Le maquillage a du plomb dans la crème

Pourquoi diable les industriels ont-ils besoin de mettre des substances toxiques dans les produits cosmétiques? Au Canada, des contrôles conduits par les autorités sanitaires ont relevé la présence de plomb, d’arsenic, de mercure ou de cadmium dans des peintures de maquillage pour enfants… Certains, vendus sous la marque Disney, ont été rappelés fin janvier dernier.

Aux Etats-Unis, en 2007, une trentaine de rouges à lèvres avaient été testés pour le compte d’une ONG, et six sur dix contenaient du plomb. Non pas des produits bas de gamme fabriqués en Chine comme on le dénonce souvent hâtivement… Des rouges haut de gamme en contenaient, tandis que des produits à bas prix en étaient totalement exempts. L’administration américaine a été saisie, mais un an plus tard, elle n’a toujours rien conclu de ses propres essais. Quand aux administration européennes, c’est comme si elles n’existaient pas. Les cosmétiques sont des produits mondialisés, mais apparemment, le plomb qu’ils contiennent doit se désintégrer en traversant l’Atlantique. Tout comme le bisphenol-A des biberons en plastique et j’en passe.

L’existence de produits « propres » démontre bien qu’il existe des alternatives à l’emploi de substances toxiques. Et comme tout le monde s’en fiche, les industriels font la pluie et le beau temps. Il faudra qu’on m’explique à quoi sert le plomb dans un rouge à lèvres ou du mercure dans une peinture de visage… On n’en est plus à l’ère du blanc de céruse!

NB. Je vous propose un petit cocktail toxique. Lisez d’abord le papier d’Isabelle Delannoy sur le rapport de la Répression des fraudes (DGCCRF) à propos des résidus de pesticides. Ensuite lisez ce texte édifiant sur le démantèlement de la Répression française des fraudes. Agitez, et vous avez un générateur de frissons!

3 commentaires

  1. Les additifs divers sont souvent des stabilisateurs et autres conservateurs de formules chimiques parfois instables ! alors on fait une tambouille car de toute façon ce qui compte c’est la promesse, le marketing et autres illusions… Je dirais qu’il en est aussi de même en gastronomie, mais ici je ne vais pas me faire des amis, étant adepte de la cuisine sobre et simpliste mais de qualité nommé par dénigrement’ de grande mère ‘

  2. Les additifs divers sont souvent des stabilisateurs et autres conservateurs de formules chimiques parfois instables ! alors on fait une tambouille car de toute façon ce qui compte c’est la promesse, le marketing et autres illusions… Je dirais qu’il en est aussi de même en gastronomie, mais ici je ne vais pas me faire des amis, étant adepte de la cuisine sobre et simpliste mais de qualité nommé par dénigrement’ de grand mère ‘

  3. Avant de s’exciter autour de ces produits toxiques, il faut d’abord savoir combien il y en a.
    Or, 9 fois sur 10, les propagateurs de ce type d’information ne donne pas de chiffre…
    Evidemment, ça peut impressionner ma concierge, s’il y a du poison dedans.
    Comme elle ne le sait sans doute pas, mais comme l’a dit Paracelse « c’est la dose qui fait le poison ».
    Et comme chimiste, je prétend qu’avec des moyens très sophistiqués, on peut trouver des doses infinitésimales de pratiquement tout ce qu’on désire dans un échantillon quelconque, pourvu qu’il ait quelque peu séjourné sur Terre…

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