Envoyer 'Derrière l'huile de palme, des espèces à protéger' à un ami

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6 commentaires

  1. Lors d’un voyage en Malaisie, j’ai pu témoigner des dégats des plantations de palmiers. La jungle qui hébérge de nombreux espèces se fait couper au profit de champ de monocultures de palmiers. L’huile de palme est utilisée pour la production de biocarburants, et d’huiles utilisées dans les aliments transformés mais aussi des « éco-produits » (cf. produits de nettoyage). Or les dégats provoqués par la déforestation pour dégager l’espace pour ces monocultures est catastophique.

    Je suis heureuse que ce rapport souligne les méfaits de cette culture et le danger que représente la politique du tout palmier dans ces pays.

  2. Si les pays d’Asie plantent des palmiers c’est pour répondre à la demande de l’industrie agro-alimentaire en premier lieu notamment en Chine ou en Inde ou la consommation d’huile de palme explose. L’huile de palme c’est moins de 1% des biocarburants dans le monde.

    De plus l’exportation de biocarburant est totalement verrouillé par les USA et l’union européenne qui se servent d’eux pour subventionner leurs agriculteurs… Ce n’est pas pour rien que plus de 80% de la production de biodiesel se fait à partir de Colza. Les critères de qualité du biodiesel dans l’UE sont d’ailleurs calibré sur le colza ce qui complique encore plus le process pour utiliser des autres huiles (sans compter le fait que le biodiesel d’huile de palme pourrait geler dans les moteurs en hiver!).

    Le Brésil vient d’ailleur de se faire renvoyer dans les cordes à l’OMC pour ce qui est de lever les barrières douanières qui pèsent sur son éthanol (alors que le pétrole lui n’est pas taxé…).

    Un rapport de la FAO qui prévoit de gros problèmes pour les pays qui comptent exporter du biodiesel de palme et ne pourront pas le faire : parce que les pays développés n’en veulent pas (raisons politique et techniques) et parce qu’il ne sera pas possible de l’exporter vers les pays en développement (pas d’infrastructures).

    http://www.fao.org/es/esc/common/ecg/110542_fr_full_paper_English.pdf

  3. Quand arretera t on d’utiliser le terme fallacieux de biocarburant au détriment du terme étymologiquement correct d’agrocarburant?

  4. Author

    Il ne vous aura pas échappé que ce point de vocabulaire est devenu la règle, du moins en ce qui concerne l’auteur de ce blog. Je continue néanmoins à utiliser «biocarburant» dans les mots-clés. Une façon pour moi d’attirer ceux qui sont dans l’erreur et de les remettre dans le droit chemin, à coup d’agrocarburants 😉

  5. « Quand arretera t on d’utiliser le terme fallacieux de biocarburant au détriment du terme étymologiquement correct d’agrocarburant? »

    Si vous trouver étymologiquement correct de lier au champs (ager-) le méthane issu d’une fermentation de déchets organiques, j’ose même pas imaginer l’état de votre réfrigérateur…

  6. La misere engendree par ce business est navrante et en matiere de bio et d’eco c’est encore une fois  » la mode  » qui se fait la part belle !!! Et le porte feuille de nos representants…

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