Envoyer 'L'imagination n'est pas au pouvoir' à un ami

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7 commentaires

  1. A tout niveau idéal, on évite ainsi de laisser aux entités locales un trop gros contrôle sur leurs besoin & production, même si aspect tiers il demeure que c’est au niveau de la proximité que la gestion de l’énergie doit être assumé en premier lieu, utilisant des ressources communautaires pour le trop plein soit sur une base de fonctionnement périodique.

  2. Mais la voie de la sobriété n’est-ele pas défavorable aux pays en voie de développement ? comment faire pour eux ? comment ne pas leur dire grosso modo « et « en plus maintenant pour vous développer c’est trop tard : il fallait polluer avant, comment les pays occidentaux pour prendre une avance suffisante et enjoindre à la sobrité ensuite » ? Car sinon le développement durable sera quasiment un nouvel et sohistiqué outil de néo-colonialkisme ou d’impérialisme tout ça, non ?
    Et la réponse, je ne l’ai pas.

  3. Author

    C’est bien là tout le risque, Eric. Bien évidemment, il n’est pas question de leur dire: «tant pis pour vous». La responsabilité du pollueur (l’occident) c’est aussi de payer de sa personne pour aider les victimes. Par des transferts de technologie, par un appui logistique, par la formation, l’éducation. Tout comme dans les pays riches, l’efficacité énergétique n’a que des vertus puisqu’elle évite des dépenses considérables. Aider un pays pauvre à se doter d’infrastructures de transport collectif, c’est aussi une invite à ne pas rejoindre notre soif de voitures. Aider un pays à ne pas se jeter tête baissée dans la culture agroalimentaire d’exportation au point de devoir importer ses denrées, c’est aussi freiner ce gaspillage insensé dans les transports de marchandises. Le développement durable, ça marche partout. Voir par exemple le papier de Sylvestre Huet dans Libération mardi (rubrique Futurs), sur l’utilisations de moustiquaires anti-palu pour protéger les cultures sans abuser de pesticides.

  4. je crois que vous faites une erreur profonde. En tant que dirigeant de la Societe Francaise de Physique (SFP), nous avons invite il y a une dizaine d’annees Monsieur Benjamin Dessus a nous exposer ses vues. A cette epoque, les idees sur le probleme de l’effet de serre et de l’avenir energetique n’etaient pas bien claires, et nous avions grand besoin de reflechir. Nous avons ecoute son expose et nous avons rencontre un monsieur qui etait dogmatiquement anti-nucleaire: il expliquait avoir etudie la Physique pour montrer combien on pouvait trouver autre chose que l’energie nucleaire pouvait etre evitee. La meme ligne se retrouve dans Negawatt.

    Bien entendu, avoir des convictions n’est pas interdit pour un scientifique! Mais dans ces deux cas, cela aboutit a un aveuglement, et il est normal qu’un organisme comme la Commission Sirota relativise ce type de point de vue, comme nous l’avons fait a la SFP. Vous etes de toute evidence dans ce meme courant, et je regrette que la reflexion sur les problemes energetique soit tellement polluee par des a-prioris qui me semblent plutot religieux.

    La question: en se serrant la ceinture, comme le proposent ces militants, est-il possible d’imaginer que le monde se developpe sans utiliser l’energie nucleaire pour limiter l’effet de serre, et pallier l’epuisement des ressources fossiles? Je ne le pense pas, et vous allez avoir de plus en plus de mal a en convaincre les scientifiques, et-de plus en plus- le public. Je pesne que l’energie nucleaire sera notre grand ecarte maitresse. Pas suffisante, mais necessaire! Comment nier qu’une meilleure utilisation et des economies de l’energie sont aussi necessaires?

    Quant a l’argument des paysages, je me rappelle bien que leur esthetique a ete a cette periode utilisee par les antinuclaires pour crtiquer les centrales…Mais j’aime mon pays, et je prefere reserver aux landes allemandes la foret d’eoliennes…

  5. Excusez mon esprtit de l’escalier: il y a un autre ponit de votre article sur lequel j’ai un peu essaye de reflechir: cette conviction que je rencontre dans les milieux antinucleaires que l’on peut efficacement produire de l’energie necessaire au fonctionnement d’un pays moderne de maniere decentralisee. J’excluerai da la discussion les regions qui ne beneficient pas -encore?-d’un reseau electrique.

    D’abord, si on produit de l’electricite, les rendements des installations sont en general meilleurs avec de grosses installations. De plus, les couts en personnel sont reduits. Si ce dernier point importe peu aux apotres de la decroissance, le premioer est important. Par exemple, dans les projets allemands, on trouve des eoliennes (qui ne peuvent tourner que 20% du temps) couplees a des turbines a gaz: or une turbine a gaz de petite puissance a un rendement inferieur a 30%, alors que les grandes centrales, avec des cycles hybrides turbine a gaz-turbine a vapeur ont un rendement autour de 60%. On trouve d’autres projets aussi idiots, du genre utliser une turbine a gaz combinee a la recuperation de la cahleur pour chauffage. En Bretagne, on cemmence a faire des installation de chauffage de serres ou on n’apas tout le temps besoin de chaleur, alors on revend de l’electricite faite avec une petite turbine. Je ne pense pas que ca soit tres ecolo! Les serres chauffees visent a produire en Bretagne des legumes qu’on produit sans serre dans le midi, et le rendement electrique est mauvais pour des petites tailles…

    Si on veut stocker le CO2, il faut de grosses installations, si on veut depolluer, c’est aussi plus facile. Je ne vois pas l’interet de ces installations. De plus, si on veut par exemple developper l’eolien, comme cela est tres aleatoire, il faut prevoir d’amener l’energie d’ailleurs. En Allemagne, ca a abouti a la necessite de renforcer les lignes THT entre le Nord (20 Gw eolien de puissance crete installees) et les centrales (nucleaires ou autres) du Sud, et ca explique la Gross Kata du debut de l’annnee. On voit aussi les champions de l’eolien francais disserter sur la complementarite des vents mediterraneens avec les vents bretons! Mais comment ces ecolos vont-ils transporter l’electricite de Bretagne sur la cote du midi et vice-versa? Deja ils s’opposent a la ligne HT de Flamanville a la Bretagne (qui a un tres gros deficit, que ne comblera pas l’eolien)

    Enfin, la volonte de developper les energies decentralisees ressemble a ces amis de mon jeune temps qui fondaient des phalansteres communautaires: beaucoup de gens s’imaginent qu’on peut resoudre les difficultes du monde par de petites communautes. Nouvel avatar des vieilles lunes fourieristes, si bien critiquees a leur epoque par les grands penseurs du XIXeme siecle, qui ont vu dans le developpement de la grande industrie et des grandes nations une source de progres pour l’humanite. Je sais que cela est remis en cause par les apotres de la decroissance, moi, je tiendrai comme Voltaire le superflu comme bien necessaire et le retour a la nature comme le retour a la marche a quatre pattes!

    Je viens de lire l’excellent livre de Jean de Kervasdoue, « les precheurs de l’apocalipse » et je vous le conseille amicalement.

  6. Author

    @Karva. Dans son bilan prévisionnel sur l’électricité en 2007 publié aujourd’hui (tout frais donc), RTE, qui gère le réseau dedistribution électrique en France, démonte votre argumentation sur les problèmes posés par le couplage des éoliennes avec des turbines thermiques pour pallier le manque de vent. A la page 49 du rapport, on lit: « malgré l’intermittence du vent, l’installation d’eoliennes réduit les besoins en équipements thermiques nécessaires pour assurer le niveau de sécurité d’approvisionnement souhaité. On peut en ce sens parler de puissance substituée par les éoliennes.» La France a donc moins besoin des turbines que vous évoquez… Et RTE insiste, soulignant que pour une puissance éolienne installée de 15000MW (on en est très loin), cette situation restera inchangée.

  7. Toujours page 49, un peu plus loin, RTE, qui gère le réseau électrique français, nous dit que
    «  »le dimensionnement des moyens de production thermique est fortement lié aux excursions de demande à la pointe »
    puis que
    « les excursions de puissance à satisfaire par les équipements thermiques ne sont que modérement accrues : de manière négligeable pour un parc éolien de petite taille, mais de manière de plus en plus conséquente quand le parc éolien s’étoffe ».

    Alors ?

    Ne serait-ce pas que les équipements thermiques seront effectivement moins nombreux, mais fonctionneront plus souvent, car, limités jusqu’ici aux jours de grand froid, ils devront assumer aussi les jours sans vent ?? Quel bilan CO2 dans ces conditions ??

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