poulation mondiale fera décliner cette quantité plus vite que la production. Je pense qu’en fait elle est déjà en déclin.
    En ce qui concerne la récupération assistée du pétrole californien avec du solaire, il s’agit de pétrole lourd, dont les quantités récupérables seraient beaucoup plus faibles sans injection de vapeur. Le solaire permet de moins gaspiller, pour produire la vapeur, le pétrole extrait (en hiver, il faudra compléter le solaire avec autre chose). On augmente donc le EROE calculé sur le pétrole seul. Je ne suis pas sûr qu’on l’augmente beaucoup si l’on considère l’ensemble du bilan énergétique. Il s’agit d’un calcul économique, où les subventions accordées au solaire jouent sans doute un rôle important.

    1. En fait, on fait appel à l’énergie renouvelable pour augmenter l’EROEI. C’est étonnant vu que l’énergie renouvelable a un EROIE très faible. On appel les faibles à rescousse !

      Je suis en train de lire le livre de Jeff Rubin ‘Why your world is about to get a whole lot smaller’. C’est d’actualité et très intéressant. Il décrit précisément ce que vous dites à propos de la consommation des pays producteurs qui va cannibaliser la production future. Il parle également des nouveaux marchés en expansion (Inde et Chine) dont la consommation croît au fur et à mesure que leur parc auto explose.

  4. BMD: « un problème qu’aurait pu également prendre en considération Oil Drum est la quantité de pétrole qu’il sera possible de mettre sur le marché mondial. Les grands pays producteurs vont se réserver une part de plus en plus grande de la production, parce qu’ils en ont de plus en plus besoin pour leur propre développement. Les quantités disponibles sur le marché mondial vont donc décroître pus vite que la production. »
    ————————————————
    Détrompez vous, ce genre d’éculubration, les marabouts en chef du peakoil y ont déjà pensé bien avant vous. Ca a commencé il y a qq années avec votre pronosticateur extraordinaire Matt Simmons alias le pic huileux qui a foiré toutes ses prophéties puis formalisé par un certain Jeffrey Brown sur TOD même ( http://www.theoildrum.com/node/2767 ) sous l’intitulé pompeux de « Export Land Model ». Un nom bien prétentieux pour un « modèle » d’un simplisme à pleurer, mais qui maintient sans peine la foule pichuileuse en transe en prévoyant une aggravation du déclin pétrolier (quelle surprise !).
    Bref, les recettes classiques d’une conjecture pseudo-scientifique présentée comme une loi prouvée : de vagues généralités le plus souvent non chiffrées, quelques parcelle de vérités sans aucune mise en perspective, du cherry-picking sur des périodes ridiculement courtes, la mise à l’écart des faits qui dérangent, des généralisations abusives et toujours les mêmes conclusions que les fidèles ont envie d’entendre (tiens, tiens, ça me rappelle une théorie universelle voisine tout aussi prisée par la confrérie catastrophiste).
    Comme quoi, en matière de spéculation intellectuelle, vous n’avez pas (encore) atteint les sommets de l’originalité.

    1. miniTAX, en lisant votre prose, j’ai cru tout d’abord que vous vous adressiez à vous-même

    2. Je trouve que Minitax a raision. Le Pick oil est une théorie qui semble foireuse. Je ne vais pas vous dire que les réserves sont infinies. Ce n’est pas de ça qu’il s’agit. Je ne crois cependant pas à l’idée selon laquelle le pétrole atteindrait forcément un prix plus élevé après le passage de ce dernier et que moins il y en aura, plus il sera cher. Ca dépend de trop de paramètre comme l’évolution de notre dépendance à ce dernier et j’ai espoir qu’elle se réduise drastiquement. De plus, cette notion même de pic est foireuse. Petit exemple. Imaginons que Yves Cochet ait eu raison. Nous avons donc atteint le pic. La production ne peut que décroître selon lui. Mais si demain une nouvelle technologie permet d’extraire la totalité des puîts, que l’on fait un effort de prospection/production sans pareil, ne va-t-on pas trouver plus de pétrole et en produire plus qu’aujourd´hui? C’est le problème de cette théorie du pic. Elle se base sur l’hypothèse qu’à l’heure où je vous parle, on extrait le maximum de pétrole possible. C’est faux de mon point de vue. De plus, un des grands arguments des pickistes c’est de dire qu’à effort égal on extrait moins de pétrole qu’hier. Le problème, c’est que le pétrole que l’on extrait aujourd’hui est sous diverses formes que l’on n’exploitait pas hier parce-que les coûts de productions étaient trop grands et le prix du baril trop faible, d’autant que les compagnies pétrolières et les petro-états peuevent intensifier cet effort comme jamais.
      Il existe bien un systéme d’autorégulation dans le marché du pétrole malgré une incessante et biaisante spéculation. J’espère juste qu’on effectuera la transition vers d’autres sources d’énergie le plus vite possible. Et pour ceux qui souhaitent voir le prix de l’énergie exploser, qu’ils sachent qu’ils ne réguleront rien et augmemteront la pauvreté. Moins se goinfrer et passer aux renouvelables. Il n’y a pas d’autres solutions.

      1. On peut toujours rêver.
        ce que l’on observe aujourd’hui:
        a/ depuis le 4e trimestre 2004, la production journalière reste limitée à environ 85 millions de barils par jour, malgré un prix qui a quasiment triplé pendant certaines périodes.
        b/ une décroissance de certaines ressources (chercher Cantarell dans Google, mais c’est vrai pour toutes les sources continentales ou à faible profondeur marine)
        c/ une absence de projets pour pallier à cette baisse. Il faut bien réaliser que si on trouve du pétrole aujourd’hui, il faut y ajouter 5 à 10 ans avant de pouvoir l’exploiter. Donc c’est maintenant qu’on devrait avoir lancé les projets pour réaliser les approvisionnements complémentaires de 2010, 2011, …
        d/ un constat que si le prix dépasse un plafond (autour de 4% du PIB, soit 80$ le baril pour les US aujourd’hui), on entre en récession, mais si le prix est plus bas qu’un plancher (autour de 70$) tout ce qui est disponible aujourd’hui n’est pas exploitable
        e/ l’observation que beaucoup de pays ont depuis très longtemps rapporté des réserves farfelues, ce qui fait qu’il y a une grande inconnue dans la valeur réelle de ces réserves
        f/ qu’une très grande partie des infrastructures existantes est très vieillissante, et que leur remplacement nécessite des investissements faramineux sans production aucune.
        Donc le futur me semble tout sauf rose.

      2. Je ne vois pas le futur comme rose et j’espère que l’on en restera à une conjoncture qui donnera raison aux pickistes. Que les réserves avancées soient fausses ou non n’entre pas en compte quand au modèle utilisé.

        Admettons que nous soyons arrivés au pic. Il reste donc bien plus de réserves en place (et je ne parle que des prouvées même revues à la baisse) que de pétrole extrait en une année. Alors comment arriver à la conclusion que cette année va être justement l’année du pic de production, qu’il n’y en aura jamais d’autres? Toute la question est de savoir si on ne va pas réussir de façon spectaculaire à augmenter le débit total des puits et ouvrir plus de robinet de façon à produire plus demain qu’aujourd’hui après le passage de ce pic qui n’est peut-être que conjoncturel (extraction pas assez performante) C’est là où les pickistes jouent à madame Soleil. On ne peut pas prévoir l’avenir. Il peut y avoir plusieurs pics ce qui ne peut coller avec les prédictions faites par certains pickistes puisque par définition elles peuvent être contredites par les faits.

        Quoi qu’on en dise, le modèle de King Hubert s’il a pu fonctionner dans certains cas de figure ne peut faire office de loi naturelle comme le popularisent les pickistes.

        Conclusion: bien sûr qu’il y aura un instant où on produira un maximum comme il y eut un un instant où on produisit le minimum et je l’espère un autre d’ici peu sans avoir achevé les réserves. Autrement, ça va être compliqué de continuer à vivre sur cette planète.

      3. Author

        Le minimum de production, c’était le premier jour, à moins qu’il y ait eu une grève ou une panne le second 😉

      4. On est d’accord.

  5. Le cœur du sujet c’est que la demande devra s’alligner sur la baisse de l’offre. Dans ces conditions, ne devrait-on pas soutenir les activités qui seront viables demain et se dégager de celles qui sont vouées à se contracter ou disparaître? Il y a un vrai débat à mener sur la place publique, et ne pas le faire, c’est risquer d’être confronté à une grande désillusion quand on aura pas d’autres choix que le rationnement. La stagnation de l’offre que nous connaissons fait déjà très mal à nos économies, quel impact aura la décroissance forcée? Ne pas préparer le terrain, c’est nourrir la colère des masses demain.

  6. – Feedback Positif ou Feedback négatif ? … En tous cas, un Pic entre les deux.

    « So, there is this very complex system with whales, whalers, whaling vessels, the whale oil market and all that, and the way it has evolved in time is – basically – mind sized. Whalers have been catching as many whales as they could, reinvesting their profit in more whaling vessels. It was positive feedback. But, with whale numbers dwindling, catching them became more difficult and expensive. Profits went down so that, after a while, whalers had to reduce their activity. It was negative feedback taking over. Eventually, they had to stop whaling altogether, at least for those species of whales hunted in 19th century. That was helped by the appearance of crude oil in the market but, surely, depletion was the main factor. It has been estimated that at the end of this whaling cycle there remained only fifty females of « right whale » (the main species hunted) alive in all the oceans. » ( http://europe.theoildrum.com/node/5731 )

  7. « – Feedback Positif ou Feedback négatif ? … En tous cas, un Pic entre les deux. »
    ———————-
    @Peak.Oil.2008
    C’est surtout encore une autre bouffonnerie des pic-huileux.
    Les prises de cachalots (« sperm whales », espèce qui donne l’huile de « baleine », ce que ton idiot d’auteur appelle « right whale ») n’ont aucun rapport avec le pic imaginaire en 1850. En effet, le nombre de captures de cachalot en 1950 est 3x plus grand qu’au moment du soit-disant pic, donc arguer que le pic est dû à la déplétion des ressources relève de la débilité profonde !!!

    Si l’utilisation d’huile de baleine a piqué en 1850, c’est parce que son usage pour l’éclairage avec été supplanté quasi-instantanément par le kérosène, dont le procédé de raffinage à partir du pétrole avait été découvert exactement au même moment. Kérosène qui était bien moins cher, qui brûle sans fumée et qui ne moisit pas dans son récipient, des avantages que n’avait pas l’huile de baleine. Par conséquent, l’explication historique est limpide et sans ambiguité et il n’y a que les mous du bulbe de pic-huileux pour inventer une histoire aussi louffoque de pic-huile-de-baleine.

    Donc l’exemple de l’huile de baleine est justement une illustration parfaite de la stupidité de la théorie du peak-oil qui s’évertue à nier l’évidence même, à savoir le phénomène de substitution. Tout comme le nucléaire a supplanté le charbon pour produire l’électricité en France, il y a eu peak-coal et peak-silex en France pas parce que les réserves s’épuisent mais parce qu’on ne veut plus de ces produits. Pour expliquer cette évidence, qui se produit sous nos yeux même, la « théorie » du peak-oil est à la ramasse, mais ça ne l’empêche pas de trouver des couillons pour y croire. S’il y a quelque chose qui ne risque pas d’atteindre un jour le « peak », c’est bien la crédulité humaine.

    1. Tu fais plusieurs erreurs dans ton raisonnement.
      a/ le terme ‘peak-oil’ fait référence à un pic de pétrole-pas-cher. Tout le monde est d’accord pour dire que dans 1000 ans il y aura encore du pétrole, mais personne n’ose mettre un prix.
      b/ tu confonds la situation Française avec une situation mondiale. La planète est largement avant son ‘peak-coal’
      c/ la France a substitué son charbon pour le nucléaire parce que « son » charbon devenait un peu cher.
      d/ la théorie de la substitution ne tient pas. Par quoi veux-tu substituer le pétrole s’il devient trop cher? Je sais qu’on peut fabriquer des carburants liquides à partir de charbon ou de gaz naturel, mais ce ne seront pas des carburants moins chers. Donc une fois qu’on a atteint le pic du pétrole pas cher (que je situe vers fin 2005, mais les avis divergent là-dessus), le prix ne peut que monter. Comme tous les traders savent cela, la spéculation ira bon train, ce qui n’arrange en rien les prix.

      PS pour la petite histoire, une estimation brute donne qu’on consomme le pétrole dix millions de fois plus vite que la nature ne sait le fabriquer. Donc on finira bien par rattraper mère nature.

      1. @Koen,
        a) Le problème, c’est que tu te contentes de vagues généralités comme « pétrole-pas-cher » qui ne démontrent rien, à part ce auquel tu as envie de croire.
        b) donc, les histoires de peak en Mer du Nord ou aux USA que les peaksters nous ressortent à chaque fois, ça n’a rien à voir avec un prétendu peak mondial non plus
        c) donc le peak en France est déterminé par le prix et la substitution (ainsi que le « peak » en GB), qui ne sont pris en compte NULLE part dans la théorie idiote du peak-oil (eh oui, la science du peak-oil est aussi mauvaise que ça !)
        d)pétrole « trop cher » par rapport à quoi ??? Sans chiffre, sans ordre de grandeur, sans mise en contexte, n’importe qui peut démontrer et surtout prédire n’importe quoi, vu que ça reste du domaine de la croyance.

        Exemple de ton « pétrole-pas-cher », qui ne veut strictement rien dire: en $ constant, un baril à 70$ en ce moment soit-disant de peak (selon certains) est moins cher que dans les années 80, et je n’intègre même pas la baisse du $ par rapport à l’euro. En équivalent salaire horaire d’ouvrier, il est 2x à 4x moins cher que dans les années 70. Et en nombre de km qu’on peut parcourir en voiture, c’est encore bien moins cher vu que le rendement des moteurs est en hausse >1%/an. Bref, le prix au litre du brut est moins cher que l’eau en bouteille (et de très loin !), trop cher pour les automobilistes, les pêcheurs et les routiers, et trop bon marché pour des démagogues mégalo comme Hulot , Qui doit alors décider si c’est cher ou pas, celui qui gueule le plus fort, qui a le plus d’entrées dans les ministères et qui sait mentir le plus facilement sans sourciller comme Jancovici ?

        Autre exemple, quand tu soutiens que le pétrole ne peut pas être remplacé par le charbon ou le gaz liquéfié parce que soit-disant, c’est trop cher ! Mais bon sang, comment tu peux dire une chose pareille ?!? Le gaz liquifié fait déjà plus de 5% du all liquid en moins de 10 ans donc l’effet substitution a déjà commencé. Et pour le charbon, un rapport de l’IFP (public, consutable sur son site), qu’on ne peut pas accuser d’être politiquement incorrect, qui fait l’état de l’art en la matière en 2007, en plein bulle des matières premières, montre que le pétrole à base de charbon (procédé direct ou indirect) permet une rentabilité en capitaux supérieure à 15%/an si le prix du baril est de 70$/baril. Supposer que les financiers, surtout Chinois, vont rester les bras croisés avec un pétrole durablement au dessus-de ce prix et renoncer à une rentabilité quasi-certaine de 15%/an d’une usine de CTL, c’est franchement de l’autisme aggravé. Donc le phénomène de substitution a existé, existe et existera, ce n’est pas en le niant que tu le feras disparaître.

        Personne ne peut « prouver » que les prédictions des peak-oileux sont fausses vu que ça relève de la croyance et qu’on ne peut PAS réfuter le futur. Mais il y a des signes qui ne trompent pas: 1) C’est leurs multiples prédictions foireuses passées, il suffit par ex. de retracer l’historique des dates & quantités de peak prédites par l’Aspo et Campbell, c’est à la limite du tragi-comique. 2) C’est le fait que nos prédicteurs extraordinaires n’hésitent à balancer des prophéties définitives dans le genre « une fois qu’on a atteint le pic du pétrole pas cher (que je situe vers fin 2005, mais les avis divergent là-dessus), le prix ne peut que monter » mais dès qu’on leur demande de parier sur leur divination, par exemple en achetant des futures du pétrole en bourse (bah oui, puisqu’ils savent ce que les traders paieraient une fortune pour savoir), il n’y a plus personne.
        3) C’est l’invraisemblable litanie de mensonges éhontés qu’ils inventent pour essayer de garder les convertis, comme par exemple l’histoire idiote de pic huile-de-baleine, la prétendue « fin de grosses découvertes », le montant des réserves prouvées qui « n’aurait pas varié depuis longtemps » (dixit BMD, l’homme qui pond des bobards plus vites qui son ombre), les réserves 2P qui auraient baissé depuis 1980 (re dixit BMD, sans strictement AUCUN début de preuve), etc, etc…

        Si les arguments de la fraternité des peaksters étaient solides, on se demande bien pourquoi vous êtes obligés de mentir aussi éhontément et aussi maladroitement. Tu irais te faire opérer chez un chirurgien qui a massacré tous ses ex-patients et qui n’arrête pas de se vanter avec des arguments dont on peut démonter la mythomanie en moins de 2, toi ?

      2. Tu continues à faire des erreurs de raisonnement. Tu ne peux pas exprimer le prix du pétrole en « équivalent horaire ouvrier », car on sait tous que cet équivalent à baissé, malgré l’inflation. En revanche, tu peux l’exprimer en % du PIB, et découvrir que pour les US, lorsque le prix du pétrole consommé dépasse 4% du PIB, le pays entre en récession. En termes actuels, c’est 80$/baril. Donc le prix minimal pour la Russie est presque le prix maximal pour les US. Cela promet pour le futur.
        Idem pour le gaz liquifié. Il est relativement aisé de remplacer une grosse installation, mais le monde moderne est basé sur un mode de transport rapide et immédiat, et cela nécessite de l’essence et du diésel. Il est possible de rouler au GPL, mais la mise à jour des infrastructures a un coût considérable (sans parler du coût pour le véhicule). Le CTL est peut-être rentable d’un point de vue économique (les économistes ont aussi déclaré que la crise financière était rentable et méritait des gros bonus), mais un complexe CTL ne se construit pas en une semaine.

        « It is difficult to get a man to understand something, when his salary depends upon his not understanding it! » – Upton Sinclair

      3. Il y a des jours où la moisson est bonne :

        « Tu ne peux pas exprimer le prix du pétrole en « équivalent horaire ouvrier» , car on sait tous que cet équivalent à baissé, malgré l’inflation. »

        Si c’est en baisse, on ne peut pas, il ne faut pas.

        Il est interdit d’utiliser un élément de comparaison qui ne soutient pas MON idée préconçue.

        Verboten.

      4. Je crois que vous êtes un peu léger dans vos commentaires. n’auriez vous pas également des idées préconcues?
        Le prix du pétrole, vous en conviendrez, a varié depuis 1960, date de création de l’OPEP. Si on en suit l’évolution après correction de l’inflation, on constate des fluctuations considérables. Le calcul en équivalent horaire ouvrier montrerait également des fluctuations considérables. Mais pendant la période de 1986 à 2003, le prix du pétrole calculé ainsi a effectivement diminué, ce qui veut dire que l »ouvrier » a pu s’acheter une quantité de plus en plus grande de pétrole; Mais ce n’est plus le cas depuis 2003, car, hors paroxisme de la mi-2008, le prix du pétrole a doublé depuis, tandis que le salaire ouvrier ne l’a pas fait. Et l »ouvrier » le fait savoir!
        Comme le dit Koen, il est plus intéressant de suivre ce prix en calculant la facture énergéique qui en résulte, et en l’exprimant en terme de PIB. Pour la France, vous trouverez la courbe correspondante sur le site de l’Observatoire de l’énergie. On y voit qu’en moyenne annuelle, cette facture énergétique nous a coûté 5% de notre PIB en 1981 et 3% en 2008 . En 2009, ce sera plutôt 2%. Cette facture aurait été un peu plus lourde si nous n’avions pas vendu de l’électricité à nos voisins.
        La part dans le PIB américain est bien sûr nettement supérieure, car les Américains consomment beaucoup plus de pétrole que nous par habitant, pour un PIB par habitant qui n’est guère supérieur..

      5. Encore une fois, le prix sera la conséquence du rationnement PHYSIQUE et non l’inverse. Un prix, aussi élevé soit-il, ne créera pas de pétrole dans le sous-sol, et son influence est depuis longtemps devenue marginale sur le taux de récupération. La fable habituelle, il suffit d’augmenter de 1% le taux de récupération pour dégager un an de production mondiale est mathématiquement exacte mais physiquement incorrecte. On ne pourra tout simplement pas augmenter le taux de récupération de 1% par an dans les années qui viennent.
        Par contre, un prix élevé permettra de produire des carburants de substitution, CTL, GTL, biocarburants, huile de schiste, hydrogène, électricité. Mais cela n’a plus rien à voir avec le Peak Oil. Il s’agit de pétroles artificiels et non naturels.
        Comme pour le pétrole d’origine naturelle, les questions sont: A quelle vitesse pourrons-nous produire ces pétroles artificiels? Quelle quantité d’énergie perdrons nous à les produire et qui viendra en déduction de l’énergie disponible?
        Pour l’instant, les estimations de ces vitesses de production compte-tenu des énormes investissements à faire montre que le  » débit » de ces productions sera largement insuffisant pour éviter le déclin de la production des pétroles naturels.
        Et nous entrerons de toute façon dans une ère de carburants très chers, à l’exception de l’électricité nucléaire.

      6. Je ne peux que m’incliner devant votre connaissance du sujet. J’étais encore il y a peu, absorbé par l’idée de la fin du pétrole, ne voyant pas la décroissance de l’offre, ne voyant pas que cela allait être le premier acteur de la décroissance des émissions de CO2.

        – Pensez-vous que les politiques et médias dévraient davantage informer l’opinion sur ce qui nous attend, à savoir la fin de la croissance économique sous-produit de la croissance pétrolière ? La fin progressive (et par à-coups) d’un mode de vie.

        – Pensez-vous que Villes en transition, Permaculture, les AMAP devraient être soutenues face à ‘on se persuade qu’il y aura substitution et que BAU (même vert) continuera’ ?

        Ce qui m’inquiète, c’est la désillusion que la plupart des citoyens pourront avoir quand le rationnement sera inéluctable. Ils ne l’auront pas bonne. Les citoyens seront-ils prêts à endosser leur part de responsabilité quand le politique se sera pris la grande claque ?

      7. Méfie-toi de « à l’exception de l’électricité nucléaire ». D’une part, les chiffres sur les réserves d’uranium sont autant manipulés que ceux sur les réserves de pétrole, et d’autre part, il faut du pétrole ou du charbon pour faire tourner l’extraction.
        Selon les chiffres officiels, et pour le parc mondial existant, il en reste pour ~70 ans. Quand le prix du baril explose, cela réduira d’autant la durée de ces réserves.

      8. Koen a dit : « D’une part, les chiffres sur les réserves d’uranium sont autant manipulés que ceux sur les réserves de pétrole »
        Et après, on accuse les sceptiques de voir des complots partout… C’est du plus grand comique !

      9. Les réserves d’uranium sont beaucoup moins bien cernées que celles de pétrole et de gaz, car l’exploration s’est arrêtée pendant vingt ans. L’OCDE a publié un rapport sur la question, qui semble montrer que l’on peut tenir jusqu’à la fin du siècle en multipliant par 3 la production, avec ce que nous connaissons déjà.
        Il faut certes du charbon et du pétrole pour extraire et traiter l’uranium, mais il ne faut pas oublier qu’une tonne d’uranium représente en équivalent énergétique 10 000 tep avec les réacteurs actuels. L’EROE est donc ici très favorable.
        Une tonne d’uranium représente 600 000 tep avec les réacteurs surgénérateurs , mais les réserves sont augmentées dans des proportions beaucoup plus importantes parce qu’il devient possible d’utiliser des minerais à teneur beaucoup plus faibles qu’actuellement. D’autre part, nous disposons déjà en France des stocks d’uranium 238 qui nous sont nécessaires, et ils sont déjà payés.
        Si nous passons aux surgénérateurs, le problème des réserves est donc repoussé aux calendes grecques!

      10. Alors miniTAX, je vois vous n’avez toujours pas lu le petit ouvrage de Perrodon, ex Directeur de l’Exploration de Elf, que je vous ai conseillé? Vous n’aimez lire que ce qui vous arrange.
        Mais, grand expert international, puisque vous êtes plus au fait des découvertes pétrolières que les responsables de l’exploration des grandes compagnies pétrolières, pourquoi ne nous montreriez-vous pas quelle est selon vous l’évolution des quantités découvertes en année moyenne depuis 1950, comparée à celle de la consommation, qu’on rigole un peu. Vous avez sûrement une courbe de ce genre, publiée par un anti peak oil de votre connaissance dans votre bibiographie. Sinon, vous nous truquerez bien quelques données. Et expliquez nous comment, si la consommation augmente et que les découvertes diminuent, les réserves peuvent augmenter !!!

        D’autre part, combien de fois faudra-t-il encore vous répéter que le peak -oil ne concerne que les pétroles naturels?
        Je crois que vous venez de prendre conscience de vous être ridiculisé en prétendant que la production de pétrole d’un très grand nombre de provinces pétrolières n’était pas actuellement en déclin, observation que si vous aviez eu un minimum d’honnêteté, vous n’auriez pas tant tardé à reconnaître.
        Alors vous êtes maintenant en train de nous faire un salmigondis en mélangeant les pétroles de substitution avec les pétroles naturels.
        Bien sûr que l’on peut faire du CTL avec du charbon,en particulier si comme vous on se contrefout des émissions de CO2 et de polluants atmosphériques, du faible rendement énergétique de ces procédés( 45 % pour les meilleures qualités de charbon, et probablement nettement moins si on comptabilise l’énergie nécessaire au séchage préalable du charbon). On connaît la technique depuis 1911 ( Bergius) pour le CTL direct ,et depuis 1920 ( Fischer-Tropsch) pour le CTL indirect, et le baril de CTL direct produit en Chine est effectivement un peu moins cher actuellement que le baril de pétrole. Mais quant à produire des quantités importantes avant le peak oil, c’est une autre paire de manche.

      11. Et vous, BMD, est ce que vous avez décidé d’arrêter de mentir sans vergogne en affirmant, je vous cite, que « les réserves prouvées n’ont pas varié » (elles ont augmenté de 25% en 20 ans), que « les réserves 2P ont diminué depuis les années 80 » (pure invention, même les chiffres de l’Aspo montrent un quasi doublement), que TOD ne connaissent pas le Export Land Model, que la production d’une région décline dès que la moitié des réserves est atteinte (affirmation totalement débile vu que le déclin n’a strictement rien à voir avec les réserves et encore moins avec la valeur arbitraire de 50% avancée sans strictement aucun début de trace de preuve), que « TOUS les gisements et TOUTES les provinces pétrolières sont en déclin [comme en Mer du Nord] » (pur mensonge) etc, etc…

        Bref, avez-vous enfin décidé d’arrêter de pondre des inepties à la chaîne pour brasser de l’air ?
        Il faut être stupide pour accorder la moindre crédibilité à ce que vous avancez alors que vous n’êtes même pas fichu d’avoir les yeux en face des trous sur une réalité FONDAMENTALE qui fiche en l’air toute votre théorie à 2 balles, à savoir que les réserves prouvées ont augmenté de 25% depuis 20 ans (source BP, Exxon, Cera, IFP, EIA…), soit depuis que le Campbell, le pape de votre église pichuileuse avait prédit le peak-oil imminent (première prédiction du « pape » : peak-oil à 66 Mb/j pour 1989, ouh hhhouuuu).

      12. Mais c’est extraordinaire que vous n’ayez toujours rien compris. Sortez enfin de votre infantilisme. Ce que vous montrez,,c’est un salmigondis d’évaluations de réserves ultimes récupérables ( Réserves prouvées+réserves encore à découvrir+ quantités déjà produites),non hiérarchisées, non critiquées. Ce que je vous demande, c’est de nous fournir votre évolution des quantités de pétrole découvertes chaque année moyenne depuis 1950, c’est-à-dire une observation et non une prédiction, et d’y mettre par dessus votre évaluation des quantités produites, que nous puissions comparer vos élucubrations à la courbe fournie par Y.Mathieu, chef d’un groupe ayant 50 ans de documentation, à J-M Jancovici, et présentée par DDQ. En d’autre termes, redessinez ces courbes, puisque vous en savez tellement plus que tous les experts de l’IFP réunis.
        Et si vous aviez chaussé vos lunettes vous auriez pu voir que je n’ai jamais prétendu que TOUTES les provinces pétrolières et TOUS les gisements étaient en déclin, mais seulement qu’un grand nombre l’étaient.
        Le stade suivant pour vous est d’arriver à comprendre qu’il ne sert à rien de s’obstiner sur les réserves, comme vous le faites, mais qu’il faut se focaliser sur les vitesses de production, c’est-à-dire le débit des gisements.

      13. BMD : « pourquoi ne nous montreriez-vous pas quelle est selon vous l’évolution des quantités découvertes en année moyenne depuis 1950, comparée à celle de la consommation, qu’on rigole un peu »
        ——————————–
        @BMD,
        Je l’ai déjà montrée. Mais comme vous êtes du genre à comprendre vite seulement lorsqu’on vous explique longtemps, je la redonne, cette fichue évolution qui a l’air de vous faire mal au Q http://www.trendlines.ca/TrendlinesPeakOilURREstimatesChart80424.png : quantité totale découverte par rapport à 1950, 2 à 3000 Gb supplémentaires. Mon Dieu, c’est le peak -oil…

        Quanti

      14. Minitax est super remonté. Pour calmer le jeu, essayez juste de comprendre où il veut en venir. Je ne suis pas comme lui un anti-Jancovici. Il a beaucoup fait avancer les choses mais aujourd´hui, Jancovici c’est du passé. L’erreur de base c’est de ne pas croire à des alternatives qu’elles soient énergétiques, stratégiques, structurelles ou comportementales. C’est pourquoi je ne rejette pas le mode de vie que prônent les décroissants comme Jancovici. Je rejette juste leurs conclusions attives et leur manque de démonstrations chiffrées, leur oubli culturel de la technique pour contribuer à résoudre la crise écologique, car elle aura un rôle immense autant que la modification des comportements.

      15. Pourrais-tu nous décrire un peu ces alternatives? Les nanotechnologies dont on nous rabat les oreilles, mais qui ne font que de la peinture? La fusion qu’on nous promet depuis 50 ans ‘pour dans 50 ans’? Le nucléaire qui va manquer de carburant? Le solaire qui compte pour un total insignifiant?
        Pour l’instant l’histoire nous enseigne que la technique nous a surtout aidé à créer des problèmes, pas à les résoudre.

      16. « Pour l’instant l’histoire nous enseigne que la technique nous a surtout aidé à créer des problèmes, pas à les résoudre. »
        Et on attend les nombreux exemples argumentés ??!!!

      17. L’histoire nous a aussi enseigné que la technique a amélioré les conditions et l’espérance de vie. Sans ces améliorations je ne serais pas en train de discuter avec toi, mais dans une caisse en bois à six pieds sous terre et toi également peut-être.

        Sache que si le solaire compte pour une part insignifiante dans le bilan énergétique total il pourrait compter pour bien d’avantage. La seule technique du solaire à concentration pourrait être une révolution technologique d’un impact aussi colossal que celle des combustibles fossiles même si ces derniers sont pour un bon moment irremplaçables dans nombre d’application comme l’aviation pour la bonne et simple raison qu’on ne va pas jeter ces Airbus A380 et autres Boeing à la poubelle du jour au lendemain.

        J’ai un exemple tout bête de mode de vie alternatif. Je suis créateur d’un jardin partagé. Une grande proportion de ce que je consomme provient de ma propre production sans engrais minéral et pesticides. Mon rêve: voir des espaces comme le notre se développer un peu partout, ce qui est plus que possible. Ce qui me manque, tout comme mes collègues potagers, nous l’achetons au marché bio à des amis qui produisent dans notre région ou qui ont ouvert une AMAP, ce que nous avons d’ailleurs fait avec notre association. Bien sûr nous consommons peu de viande et préférons les légumineuses acompagnées de céréales bio achetées au vrac et nous réutilisons nos emballages de nombreuses fois. Nos métiers sont axés sur l’humanitaire et l’écologie. Pour la petite histoire, notre espace de verdure est étudié par un groupe de biologiste qui y ont recensé de nombreuses espèces protégées. Grâce à leur présence et notre travail acharné, ce lieu est en voie d’être classé. Nous avons même su le protéger contre un complexe routier qui va à la place être remplacé par des transports en commun. Bien sûr, nous avons une cabane en écoconstruction faites de la terre qui est sous nos pieds.

        Le bilan de notre mode de vie est compatible autant avec la recherche de solution technique qu’avec la préservation des resources. Sinon, il nous reste à ronchonner et à avancer des théories qu’on serait incapable de tenir devant une assemblée de scientifique.

      18. Depuis quand le terme « peak-oil » fait-il référence à un pic de pétrole-pas-cher? C’est nouveau, ça vient de sortir? Le pic, c’est le pic de production d’après les intéressants travaux de King Hubbert.

        Je me souviens d’une conférence donnée à l’INSA du complexe scientifique de Rangueil par Yves Cochet qui nous annoncé le pic de production pour… l’année dernière! Pourtant on extrait et consomme plus de pétrole aujourd’hui qu’hier et il est moins cher qu’il ne l’était il y a tout juste un an. Il a fait une prédiction et s’est planté, c’est tout. Ce n’est pàs le premier et ça ne sera pas le dernier.

      19. Jusqu’à preuve du contraire, 2008 est la date du pic pétrolier, mais bon, cela n’a beaucoup d’importance et on espère bien que cette date sera repoussée.

        A l’échelle de notre consommation, que ce soit hier ou après demain ne change pas grand chose … le pic, c’est en gros maintenant, et nous ne nous sommes pas prêts.

        La vue court termiste reste le socle de notre société.

        http://www.treehugger.com/files/2009/10/peak-oil-now-or-2030-still-unprepared.php

  8. @miniTAX. Vous vous focalisez sur les réserves estimées (des données discutées) alors qu’il faut s’intéresser à ce qui va permettre de satisfaire la demande … surtout quand le grand projet de société a été de créer un demande gigantesque !

    Ce qui va permettre à l’offre d’être à la hauteur des besoins dépend des investissements relativement à ce qui est estimé possible d’exploiter, et les investissement dépendent de la part de pouvoir d’achat que tous les consommateurs sont prêt à allouer au pétrole. Quel part de pouvoir d’achat le citoyen est-il prêt à investir dans le pétrole, quels activités perdent leur raison d’être dès que le pétrole atteint des sommets, et pourquoi ?

    Je ne crois pas que nous soyons à la hauteur des enjeux énergétiques quels qu’ils soient. Quand les premiers concernés, les producteurs, préparent le terrain d’un crunch énergétique, je propose de s’y intéresser .. Et à fond !!!

  9. Peak.Oil.2008 : « Vous vous focalisez sur les réserves estimées (des données discutées) alors qu’il faut s’intéresser à ce qui va permettre de satisfaire la demande »
    —————————————
    Ah oui, évidemment, quand les chiffres fichent en l’air la théorie du peak-oil, soit ils sont « discutés », soit il ne faut pas les utiliser, soit les deux. Pfff, on commence à connaître la musique.
    C’est comme avec super-koen, quand le prix du baril exprimé en salaire horaire ne lui convient pas, c’est verboten. Et pour balayer sous le tapis les chiffres qui dérangent, il suffit de sortir du chapeau une nouvelle « théorie » pondue à la volée, comme par exemple 4% de PIB en facture pétrole = récession (pas beau l’économie koenienne ça ?) ou « s’intéresser à la demande » (mais bord.l, combien de fois faut-il t’expliquer que la théorie du peak-oil n’intègre QUE les réserves et la production et PAS la demande, pas le prix, pas la géopolitique, pas les progrès techniques, pas la spéculation, pas les crises, pas les reprises, pas les Chinois, pas les Indiens, pas Israel qui va mettre la pâtée à l’Iran pour cause de prolifération nucléaire, etc… càd pas les 90% des facteurs qui font le prix du baril et qui échappent au cerveau de ceux qui ont un niveau d’abstraction tel que le tien).

    C’est la logique de la confrérie catastrophiste, quand il existe des faits qui fichent en l’air la théorie, il suffit de fermer les yeux et hop, ils n’existent pas. Jamais honteux, jamais tort.

    1. Vous êtes rigolo car la production dépend entre autre de la demande, des prix, de la géopolitique, des progrès techniques … C’est marrant non ? A vous entendre, l’homme n’a rien à voir avec le Peak oil, alors qu’il est au coeur du phénomène. Vous ne seriez pas un ‘Alien’ par hasard ?

      On dirait que vous faites dans la prédiction maintenant : ‘Israel qui va mettre la pâtée à l’Iran’. Je ne savais pas que la politique était une science exacte. En tout cas, vous ne laisserez pas faire cela, n’est-ce-pas ? Vous allez pas laisser Israël vous piquer votre pétrole … hein … miniBUSH

      Sinon, vos compliments sont toujours agréables et enrichissent grandement le débat.

      1. Tut, tut… la production, dans la « théorie » du peak oil en tout cas , ne dépend que du débit que sont capables de fournir les puits, pas de la demande, des prix… Et la théorie du peak oil ne se repose QUE sur les réserves et la production.
        Alors arrête d’inventer à la volée de nouveaux arguments bidons pour sauver d’anciens bidons arguments, c’est franchement ridicule.

        Quand les réserves (qui font la moitié de la « théorie » du peak oil, ah quand même) ne t’arrangent pas, il faut pas « se focaliser » sur les réserves mais sur la production. Et maintenant, comme par magie, la production serait un indicateur doté de super pouvoir pour rendre compte des multiples facteurs hors sol, affirmation balancée sans le moindre début de trace de preuve, d’illustration, chiffre, nom, référence et directement contredite par les faits (il n’y a qu’à voir l’évolution du prix et des guerres pour constater que ça n’a rien à voir avec la production!). D’ailleurs, la production, elle te dit quoi sur le peak-oil ? QUE DALLE, à part le fait que les peak-oileux se sont planté depuis des années sur sa prédiction (cf par ex. les multiples prédictions stupides de Simmons, Kunsler, Campbell, Deffeyes…)
        Alors sérieux, faut que t’arrêtes ton escroquerie intellectuelle permanente, hein !!!

      2. Le Peak oil dépend du débit que sont capables de fournir les puits en fonction des investissements faits par les HOMMES or que dire des investissements depuis le passage du pic … il sont en chute libre … feedback négatif …

        Auriez-vous des sources indiquant que les investissements sont repartis à la hausse ? Convainquez-nous, vous vous ne manquez pas d’énergie !

        http://translate.google.com/translate?js=y&prev=_t&hl=en&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fwww.peakoil.net%2Fheadline-news%2Fiea-warns-oil-supplies-are-running-out-fast&sl=en&tl=fr&history_state0=

      3. @Peak.Oil.2008
        Les investissements ne sont pas « en chute libre », ils n’ont cessé d’augmenter chaque année et encore plus chez les majors qui ne produisent pourtant que 10% du pétrole mondial (ce qui veut dire que les companies nationales de certains pays comme le Mexique, l’Indonésie, le Vénézuela… sont en sous-investissement chronique, comme par hasard).

        Pourquoi donc tu continues toujours de mentir, tu joues à quoi, à être battre BMD au concours du plus gros menteur ?
        Tu passes ton temps à jouer au prophète de malheur à prédire des catastrophes partout et pour tout, en pondant des tonnes de bobards, non mais faut pas être bien dans sa tête, il faut aller te faire soigner pour mythomanie compulsif, mon petit.

      4. Il n’a jamais été question « d’investissement en chute libre », arrête de mentir.
        De Margerie a dit qu’il n’y a pas « assez » d’investissement (quoi que ça puisse vouloir dire) point barre. Mais c’est aussi lui qui a dit juste début 2008 que jamais le prix du baril ne redescendra en dessous de 50$ et boum ça a plongé à moins de 40$. Alors bon, ses prédictions de « pénurie pour 2015 », pardon !
        D’ailleurs, depuis quand tu te fies à ce que disent ces salauds de patrons kapitalistes de big business toujours en train de corrompre les gouvernements, à manipuler l’opinion publique et comble de l’horreur, à niquer la planète avec les gaz sataniques pour ramasser un max de fric ? Tu vas bientôt citer qui d’autres comme réf. le Pape, Elvis Presley ???

      5. Minitax, si j’ai bien saisi, tu ne crois pas à l’effet de serre d’orgine anthropique. J’espère que tu as des arguments sur ce coup! Je vois aussi que tu tiens en horreur les anticapitalistes et que tes réponses sont orientées en fonction cette haine anti-anticapitaliste, pickistes, écologistes et décroissants je suppose. C’est bien dommage car nombre de tes arguments sont bons mais ils laissent trop la place à l’insulte gratuite qui manifeste ta haine.

  10. BMD: »Mais c’est extraordinaire que vous n’ayez toujours rien compris. Sortez enfin de votre infantilisme. Ce que vous montrez,,c’est un salmigondis d’évaluations de réserves ultimes récupérables ( Réserves prouvées+réserves encore à découvrir+ quantités déjà produites),non hiérarchisées, non critiquées. Ce que je vous demande, c’est de nous fournir votre évolution des quantités de pétrole découvertes chaque année moyenne depuis 1950, c’est-à-dire une observation et non une prédiction, et d’y mettre par dessus votre évaluation des quantités produites, que nous puissions comparer vos élucubrations à la courbe fournie par Y.Mathieu, chef d’un groupe ayant 50 ans de documentation, à J-M Jancovici, et présentée par DDQ. En d’autre termes, redessinez ces courbes, puisque vous en savez tellement plus que tous les experts de l’IFP réunis.
    Et si vous aviez chaussé vos lunettes vous auriez pu voir que je n’ai jamais prétendu que TOUTES les provinces pétrolières et TOUS les gisements étaient en déclin, mais seulement qu’un grand nombre l’étaient.
    Le stade suivant pour vous est d’arriver à comprendre qu’il ne sert à rien de s’obstiner sur les réserves, comme vous le faites, mais qu’il faut se focaliser sur les vitesses de production, c’est-à-dire le débit des gisements. »
    ——————————————————————————————————————
    @BMD,
    Quelle courbe d’Y Mathieu ??? Pour l’instant, tout ce que vous avez fait, c’est brasser de l’air.
    Les estimations que j’ai montrées, c’est fourni par tous les organismes, internationaux, nationaux et PRIVES qui font… des estimations. Et c’est les seules qu’on ait disponibles officiellement, en plus des estimations de réserves prouvées (si vous en avez d’autres, notamment pour les 2P, et qui ne viennent pas que d’UNE source, montrez les, parce que vous n’avez montré QUE DALLE). Par conséquent, oser prétendre que c’est un « salmigondis d’évaluations » alors que c’est une convention adoptée pour tous les organismes, sous prétexte que ça inclut la production passée (qu’il suffit de soustraire !), ou parce que les organismes cités ne font pas tous la même estimation et que c’est « pas hiérarchisé », c’est de la débilité profonde. D’autant plus que dans les courbes, il y a l’URR estimée par… Campbell (courbe jaune) et Laherrere (courbe mauve), les papes même de la secte du peak-oil. C’est con hein les chiffres, quand ils ne vont pas dans votre sens !

    A chaque fois, vous mentez effrontément en disant l’exact contraire de la réalité, que ça baisse alors que les réserves prouvé ont augmenté de 25% et que les URR ont plus que doublé en 20 ans. Et quand on vous met votre nez dans votre caca, vous vous rattrappez aux branches en disant que les réserves ne disent pas grande chose et qu’il faut se focaliser sur les débits (sans doute c’est un loi divine dictée par vos Dieux du pic huile). Mais ils sont où vos chiffres de débit et ils viennent de qui ???? Ils existent pour où et ils disent quoi ????
    Bref, vous brassez encore et toujours du vent pour cacher votre ignorance crasse. Vous n’êtes qu’un menteur inculte, d’une mauvaise foi inouie. Jamais honteux, jamais tort.

    1. Les courbes, c’est en effet un salmigondis de n’importe quoi.
      BP statistical review 2009 estime les réserves à 1.3TB, ce qui est en effet le double de 1982, mais que la moitié ou encore moins de ce que la figure montre.
      De même l’USGS n’a à priori nullement des réserves à >10TB, mais donne un productible total autour de 2,6Tb (à comparer avec 1,3Tb de réserves plus 1,1Tb de produit, selon BP).

      Et même si l’on peut contester la vue très très optimiste, le même site donne la même courbe de de chute de production, et donc le même peak-oil. La seule différence est dans la date.

  11. Les courbes du graphique que j’ai montré représentent l’URR, donc incluent les 1,1 Tb déjà produits, il n’y a donc rien de faux par rapport aux valeurs de BP, il faut juste savoir lire.
    Quant aux valeurs de l’USGS, c’est TOI qui parles de 10 TB, bref tu brasses du vent.

    Si on prend la moyenne de toutes les réf., le pétrole qui reste, c’est 2,6 Tb, valeur qui a doublé depuis l’an 2000 et qui est en hausse quasiment tous les ans http://www.trendlines.ca/urr.htm
    2,6 Tb, c’est plus de 2x ce qui a été extrait depuis 150 ans (1,1 Tb) ! Donc plouf le peak-oil (qui décrète dans un de ses commandement que, par la volonté divine, la production commence à baisser lorsqu’on a extrait la moitié des réserves, warf, warffff).

    Pas étonnant que ces courbes, c’est « n’importe quoi » : comme d’hab, avec les bigots, quand les chiffres foutent en l’air leur croyance, c’est « n’importe quoi ».

    1. Le lien que tu as donné montre une courbe ‘EIA/USGS 2008’ qui passe d’environ 4 Tb en ~2007 vers 10.25 en ~2009, mais je ne retrouve pas cette évolution dans les données USGS ou EIA.

      Mais bon, je conseille plutôt les présentations ici: http://www.simmonsco-intl.com/research.aspx?Type=msspeeches. Il suffit de regarder les chiffres fournis (peak-oil continental dans les années ’80, peak-oil en eau peu profonde dans les années ’90, peak-oil en mer du nord en ’99, peak-oil mondial en mai 2005). Les seules sources nouvelles sont en eau profonde, et celles-là s’épuisent rapidement.

      Et on n’a même pas parlé de la vieillesse de toute l’infrastructure existante…

      1. Simmons n’a pas arrêté de raconter conneries sur conneries au sujet du peak-oil et un de ses arguments favoris, c’est que les sources officielles mentent au sujet des réserves (comme c’est original !). La liste de ses prédictions foireuses est aussi longue qu’un dimanche sans pain (googler simmons oil gas prediction ). C’est un banquier qui crie tous les ans qu’on VA non seulement piquer mais qu’on VA tomber d’un précipice et dont la hausse du prix du baril ou du gaz lui permet d’empocher des millions en spéculation (tout comme Boone Pickens, un autre escroc pichuileux avec un pedigree en matière de prophéties foireuses tout aussi minable).

        Et tu « conseilles plutôt » la démonstration de peak-oil … de ce peak-oileux au lieu de te fier à l’état de l’art de toutes les sources officielles et/ou indépendantes disponibles. Il faut manquer sérieusement de jugeotte.


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