Envoyer 'Agrocarburants, danger confirmé' à un ami

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5 commentaires

  1. L’éthanol de maïs américain n’a aucune prétention écologique, c’est plutot un moyen de transformer le charbon en carburant… Quant au soja et à l’huile de palme ils sont peu utilisé pour faire des biocarburants (et peu adapté à un usage dans le nord), j’aurais préféré avoir une étude sur l’éthanol de mélasse au Brésil ou sur le sorgho à sucre…
    Mais en plus j’ai des doutes sur les hypothèses qui sont prises pour comparaison avec/sans culture énergétique.

    La situation évaluée par ces travaux est : d’un coté biocarburant contre de l’autre forêt primaire.

    C’est à dire qu’il prend comme hypothèse que l’on décide d’une culture de soja ou d’huile de palme, puis qu’on rase la forêt pour installer ces terres. Sauf que dans la réalité ce n’est pas du tout ça qui se passe : on rase d’abord la forêt puis comme il y a des routes et que c’est dégagé, des gens viennent y installer des cultures.

    La situation réelle est donc : d’un coté biocarburant contre de l’autre désertification.

    C’est le cas pour l’Indonésie ou des surfaces grande comme un pays ont été rasé, officiellement « pour faire de l’huile de palme » mais où aucune culture d’huile n’a finalement été installé… Ce qui n’empèche pas d’autres surfaces de forêt de continuer à être concédé pour continuer à installer des plantations de palmes qui ne seront là aussi jamais réalisés. Rien que l’industrie du papier là bas a besoin de plus de bois que les quotas officiels et comme par hasard l’industrie de l’huile de palme appartient aux mêmes conglomérats qui contrôle l’industrie du bois et du papier…

    Et si on part dans la comparaison avec la réalité, il devient beaucoup moins facile de tirer des conclusions, puisqu’il faut prendre en compte que le monde rural a tendance à se rassembler dans les coins les plus fertiles et à négliger les endroits qui ne sont pas adaptés à la culture des plantes les plus productives et les plus aptes à entrer sur le marché. Celà amène la dégradation des surfaces abandonnées. Certaines cultures qui sont adaptés à un usage food and fuel permettent ainsi de garder l’activité rurale (et donc le couvert végétal) gràce au surplus de revenus financiers impliqué par la production de carburant. Si l’on se limite à la production de nouriture, ces endroits seront abandonnés parce que les types de cultures qui sont cultivés sur les terres fertiles sont beaucoup plus rentables que les types de cultures qui peuvent poussé sur des sols plus désertiques (c’est le cas du sorgho à sucre).

  2. A noter, bien que hors sujet, que la déforestation de la forêt amazonienne est due, pour une part importante, aux besoins d’élevage de bovins. Ce qui n’enlève bien sur rien à la dangerosité de la chose.

    Concernant les agro carburants, je trouve dommage qu’on ne parle quasiment pas du Jatropha, plante qui pousse sur des terrains difficiles, qui nécessitent peu d’eau, qui ne rentre en aucune façon en concurrence avec les productions alimentaires et qui a un très bon rendement. C’est d’ailleurs le cheval de bataille de Mercedes-Benz.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jatropha_curcas
    http://www.daimler.com/dccom/0-5-7165-1-446319-1-0-0-446301-0-0-135-7165-0-0-0-0-0-0-0.html



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