Envoyer 'L'huile, palme d'or de la déforestation' à un ami

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10 commentaires

  1. tout en expliquant qu’ils se tournent de plus en plus  » VERT  » l’huile «durable»

    Lapsus?

  2. Il y a quand même un lien entre les agrocarburants et la demande croissante en huile de palme alimentaire. Depuis plusieurs années et avant même que l’on ne parle de « bio »carburants, du diesel végétal est obligatoirement mélangé au diesel. Ce diesel végétal a pour nom commercial « Diester » et la société SOFIPROTEOL en a le monopole en France.

    Actuellement, près des 2/3 de la production de colza française passe dans le diester et même de l’huile de palme. L’Union Européenne, première productrice mondiale d’agrodiesel (essentiellement la France et l’Allemagne ) doit importer 50% de ses besoins en huile alimentaire, d’où l’omniprésence de l’huile de palme dans presque tous les produits transformés… même bio.

    Patrick Sadones du groupe EDEN estimait à près d’un milliard d’euros le pactole que Sofiproétol a touché en 2008 avec son Diester. Cette somme rondelette est payée par le contribuable et le consomateur car en plus, il y a surcoût à la pompe.

    Tant qu’à faire, autant importer directement l’huile de palme pour la mettre dans les moteurs. Les forêts indonésiennes et malaisiennes (peut-être, ces dernières ont-elles un répit) continueront d’être détruites, mais ça reviendra moins cher au contribuable et aux consommateurs.

    Pour le collectif indonésien d’associations WAHLI (Amis de la Terre Indonésie), l’accélération de la déforestation est, sans aucun doute, liée aux agrocarburants avec la multiplication de raffineries en Indonésie, à Singapour et Rotterdam. Les projets d’incorporation obligatoire d’agrocarburants dans le diesel, prévus par l’Union européenne donnent des ailes aux industriels de l’huile de palme.

    Pour ce qui est de la Table Ronde de l’Huile Palme Durable (RSPO), je conseille de voir le film d’Inge Altemeier. Dans une version du film, on voit, dans son bueau de Djakarta, un salarié d’une grande ONG internationale qui participe à cette Table Ronde, présenter sur une carte les zones inhabitées où l’huile de palme peut être cultivée dans des conditions acceptables sur les plans environnementaux et sociaux. La journaliste s’est rendue sur place et a interviewé le chef d’un groupe d’une ethnie locale qui vivait de la cueillette et se voit maintenant condamné à la mendicité après la destruction de leur forêt…

    C.

  3. Christian Berdot : « l’accélération de la déforestation est, sans aucun doute, liée aux agrocarburants »
    —————————————
    On nous balance à la figure des images fortes et des mots chargés d’émotion comme « accélération de la déforestation », « ravage des forêts ». Mais où sont les chiffres, les ordres de grandeurs, les indicateurs qui donnent un état des lieux autre qu’anecdotique et sensationnaliste ?
    Quelle surface, quelle pourcentage par rapport à la superficie des pays, quelle « accélération » et sur quelle durée…? On a rien de précis, que des vagues généralités et le comble, des témoignages d’activistes écologistes. On se demande bien pourquoi…

  4. Juste un exemple : le gouvernement indonésien réalise son projet d’une plantation de palmier à huile sur la partie indonésienne de Bornéo, le Kalimantan.

    Cette plantation doit faire 1,8 millions d’hectares et 3 millions de paysans ou de membres de peuples indigènes sont en passe d’être expulsés par les militaires.

    Autre info : la responsable du Forum des Peuples Indigènes à l’ONU estime que dans les années à venir près de 60 millions de personnes seront expulsées de leur territoires par les cultures énergétiques.

    Pour le reste, si vous voulez prendre la peine de faire quelques recherches, vous trouverez des chiffres, des témoignages précis, mais vu le ton de votre commentaire, je ne suis pas sûr que vous vouliez vraiment les trouver.

    En tout cas, « l’activiste » que je suis, a d’autres activités bien plus intéressante que de faire cette recherche à votre place.

    C. Berdot

  5. 1) l’huile de palme ça gèle donc ça ne marchera pas dans les moteurs européens à moins d’un surcout
    2) l’huile alimentaire est toujours plus cher que le diesel… et quand il y a des surplus d’huile, il est plus rentable de faire du savon et des cosmétiques
    3) les programmes de biocarburants ont des visées agricoles (subventions) et pas énergétiques : on utilise de l’huile de colza en Europe parce qu’en produisant des tourteaux de colza on se retrouve avec de l’huile dont on ne sait pas quoi faire parce que les process de l’industrie agroalimentaire. Si on produit des tourteaux de colza c’est pour éviter d’importer des protéines d’Amerique du Sud sous la forme de soja, auparavant on avait pas le problème parce que notre source de protéine c’était les farines animales… Par contre comme culture responsable de déforestation j’ai entendu dire que le soja c’était pas mal…
    5) Combien d’hectares de « plantations d’huile de palme » se font raser pour en vendre le bois mais n’accueillent jamais un seul palmier à huile parce qu’en fait cet argument de la plantation est juste une bonne excuse pour avoir les autorisations d’en exploiter le bois ?






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